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phoscorite

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Tout ce qui a été posté par phoscorite

  1. A comparer avec ceci, récolté sur une plage de Casamance (Sud Sénégal). Par chance, l'affleurement était juste à coté : une cuirasse de latérite formée sur du basalte.
  2. Difficile de se faire une idée sans tests, impossibles à réaliser s'il s'agit d'une annonce.
  3. Bien possible. Mais la densité est un peu forte pour de la silice pure, peut-être un mix de calcédoine et d'hydroxydes de Fe. Regardez si vous pouvez détacher une esquille, et rayer du verre avec.
  4. Les billes ressemblent a des oolithes. Il y en a des carbonatées, des siliceuses, des ferreuses et... des phosphatées.
  5. Bonjour Est-ce que vous avez des latérites (anciennes) dans ce secteur ? Cela ressemble furieusement a une croute ferrugineuse attaquée par l'eau de mer ou par les embruns.
  6. C'est passablement altéré, mais ça ressemble bien a du granite.
  7. Rapprochez-vous d'un club de geologie amateur, et/ou envoyez des photos. Les "mineraux sympas" ne sont pas mentionnés sur les cartes geologiques. L'etang de la Jette est a 1km au NNW de Thoisy. Peut-etre a sec, en ce moment.
  8. C'est bien de la fluorine, probablement dans un petit filon plaqué sur votre caillou. Montrez-nous la roche qui se trouve en-dessous, ce n'est pas évident qu'il s'agisse d'un granite sur vos photos.
  9. Et celui-ci, sans étiquette (un vrai scandale). Un cristal de gypse 10 cm, limpide, et avec un fantôme.
  10. Même avec HCl un peu chaud et concentré ? au cas ou ce serait dolomitique ? +1
  11. Honnêtement ? pas top. Mais c'est varié. Un morceau de carte geol (sur infoterre) vous en dira davantage. A l'ouest de chez vous, vers Saulieu, c'est pratiquement que du granite (rouge), vos trouvailles doivent provenir de ce secteur. Si vous connaissez l'étang de la Jette, il y a de jolies boules de granite dedans. A l'est, la vallée et les coteaux c'est les terrains du Jurassique. Je ne sais pas si c'est fossilifère.
  12. Euh, pas une info, une possibilité. Et ce sont les fluides issus du granite qui ont du faire le travail, pas le magma. En tout cas, l'épidote n'est pas un minéral de haute pression, vous n’êtes pas sur de l'éclogite.
  13. J'ai mesuré quelques extinctions pour apprécier l'angle entre l'axe c et la bissectrice des angles optiques. Le maximum que je vois est 25°, ce qui pointe droit sur de la pargasite (plus ou moins ferro-). Une actinolite serait plus fibreuse et aurait un angle d'extinction plus petit, des amphiboles plus sodiques auraient un pléochroïsme un peu bleuté. Ici, c'est vert clair. Il y a cette autre particularité qui me laisse perplexe : les cristaux d'amphibole sont peut-être en partie pœcilitiques, peut-être aussi contiennent-ils de la calcite secondaire, mais je n'avais encore jamais vu des inclusions disposées comme ceci, en disque dans le plan (100) central du prisme. Si quelqu'un a une idée ???
  14. Bonjour Eclogite, c'est du métamorphisme de haute pression sur une roche basique (à composition chimique de basalte). Skarn, c'est le résultat de la percolation d'un fluide hydrothermal issu d'un milieu acide (granite souvent) dans une roche basique, laquelle est le plus souvent carbonatée (calcaire, dolomie, marbre) mais on a aussi a peu près les mêmes minéralogies quand la roche basique transformée par les fluides est un basalte.
