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phoscorite

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Tout ce qui a été posté par phoscorite

  1. Bonjour Pour la formation de la pyrite, je n'imaginais pas que le matériel initial des grains de riz contienne du Fe ou même du S ; juste un réducteur un peu plus puissant que ce qu'il y a dans le reste du nodule, qui permet la nucléation de la pyrite à cet endroit précis et qui a le bon gout de céder sa place en évoluant dans la diagenèse ; la suite de la croissance de la pyrite nécessite de la diffusion de Fe et de S, bien entendu. La piste d'un carbonate Fe (ankérite ou sidérite) comme précurseur m'avait aussi traversé l'esprit, et dans ce cas, la pyritisation peut être liée à un recyclage partiel du Fe. Bingo. La distribution des grains de riz étant assez homogène dans la partie centrale du nodule, on pourrait voir ça comme une sorte d'exsolution, une calcite (ou une dolomie) initialement très riche en Fe (ou Fe + Mn) se décomposant en calcite standard + ankerite. Cela nous ramène a l'interet d'une identification précise des carbonates dans le caillou.
  2. Le même, avec l'orientation des positions d'extinction en LPA (Ng et Np) de part et d'autre du plan de macle (pointillés verts) et des zooms sur la distribution des inclusions A noter, la courbure des nervures dans le bas de l’âme, qui partent de la trace du plan de macle pour venir tangenter la trace d'un autre plan (les pointillés jaunes). D’après les angles entre ce dernier et Ng Np, ce pourrait être la trace de (-1 0 1) i.e. le plan de symétrie de la macle en fer de lance. A noter aussi le départ en éventail vers le haut du cristal, et la morphologie pas du tout automorphe des zonations de croissance ; il n'y a aucune différence de vitesse de croissance de part et d'autre du plan de macle, mais le front de cristallisation devient émoussé, et les inclusions noires, très denses, se mettent à former des vagues normales à la direction de croissance. Ce qui me parait intéressant la-dedans, entre autres, c'est que la manière dont les inclusions noires sont déplacées par la croissance du gypse change avec la densité de ces inclusions ou bien avec la vitesse de croissance du gypse. Je ne résiste pas à l'idée d'une analogie avec l'écoulement glaciaire et la manière dont il redistribue les inclusions (cailloux et poussières) qu'il transporte : Les nervures visibles en bas font penser à des moraines latérales, rejetées sur le coté de l'écoulement, donc longitudinales ; et dans ces nervures, il n'y a presque pas de gypse, comme il n'y a pas beaucoup de glace dans une moraine latérale. Les vagues du haut évoquent plutôt des bandes de Forbes, i.e. ces accumulations périodiques de poussières (alternances de glace sale et de glace blanche) qui sont normales par rapport à l'écoulement du glacier ; dans ce cas, la séparation physique entre glace et inclusions est beaucoup plus limitée.
  3. Du gypse, à tout hasard. La pyritisation très sélective reste remarquable et milite plutot pour de l'organique.
  4. Salut a tous. Alex, est-ce que tu as testé l'acide, et la flamme sur tes grains de riz ?
  5. Merci, mais j'ai du mal à identifier la surface horizontale qui a l'air de donner un clivage et la terminaison des cristaux vers le haut. Si c'est un élément de la structure pourquoi elle passe à travers le plan de macle présumé sans être réfléchie ?
  6. Très réussi, belles formes. Je n'arrive pas à identifier les faces ; comment vous situez le clivage facile (010) : à l'horizontale ?
  7. Le "galenit - siderit" serait une pseudo de sphalérite ?
  8. Merci bien. C'est un don, venant d'une personne disparue qui a travaillé pour St-Gobain et (d’après ses notes) fréquenté les sites de Langeac, Fontsante et Escaro. Comme les verriers ont toujours besoin de fondants, pourquoi pas le Tarn, en effet.
  9. Celui-ci est peut-être le plus parlant (façon de parler). Durban, 4 cm de haut, sans les dents qui ont disparu ou n'ont jamais existé. Recto et verso. Il est maclé comme la plupart des copains. L'axe c est vertical, comme la trace du plan de macle. La zonation concentrique de croissance en U renversé ne fait pratiquement aucun doute, il me semble. Reste à interpréter l'agencement des inclusions noires (les nervures) qui m'ont l'air toujours normales aux cernes de croissance. Des idées ?
