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phoscorite

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Tout ce qui a été posté par phoscorite

  1. Faute de source bien identifiée, il faudrait vérifier par nous-mêmes. On pourrait envisager que la plupart des trémolites ne fluorescent pas sous UV, ne serait-ce que parce qu'elles contiennent un peu de Fe, et que seules des trémolites parfaitement magnésiennes (le pole pur) avec peut-etre un peu de Mn donnent ce résultat.
  2. Quel est le dosage du HCl que tu utilises ? Préparé comment ?
  3. merci, et on aimerait bien savoir distinguer un gypse primaire d'un gypse secondaire formé en remplacement de halite ou de sylvite
  4. Oui, les colorations sont certainement plus faciles a analyser et a interpréter dans le Keuper alsacien ou lorrain, qui a subi moins de transformations que celui des Corbieres. Mais meme dans ce cas a priori plus favorable, je n'ai pas vu de discussion de ce qui se passe lorsque les halogenures (NaCl,KCl et compagnie) sont éliminés au profit du seul gypse.
  5. C'était bien la question posée à l'ouverture de ce post et elle n'a pas eu trop de réponse, sans doute parce qu'il n'est pas facile d'attribuer une origine a une couleur dans un matériel qui, cristallographiquement parlant, est toujours le même : du gypse. Il est assez clair pour tout le monde que les alternances de rouge brique ou lie de vin et de teintes allant du vert d'eau au gris représentent des différences d'oxydation des couches et sont probablement liées à la présence ou l'absence des hydroxydes de Fe (rouge, ocres, violacés) ou des argiles (chlorites, illites, smectites) avec le gypse. Concernant les gypses bariolés du Keuper des Corbières, il y a également des gypses avec des tonalités rouge-orangées assez vives, qui apparaissent en éléments de la brèche qui sert de semelle à la nappe des Corbières Orientales, et exclusivement dans cette brèche, une formation de quelques mètres d'épaisseur à peine. Sans autre argument que leur couleur et la relation si étroite entre ces éléments et la semelle de la nappe, j'avais envisagé qu'il s'agisse d'un fantôme des sels amers riches en K et Mg (sylvite et ou carnalite) qui devaient certainement figurer dans les évaporites du Trias (avec la halite) avant que cette formation ne soit exhumée puis lourdement recristallisée au voisinage de la surface.
  6. L'aspect "fondu" du cristal central (un peu émoussé) et la limpidité, c'est plutôt du gypse. Mais le tapis de cristaux tout autour a croissance centripete c'est probablement de la calcite.
  7. La dawsonite en est un. J'ignore si elle a un gout.
  8. Si vous voulez, mais tout ceci a déjà été fait avec des designs expérimentaux assez sophistiqués (cristal tournant, reacteur parfaitement agité) pour séparer les effets de la cinétique de dissolution "locale" (a l’échelle de la surface de grain) des effets hydrodynamiques (agitation) sur les vitesses de réaction mesurées.
  9. Ce n'est pas une étude, c'est un calcul. Je suis un peu rouillé, je n'ai pas fait ca depuis un moment. Faut que je retrouve mes feuilles de calcul.
  10. J'ai appris un truc au passage, merci.
  11. A priori, ce temps est infini, la vitesse de dissolution chute quand la force motrice de la réaction s'estompe. Comme une hyperbole qui n'atteint jamais sa tangente. Ce que l'on trouve dans la littérature, ce sont les valeurs des constantes d'équilibre, permettant de calculer la composition chimique de l'eau juste saturée par un minéral. Et aussi les constantes cinétiques, plus précisément des expressions analytiques des vitesses de dissolution eau-mineral, à partir desquelles, par integration dans le temps, on peut évaluer le temps nécessaire pour atteindre une concentration donnée (avec les réserves évoquées ci-dessus pour la precision). Pour les constantes cinetiques, la compilation couramment utilisée par les hydrogeochimistes est le rapport de l'USGS de Palandri (2004), en P.J. Si on doit poursuivre sur ce sujet, ce serait peut-être plus simple de le faire par M.P. OFR2004-1068_kinetics.pdf
  12. Si tu veux dire combien de temps pour approcher un équilibre chimique avec une phase solide qui se dissout, oui, il y a des constantes cinétiques pour pas mal de minéraux, qui permettent d'apprécier des vitesses de dissolution : en gros, la vitesse de dissolution s'exprime comme une fonction de la surface réactive du minéral et de l'écart à l'équilibre. Et les constantes de ces fonctions sont tabulées a différentes températures. Ce n'est pas précis, surtout a basse temperature ou les vitesses sont faibles et de ce fait les mesures experimentales sont difficiles. Disons pour etre honnete qu'on est content si l'ordre de grandeur est bon. Pour les vitesses de croissance, c'est en gros la même fonction qui sert (faute de mieux), mais il y a des complications, car les mécanismes de croissance changent avec les écarts a l'équilibre.
