Je poste des textures typiques des "paralavas" pour que vous vous fassiez une idée.
Celle-ci provient d'un terril de la Ricamarie (42), qui était en combustion il y a une dizaine d'années, et ou on a pu constater de la fusion partielle.
La structure est très vésiculaire, et évidemment, pleine de xénocristaux et de fragments lithiques de tailles et de types très variés, variés comme l'encaissant des veines de charbon (shales, grès et conglos, voire tuffs acides) sans oublier des déchets (briques, bouts de métal et j'en passe)
Les lames sont très difficiles à fabriquer. Certaines bulles ne sont pas d'origine.
A part les xénocristaux, on ne voit presque rien en lumière polarisée, on voit mieux en LN ou en cathodoluminescence (ci-dessus).
Le fond, bleu sombre en cathodo, est un verre riche en Si et K bourré d'inclusions de microminéraux (rouge vif : hercynite ; vert : anorthite ; + mullite, parfois, avec de la cordiérite qu'on ne voit qu'au MEB)
Je montre un détail ci-dessous pour montrer que les plagioclases (anorthite) sont effectivement en bâtonnets, ce qui donne par endroits une bonne ressemblance avec la texture microlithique des basaltes, mais on est très loin du basalte demi-deuil des vielles collections de pétro.
Pas la moindre olivine en vue, pas de clinopyroxène, ces roches-la ne sont pas basiques...