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phoscorite

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Tout ce qui a été posté par phoscorite

  1. Bonjour Pas d'avis sur l'exploitabilité, celui de @zunyite me suffit, mais je suis intrigué par la présence de Ni et de Co (plutôt synonymes de roche ultrabasique) dans un niveau d'évaporites. Comme il n'y a pas d'As dans votre échantillon, je suppose que ces métaux sont sous forme de sulfures et/ou associés à l'antimoine (Sb). Du point de vue de la gitologie, votre exemple est très intéressant. Vous êtes visiblement sur une belle discordance, avec des niveaux oxydés en haut et (peut-être) des niveaux très réduits (vos schistes noirs) en-dessous. Vous devriez donc peut-être rechercher l'Uranium sous la discordance, et peut-être aussi le Vanadium.
  2. Encore en provenance de Kovdor (Kola, Russie), la tetraferriphlogopite (phlogopite avec du Fe3+ à la place de Al3+) Les cristaux dégagés sont trop petits et je ne suis pas équipé pour la microphoto, donc on se contentera de la lame mince (crédits photos à Jaques Moutte, EMSE) En LPNA, puis en LPA Les grands cristaux blancs plein d'inclusions sont de l'apatite
  3. phoscorite

    un gneiss ?

    Paracetamol ou orthocetamol ?
  4. phoscorite

    un gneiss ?

    Bonjour Je soupçonne une origine orthodérivée pour les bandes sombres à cause du grain et du contenu feldspathique, mais je soupçonne aussi que la partie très micacée et riche en quartz à grain fin doit être paradérivée, car une composition chimique dominée par quartz + muscovite peut difficilement être orthodérivée. Je sais, il y a des exceptions, greisens par exemple, mais cette fois ça devient acrobatique comme assemblage pre-métamorphique. Le plus simple à mon sens est d'imaginer un matériel psammitique (para) recoupé par des filonets orthodérivés, ce qui n'a rien de rare, puis le tout métamorphisé et plissé. On peut aussi bien imaginer une enclave de psammite dans du matériel plutonique (c'est particulièrement indigeste, quartz + muscovite). Ce type de questionnement (ortho ou para, ou les deux associés) ne peut être argumenté sérieusement que sur un affleurement, sur lequel l'organisation macroscopique des différents corps et/ou leur composition chimique permettront de trancher (souvent).
  5. phoscorite

    un gneiss ?

    Remarque pertinente, même si bien sur il y a des exceptions. Dans le cas présent, les parties sombres me paraissent bien grenues (et bien feldspathiques) pour être des metapélites, donc si je devais parier, je pencherais pour une origine orthodérivée de ces parties-la, ce qui ne préjuge absolument pas de l'origine des autres...
  6. phoscorite

    un gneiss ?

    Pertinente, c'est sympa, mais la part de l'interprétation reste importante. La biotite est un mica, comme la muscovite, donc elle forme feuillets, et vous devriez les voir si vous y regardez de plus près, sinon, il faudra chercher une autre idée. Il y a des granites et des gneiss à cordiérite dans les Pyrénées, vous pouvez donc facilement tomber dessus dans les alluvions. Mais le plus souvent la cordiérite sera altérée, et ce que vous risquez de voir ce seront des taches brunes éparpillées dans la roche. Elles auront une forme de cocarde, avec une auréole claire si c'est dans un granite, et plutôt celle d'une amande si elles ont subi une déformation (dans un gneiss)
  7. phoscorite

    un gneiss ?

    Bonjour OK pour un gneiss, on voit bien le litage et les minéraux ont l'air assez gros. La bande claire au milieu a l'air plutôt siliceuse et contient pas mal de muscovite. La bande claire supérieure (première photo) est plus blanche et probablement plus riche en feldspath. Sur les bandes plus sombres, on devine trois minéraux, quartz (gris), feldspath (blanc) et biotite (sombre, avec des reflets violacés) Il n'est pas impossible qu'il y ait de la cordiérite, mais je ne la distingue pas. S'il y en avait, elle formerait des amandes plutôt que de se répartir uniformément entre les grains de quartz et de feldspath
  8. phoscorite

    identification

    Il est probable que Raymond Devos y aurait ajouté sa verve... Mais sait-t-on qui raye, le vert sombre, le vert clair, le brun ? et si par verre on entend laitier, la dureté est-elle toujours la même ? Je réitère ma suggestion de tester séparément la dureté des 3 composants de ce curieux matériau.
  9. phoscorite