  13. Donc la question est : une trémolite peut-elle réactive sous UV court. Je n'ai pas la réponse.
  14. Assez d'accord pour la morphologie, mais ça peut être jaune sous UV courts ? Il faudrait qu'elle ne contienne pas du tout de Fe.
  15. Oui, certes, mais il n'est pas utile de faire évaporer l'eau. C'est une très bonne idée d’utiliser l'anhydrite comme source : c'est précisement ce que la nature a fait à Naica. Une solution saturée en anhydrite sera effectivement sursaturée en gypse à T< 60°C. Mais si on la fait s'évaporer, la quantité de gypse que l'on obtient sera seulement de 2 a 3 grammes par litre de solution (la solubilité). Perso, j'essayerais une variante avec deux bacs, un contenant de l'anhydrite broyée (de l'anhydrite en bloc ne se dissoudra pas assez vite pour saturer l'eau), l'autre des semences de cristaux de gypse, et entre les deux une pompe peristaltique : on prend l'eau au fond du bac a anhydrite pour l'envoyer dans le bac a gypse, puis on la renvoie dans l'autre. Idealement, on peut espérer convertir une grande partie de l'anydrite du premier bac. A part le temps que ça va prendre (c'est du goutte à goutte), le seul hic serait qu'il y ait déja du gypse dans l'anhydrite, et dans ce cas la reaction se fera dans le premier bac. OK sur le principe, mais la aussi, l'évaporation ne sert pas trop. La réaction qu'il faut favoriser, c'est l'oxydation de la pyrite en acide sulfurique, je ne sais pas trop combien de temps il faudrait même avec une eau très oxygénée, le procédé industriel historique pour obtenir l'acide sulfurique (les tout débuts du génie chimique) c'est le grillage.
  16. Tres bizarre, la texture est grenue, differente de celle de la matrice. Je n'y comprends rien. Assez d'accord pour la morphologie, mais ça peut être jaune sous UV courts ? Il faudrait qu'elle ne contienne pas du tout de Fe.
  17. Etrange. L'idée d'un quartzite a grenat, ça n'est pas incohérent du point de vue de l'assemblage mineral, mais je ne vois pas à partir de quelle roche de départ on obtiendrait ça par métamorphisme. Si on peut se rapprocher un peu et avoir une meilleure vue sur les zones qui ont l'air "en creux" (comme si le grenat s'était déchaussé)...
  18. Pour la couleur ocre (plutot que jaune), c'est plus probablement un hydroxyde de Fe. La wollastonite n'était qu'une suggestion, et j'aurais préféré avoir une reaction a HCl, vu que ce mineral se retromorphose tres souvant en calcite + quartz. Si vous pouvez examiner les baguettes de pres, il faudrait chercher a voir un clivage transverse et son orientation par rapport a l'allongement (angle droit ou pas ?)
  19. On a vaguement l'impression qu'il y a des paillettes de mica noir (biotite).
  20. Merci, sympa. J'envisage d'investir dans quelques lames minces, si le labo est assez bon pour en faire dans le S natif sans l'esquinter. Quand je disais gros, c'était au labo et quelques centaines de microns. En pratique, les meilleures conditions c'est : - température autour de 60°C - ensemencement par des cristaux déjà formés - maintenir une faible sursaturation en gypse (ça se calcule). - conduite de la réaction en lit fluidisé. C'est en gros les enseignements tirés de l'étude de Naica (et des manips faites à ce propos) et des essais de cristallisation industrielle.
  21. Jaune aux UV, peut-être wollastonite.
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