  15. La "jonquillite", après imprégnation : C'est bien calcite + amphibole (sombre) + scapolite (grise ou rougeâtre) et il y a aussi une biotite (et peut-être deux) dans la trame. Aucune chance que l'amphibole soit une gédrite, l'extinction n'est pas droite. Plutôt une amphibole calcique donc, hornblende, pargasite... A voir si on peut dire mieux avec les angles optiques et le pléochroïsme. Les trainées blanches que l'on voit dans l'axe de certaines amphiboles (à gauche, mi-hauteur) ou au cœur des sections losangiques (en haut et vers la droite) sont simplement des inclusions de carbonate, voire du carbonate secondaire. Un exemple de ces amphiboles : La petite section pseudohexagonale en haut à droite de ces photos est une biotite vert-brun clair. Elle est à plat, et noire en lumière analysée. Celle qui est juste à coté, dont on voit bien les feuillets, polarise dans le 3° ordre, comme de bien entendu. Beaucoup d'autre choses à voir dans cette lame. J'ai du boulot pour un moment. A+
  16. OK, merci, la je comprends. Un skarn formé sur du basalte, ce n'est pas si fréquent, mais il y en a un au Land's End, la pointe de la Cornouaille (le gisement de Botallack).
  17. Même constat que @BUT. NB : une scapolite calcique (meionite) serait attaquée par HCl concentré. Ce deuxième groupe va bien avec grossulaire et épidote dans un skarn. Par contre, je ne vois pas bien la relation qu'il pourrait y avoir avec du matériel pyroclastique.
  18. Hello Vous êtes bien posés sur du granite, dans ce coin du Morvan. Sur le morceau du haut on voit quartz (gris et/ou laiteux) et feldspath (beige-rosé). La taille des quartz, centimétrique, pointe sur une pegmatite (un granite a très gros grain, pour faire court) comme dit @AMEDE. Le morceau en bas a gauche contient surtout du quartz avec de la chlorite (verte) : peut-être encore une pegmatite, ou un morceau de filon. Le dernier, en bas a droite, ne contient que du quartz, avec peut-être une zonation de croissance, plutôt un fragment issu d'un filon, dans ce cas.
  19. Merci Alex, et tu es en plein dans le sujet. Je suis sur qu'il y a beaucoup d'aspects de la croissance du gypse qui bénéficieraient de l'étude de ces inclusions. Notamment ce petit paradoxe, qui est que les inclusions sont courbées alors que l'orientation optique du cristal est constante.
  20. Une tentative de capturer l’âme su sapin, au microscope, avec une goutte d'eau et entre deux lamelles de verre.
  21. Épatantes, ces chlorites, et on aimerait bien comprendre pourquoi elles arrivent à pousser aussi dru sur la surface d'un quartz. Les quartz avec un coating (une chemise) de chlorite, c'est assez bien connu dans la diagenèse profonde et ça donne souvent une structure cellulaire. Vous pouvez voir dans vos quartz comment elles sont organisées sur la surface du fantôme ?
  22. Je vois que tu as bien creusé (soupir) la question. Cette observation m'a aussi traversé et c'est même elle qui m'a fait penser à la réaction d'oxydation comme moteur principal de la formation du gypse. De fait, c'est au contact des nodules que les réactifs (carbonate et pyrite) sont le plus concentrés, et il me parait assez normal que la formation du gypse commence a cet endroit particulier. Donc rien de surprenant qu'on y voie la forme la plus précoce (prismatique) de ce gisement. De plus, les données expérimentales (il y en a énormément sur le gypse) indiquent que la morphologie de croissance du gypse est sensible au pH (entre autres), les formes lenticulaires n’étant en général formées qu'en milieu alcalin. Je suis donc amené à penser que la forme initiale prismatique est créée au début de la réaction, dans un milieu aqueux relativement acide, au plus près de la source primaire d'acide sulfurique, puis que ça se développe ensuite en milieu plus alcalin, ex-situ, dans un contexte mieux tamponné par le carbonate.