    identification

    moi non plus, et même pour du diopside, je voudrais bien voir des clivages ou une forme cristalline pour me dire que le matériau vert n'est pas simplement du verre.
  10. Merci, environnement plutonique, Cretacé sup, c'est déja pas mal.
  11. Pas de souci, vous êtes mieux placé que moi, et merci pour la visite Ca reste inhabituel, comme association, de même que tourmaline + calcite, dont @AMEDEs'étonnait. Vous pouvez nous dire qu'est-ce que c'est que la roche encaissante de ces "pegmatites" ?
  12. Je ne sais pas si ça fait une différence, mais dans ma doc, il est dit que "ilvaite gelatinizes in HCl" ce qui veut dire, je pense, se dissout ET reprécipite immédiatement une couche de gel (ça ne passe pas facilement en solution le Fe3+). Il me semble que ilvaite-magnetite-andradite, c'était ce que l'on trouvait dans les skarns de l'Ile d'Elbe, à vérifier En tout cas, ces baguettes noires enracinées dans la magnétite, c'est splendide même si ça fait un peu coté obscur...
  13. le test est fait ? c'est quand même un peu fort de café, une association tourmaline magnetite grenat, surtout si ce dernier est calcique.
  14. Une suggestion : de l'ilvaite ? ca sent le skarn tout ca...
  15. +1, les coques me paraissent un peu trop plates (pas assez courbes) pour être des rhynchonelles
  16. phoscorite

    identification

    On peut quand même essayer, pour le fun... surtout si ça ne ressemble a rien que nous ayons déjà rencontré. Comme dit @Kayou, la texture est celle d'une brèche, pas une roche métamorphique, ni même un gabbro. On pourrait commencer par chercher des formes cristallines la-dedans, je n'en vois pas tellement sur la section, mais en y regardant de plus près, peut-être. Et puis tester séparément la dureté des différents composants, le brun crème, qui est en fragments et qui a vaguement un aspect de feldspath, et le vert....
  17. Merci pour l'info... Aucun membre du Groupe Géologique Narbonnais sur ce forum ?
  18. Oui, les petits hérissons, tous la même taille, comme les bipyramides, comme si on avait deux modes de nucléation du quartz authigène en concurrence, ou deux types de substrat différents pour la germination. C'est la première fois que je vois la distribution de ces cristaux authigènes au sein de la roche, et elle est assez homogène on dirait.
  19. Merci @Kayou Très intéressante, cette association de bipyramides monocristallines et de sphérulites. Les sphérulites, c'est une pseudomorphose ?
  20. Merci Kayou pour le reporting... Les quartz bipyramidés rouges espagnols, c'est dans le Keuper ?
  21. phoscorite

    Plis divers

    Bonjour Celui-ci ne serait-il pas une dolomie zebra par hasard ?
  22. phoscorite