  10. Oui, matiere organique, ou gonflement des argiles
  11. Petite question pour les connaisseurs (ils sont assez nombreux) : ce bloc, ce serait du Langeac ?, du Fontsante ?, ou encore autre chose ? Les cubes font 3 cm, sur lit de quartz.
  12. Merci d'expliciter un peu ce qui se passe, mais je ne saisis pas ce qu'il faut entendre par "unités de croissance" ce sont les solutés contenant Si comme H4SiO4 ? Quant a évacuer la chaleur de cristallisation, c'est une éventualité bien théorique. Peut-on envisager une croissance assez rapide (quelques minutes) pour qu'il y ait vraiment une compétition entre l’évacuation de chaleur latente de cristallisation et la diffusion autour du cristal ? Chercher sur ce post "septarias des Corbières". Dans le Silurien, on a en effet des septarias contenant du bitume (asphaltènes ?). Pour l'orientation, c'est plissé, donc pas possible. Le bon point est que dans le massif de Mouthoumet, le niveau de metamorphisme hercynien est tres bas.
  13. plus vrais que nature
  14. Je ne vois pas pourquoi on formerait un gaz. C'est avec l'acide fluorhydrique a chaud que l'on forme du SiF6 gazeux
  15. Il y a un autre problème potentiel. Quand on essaye de dissoudre une forme instable de silice à chaud, ce qui peut (et qui doit) se produire si la solution d'attaque n'est pas constamment renouvelée, c'est que l'on précipite du quartz à la place.
  16. Attention, ça brule la peau...
  17. Ça boufferait les joints, je crois bien, et je ne sais pas comment se comporte l'Alu dans ces conditions. Je voyais plutôt ça dans un labo, en autoclave téfloné a 250°C
  18. Avec un autoclave ? Pour monter au-dessus de 100°C, il faut de la pression...
  19. La solubilité des diverses formes de silice augmente avec le pH, et ça pourrait marcher avec une lessive de soude ou de potasse, mais la cinétique de dissolution est très lente à froid.
  20. Les deux anneaux que l'on devine ne sont pas dans le meme plan.. et ils devraient se prolonger dans la direction normale a ce plan.
  21. Le caillou mien n'est pas, le mystère restera...
  22. Moi non plus. Les anneaux ont l'air bien plats, mais aucun n'est continu, il faudrait casser.
  23. En voici plusieurs, du gisement d'Albas cette fois. Il me semble que les sapins qui présentent ces rides sont un peu plus riches en inclusions noires que les autres, mais ça reste une impression. Ce qui me parait assez évident, c'est que ces "rides" sont à première vue orthogonales par rapport aux "nervures" des sapins. La tentation est grande d'interpréter les rides comme des cernes de croissance (comme dans du bois) et les "nervures" comme des accumulations latérales de matière organique repoussées sur les cotés de la partie du cristal qui progresse le plus vite, comme des moraines latérales autour d'une langue de glace.
  24. Encore merci pour les suggestions.
  25. La réalité du phénomène de croissance compétitive n'est pas en question, car nous avons nombre d'exemples ou des cristaux se forment dans un milieu solide, dans le métamorphisme ou dans la diagenèse, à commencer par les quartz bipyramidés du Keuper ou les gypses secondaires du type Senard ou gypse sapin (11). Mais pour débattre de la question des formes cristallines que ce processus est capable d'engendrer, il me semblerait raisonnable de préciser le phénomène que l'on imagine en parlant de croissance "contrariée" ("confined crystal growth" dans la littérature récente). Je vois au moins trois situations qu'il y aurait lieu de distinguer : - le minéral secondaire se forme en partie aux dépens d'un minéral qui se dissous : c'est le processus de dissolution-précipitation couplées ; les gypses secondaires formés par oxydation de sulfures et réaction avec du carbonate relèvent probablement de ce cas de figure, qui peut être reproduit au laboratoire, et c'est probablement le processus principal dans les pseudomorphoses. - la croissance du minéral est simplement gênée par la présence de minéraux (ou de matière organique) qui ne peuvent pas se dissoudre, et qui doivent être soit repoussés mécaniquement, soit englobés dans la croissance. - plusieurs minéraux cristallisent en même temps, et entrent en compétition pour l'espace ; le cas type est le feldspath graphique quand le milieu de croissance est un magma ou des symplectites quand c'est un autre minéral qui est corrodé ; mais ça reste à mon sens une relation géométrique de syncristallisation, pas un minéral sans inclusions dont seule la forme externe serait irrégulière.
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