  23. C'est bien ce que je crois. Sans ce noyau allongé selon l'axe c pour stabiliser l'orientation cristallographique des dents, on irait probablement vers une structure de type rose des sables, un peu fractale, et avec de la nucléation secondaire sur les pétales. Il y a un autre aspect intéressant de ce gisement qui éclaire un peu sa genèse. Dans ces marnes noires du Silurien, et dans celles d'à coté ou il n'y a pas de sapins, on trouve des nodules carbonatés et pyriteux. Certains sont des septarias ordinaires (on voit les fentes remplies de calcite), mais ils sont en général très aplatis et fracturés. Dans la partie haute du gisement Audois, ces nodules, inclus dans la marne, sont fortement limonitisés : Un peu plus bas, on trouve des nodules qui sont couronnés par une coiffe de gypse en cristaux prismatiques : Ces tapis de cristaux ne couvrent pas l'ensemble du nodule, mais comme ceux-ci ont été malheureusement déplacés, l'orientation initiale de la coiffe est inconnue. On ne peut s’empêcher d'imaginer que l'on voit le résultat du scenario habituel : oxydation de la pyrite >>> acide sulfurique qui réagit avec le carbonate >>> gypse. Rien à voir avec le gypse d'origine évaporitique du Trias... Quoique... La phase d'oxydation est peut être juste la conséquence de l'émersion qui précède le dépôt du Trias, transgressif dans ce secteur, et lui-même passablement rubéfié.
  24. Merci pour les retours, ça fait bien plaisir. Je pense que c'est simplement le clivage facile selon le plan (010) : tu as une cassure de ce type sur la tête de ton sapin et il en manque un petit bout. Sur le gisement Audois, il y a en plus le fait qu'il est à coté d'une faille (la limite Nord du massif Paléozoïque de Mouthoumet) qui a rejoué X fois. Dans le gisement, tous les cristaux de gypse situés à moins de 3 m de la faille, et ils y sont très nombreux, sont hachés menu. Un peu à l'écart, on trouve pas mal de sapins un peu courbés, et dans ce cas les parties noires (les dents chargées en inclusions de matière organique) sont décapées et on arrive à voir l’âme transparente qui résiste un peu mieux, quitte à se courber : ceux-ci n'ont pas été travaillés, il ne reste guère que le trognon. La courbure est peu mieux visible sur ce prisme, maclé, dont la queue est vrillée. Bref, il y a eu de l'élagage sauvage, et pas du fait des collectionneurs pour une fois... Peut-être dès la fin du Crétacé, ou à l'Oligocène, quand la nappe des Corbières Orientales vient baver sur Durban.
  25. Bonsoir Encore quelques vues des gypses sapins de l'Aude, trouvailles assez récentes sur un gisement très connu. Pour l'essentiel, ce sont des cristaux flottants dans des marnes très noires (ampéliteuses) attribuées au Silurien dans un papier de Durand Delga et coll. La carte geol dit autre chose, mais le papier en question est nettement plus crédible sur ce coup. Il n'est pas trop évident de voir quelle est la morphologie 3D des cristaux car la plupart sont incomplets, car ils se clivent facilement le long du plan (010). La plupart des spécimens sont assez aplatis parallèlement a (010), mais je présume que c'est surtout par ce qu'ils ont perdu quelque chose, que l'on ne voit relativement bien que sur les photos 5 et 8. Vous me direz ce que vous en pensez, mais ces formes externes suggèrent que les dents des sapins ont la forme lenticulaire du gypse (i.e. comme dans une rose des sables). Ça se corse quand on regarde en détail ce qu'il y a à l’intérieur des sapins. J'en ai massacré quelques uns (des mochetés) pour extraire, par abrasion, une tranche fine (mm) parallèle a (010). Morceaux choisis : Bon, dans l'opération, on perd pas mal des dents du sapin, mais quand il en reste on aperçoit très nettement le cœur clair du cristal, qui contraste avec la teinte miel des dents, quand celles-ci ne sont pas trop chargées en inclusions noires de matière organique. La partie centrale, claire, contient une série d'inclusions organisées de manière arborescente autour d'un axe central qui coïncide (le plus souvent) avec la trace du plan de macle. Cette dernière est la macle par accolement selon (100) (swallow tail), merci @BUT pour la revue des angles caractéristiques, ce qui est un ^peu étrange car d'habitude c'est plutôt la macle selon (101) (fer de lance) qui est associée aux formes lenticulaires du gypse. On peut facilement imaginer deux stades de cristallisation, d'abord un prisme ordinaire maclé (100), puis une surcroissance qui évolue vers une forme lenticulaire en conservant la continuité optique avec le substrat. La couleur miel des dents étant assez peu visible sur des tranches fines, la voici un peu mieux exprimée sur une tranche plus épaisse.
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