    Plis divers

    Pli de poche dans un morceau de minerai (scié et poli) de la mine de Cuivre de Bleida (amas sulfuré stratiforme, Sud marocain, pas très loin de Bou Azzer)
  23. C'est l'annulation de celle de 2020 qui est sur le site du GGN. On s'y perd...
  24. C'est en effet un très beau souvenir, j'y serais bien retourné en mode touriste, mais il y a eu quelques contretemps. J'enchaine avec la présentation des épisodes successifs ... Il y a en gros 4 stades de circulations de fluides, entrecoupés de fracturations. Je les nomme d'après leur minéralogie, que celle-ci soit "précipitée" (dans des vides) ou le résultat d'un remplacement (autre chose est dissous dans le même temps) C1 calcite faiblement magnésienne D1 dolomie un peu ferrifère (0.5 à 1 % FeO) avec un épisode marginal (noté D1*) de dolomie un peu plus ferrifère (2-3% FeO) D2 dolomie blanche, purement magnésienne (FeO < 0.2%) C2 calcite tardive Les calcites C1 sont purement des précipités (géodiques) ; elles remplissent des fractures ou des vides karstiques du calcaire les calcites C1 forment une palissade ou alternent les cristaux transparents et laiteux (C1a), puis de très gros cristaux crème (>10 cm) dont on voit quelques sections, et une masse blanche (C2b) constituée elle aussi de très grands cristaux. Dans le calcaire, en périphérie du corps dolomitique principal, les vides résiduels sont cémentés par la dolomie D2, blanche. Dans la palissade C1a, nous n'avons détecté aucune différence chimique entre les parties limpides et les parties laiteuses, je n'ai pas d'interprétation à proposer pour expliquer ça, mais je suis preneur de suggestions éventuelles. On retrouve les mêmes relations d'age dans lesquelles la dolomie D2 (tardive) est fissurale Il faut se rapprocher du corps dolomitique principal pour voir apparaitre les premières générations de dolomie (D1) en remplissage de fissure : On commence à voir ici l'épisode ferrifère (D1*) en éponte de fissure, et une dolomie plus banale (D1b) au centre. La précipitation de D1*, puis de D1b, fait visiblement suite à une fracturation (parmi tant d'autres) et à une dolomitisation précoce (D1a) à laquelle on attribue la formation des zebras et qui opère par replacement des calcaires, même impurs : Ça se complique... Il n'y a en fait que peu de cas ou l'on peut observer une dolomie du stade D1a (présumée) qui soit géodique, et ces cristaux ne sont identifiables que parce qu'ils sont couronnés par le liseré brun de la dolomie D1* Les cristaux de D1a sont grands, peut-être géopértales, et leurs terminaisons suggèrent qu'ils ont été corrodés avant le dépôt de D1* Le stade D1b se développe ensuite en bandes successives, jusqu'à former des cocardes autour des objets fracturés et déplacés, puis cette dolomie devient envahissante et ennoie par endroits les stades antérieurs en préservant uniquement les liserés de D1* Le développement de D1b est très compliqué dans le détail, et la transition vers les dolomies tardives (D2) se fait par l'intermédiaire d'un dépot un peu étrange qui préserve les formes fantômes d'un minéral en lamelles non identifié (pas de relique) La dolomie tardive (D2) remplace par endroits la dolomie D2b, elle remplace aussi la bordure des "sables dolomitiques" et forme des veines dans les dolomies précoces ET dans les calcaires non dolomitisés L'épisode D2 se termine par la précipitation de quelques sulfures (pyrite, ici, sphalérite, dans d'autres secteurs) qui seront recouvert par la calcite terminale C2 La boucle est bouclée. Jusqu'à de nouvelles observations, bien sur...
  25. Voici maintenant les faciès pétrographiques vus de plus près, en commençant par les dolomies zébrées : et le contact entre calcaire (en bas) et dolomie zébrée (en haut) Les zebra standard, sur section sciée et/ou polie : Un détail, pour monter l'organisation des cristaux dans les bandes claires et sombres : La dolomie blanche géodique est typiquement baroque (saddle) en raison des températures élevées (120-180°C, d'après les inclusions fluides) de formation. Et un dernier exemple, pour montrer que la périodicité des bandes est variable, et, éventuellement, dépendante de la fracturation (préalable) du calcaire. A plus grande échelle, les zebra ne sont pas seules. Dans les formations bréchiques, elles côtoient des panneaux non zébrés, des dolomies filonniennes, et des remplissages de cavités divers. Les calcaires les moins purs (argileux) ne semblent pas vouloir se transformer en zebras, et bien que convertis intégralement en dolomite, ils conservent un héritage de leur structure sédimentaire : ce qui ne les empêche pas d’être fracturés et cémentés à leur tour par des générations ultérieures de dolomie. La texture des faciès dits "sables dolomitiques" est plus délicate à interpréter : Le matériel hérite clairement son litage du remplissage d'une cavité karstique. Il est toujours presque exclusivement dolomitique (avec un poil de kaolinite et d'une argile magnésienne), mais il est cette fois nettement recristallisé, voire colonisé par les cristaux de dolomie blanche que l'on voit sur la face inférieure. Si la structure d'ensemble de ces sables est géopétale (elle hérite d'un haut et d'un bas), la recristallisation et l'invasion par la dolomie claire (purement magnésienne et tardive dans ce gisement) ne sont pas aussi clairement dépendants de l'orientation Ces dolomies particulières (sableuses) ne sont pas très cohésives (les grains de dolomie se désagrègent facilement quand on échantillonne). Elles sont appelées "internal sediments" par les anglosaxons, et sont interprétées comme des sédiments secondaires, résultat d'une reprise de l'activité sédimentaire dans le réseau karstique, post dolomitisation. Je doute, pour ma part. Ce type de faciès est souvent signalé dans les gisements de Pb Zn de type Mississippi Valley (MVT).
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