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icarealcyon

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Tout ce qui a été posté par icarealcyon

  1. La photo de Gaël montre un probable broyon ou molette, c'est-à-dire une pierre formatée pour écraser le grain, souvent fabriquée dans du grès au Néolithique, et généralement de forme sphérique. https://fr.wikipedia.org/wiki/Meule_à_grains
  2. +1 avec PK67 bis pour crampon de crinoïde !
  3. Toutes ces anhydrites bleues bien cristallisées en présence de cristaux de calcite proviennent de Naïca, Chihuahua, Mexique.
  4. Le problème avec ce spécimen, c'est l'absence de conservation des tours intérieurs et la présence d'une cassure visible sur le dernier quart fossilisé, comme le remarque Pyb. Du coup, il est difficile d'évaluer ce qui dans l'allure générale relève effectivement de la déformation (pathologie) et de la cassure de coquille, car les 2 sont présentes sur ce spécimen. On remarque que le tour est dévié à partir d'une constriction. Les périsphinctidés montrent souvent des constrictions qui sont alors des structures normales, mais ici, c'est la seule visible, et elle est peut-être d'origine pathologique. Hé oui, les pathologies ont toujours existé ! Les ammonites n'étaient pas épargnées. On a de beaux exemples de gueules cassées sur ce fil : D'où j'ai tiré les photos suivantes d'ammonites de chez moi ayant dévié du droit chemin: Les animaux arrivaient à survivre avec des pathologies touchant l'axe d'enroulement de la coquille, même si la nage devait forcément s'en trouver affectée.
  5. Oui, le plus probable c'est azurite et malachite en enduits. La pierre ressemble beaucoup à un bois fossile, c'en est peut-être un ! L'imprégnation de bois fossiles par le cuivre est connue, en particulier au Permien.
  6. Oui, c'est relativement courant. J'ai sorti celui-ci après un épisode cévenol qui a bien attaqué des ravines. Il se situait à un confluent de 2 ravines, les 2 extrémités du bois ressortaient dans chaque branche de l'Y. Un autre, ailleurs, partiellement dégagé et laissé à l'abandon: Il y a de superbes bois fossiles, des découvertes anciennes, exposés au nouveau Musée de Mende. C'est fait, j'en ai fait don à mon association, il est désormais entre les mains des pros. Ce bois a certainement été enfoui très rapidement, pour que les animaux logés en-dessous ne soient pas désarticulés.
  7. Un ancien corps de ferme en ruine sur le Mont Lozère... Aujourd'hui, sauvé ! et de belle allure ... Une partie de la vue plein sud
  8. Chrysocolle (dans un wad -oxydes de manganèse noirs- ce qui expliquerait la faible densité) pour moi aussi ! Origine congolaise probable (Katanga)
  9. Les bois flottés des Terres Noires sont des éléments injustement négligés. Ils sont nombreux, de conservation souvent délicate. Ceux des schistes-cartons, moins pyriteux, posent moins de problèmes. Et pourtant, ces vestiges ont parfois beaucoup de choses à nous raconter... Moi ils m'intéressent beaucoup ! Comme celui-ci, qui comporte 14 fossiles de polyplacophores conservés sur le dessous (face au fond marin donc) , à priori en position de vie. un individu Un autre Ou ce petit bois flotté, littéralement emballé d'articles d'encrines. Cela nous rappelle le mode de vie de ces lys de mer qui se fixaient sur des flois flottés et s'y trouvent souvent associés dans les Terres Noires.
  10. C'est effectivement une partie de chambre d'habitation (non cloisonnée) d'une grande ammonite.
  11. Il s'agirait plutôt des sulfates ? C'est une observation que j'ai faite aussi. En tout cas, dans les mauvaises conditions de conservation qui provoquent la décomposition, c'est la croissance cristalline des minéraux nouvellement formés (gypse, mélantérite, soufre, etc...) qui est responsable de l'efflorescence, de l'augmentation de volume et du craquellement. Le rôle de certaines bactéries oxydantes comme catalyseur a aussi été souligné.
  12. Bonjour, la numéro 1 est certainement de la malachite avec azurite. Pour la 2, l'azurite ou la lazurite ne sont pas à exclure, la couleur est compatible mais il y a aussi la possibilité de la linarite, de la shattuckite... On ne voit pas bien la texture de surface. Elle est fibreuse, cristalline, massive ? Peut-être des tests... 3: ?? aucune structure reconnaissable 4: azurite et olivénite typiques de Cap Garonne, Var
  13. Oui, mais il y a peut-être ici une minéralisation encroûtante, qui pourrait expliquer l'absence de détail au niveau de la structure. Un exemplaire des Vaches Noires bien propre pour comparaison:
  14. idem pour moi ! Pleins de bons souvenirs ! Ayant habité Nice jusqu'en 1986, j'ai beaucoup fréquenté le Bédoulien du 04, mais c'est loin... et très peu d'ammonites pyriteuses de l'Aptien local ont survécu dans ma collection. Elles sont maudites ! J'ai rencontré beaucoup moins de problèmes de conservation avec les ammonites pyriteuses des Vaches Noires à 2 ou 3 exceptions près; pareil pour le Lias des Causses.
  15. +1 avec Elasmo pour Ctenostreon !
  16. Bonjour, il s'agit de fibres de rutile doré, en inclusion dans le quartz, d'origine très probablement brésilienne.
  17. Belle petite faune pyriteuse, bédoulienne a priori. Je propose les identifications suivantes: 3, 18, 19: Acanthoplites 2 et 4: Melchiorites 9 et 11: Eotétragonites 8: Argonauticeras 6: Cheloniceras 5, 7, 10: Salfeldiella Qu'en pensent les autres Géoforumeurs ? Plus personne pour s'intéresser aux faunes vocontiennes ? Un bon bouquin (en 2 tomes) Gérard THOMEL, "Ammonites" et "Ammonites du Sud-est de la France" J'ai brièvement fait partie de l'association des Naturalistes de Nice et des Alpes Maritimes, j'ai donc bien connu l'auteur qui était également à l'époque conservateur du muséum de Nice.
  18. Il existe de véritables géants dans le genre, peu communs mais pas rares non plus dans la zone à bifrons, les Salpingotheuthis, 29 cm pour celui-ci La partie postérieure du rostre est en fait un épi-rostre et c'est creux, donc systématiquement écrasé dans les Terres Noires.
  19. Une pie du Maghreb (pica mauritanica) ? Magnifique oiseau !
  20. Bulbul des jardins ? https://www.oiseaux.net/oiseaux/bulbul.des.jardins.html
  21. Je pense qu'il s'agit de plaques de Polyplacophores (des Chitons en français commun) , des géants d'après la taille de ces éléments. C'est le seul mollusque dont la coquille est composée de 8 plaques articulées entres elles. https://fr.wikipedia.org/wiki/Chiton_(mollusque) https://fr.wikipedia.org/wiki/Polyplacophora Bravo pour ces magnifiques trouvailles !
  22. Bonjour, les 2 du haut sont domériens, Passaloteuthis paxillosus, les 2 du bas: Youngibelus cf ohmdensis du Toarcien inférieur.
  23. Danburite pour la 1 ? Parce que la dureté n'est que de 5 pour l'hémimorphite, mais ça lui ressemble aussi.
  24. icarealcyon

    Echelle Stratigraphique

    Le relief des fonds sous-marins et la nature du fond (vases <sables >rocher) était bien sûr un élément très important, les fossiles étant, selon ce relief et indépendamment de leur nature, susceptibles d'être transportés sur des distances variables ou envasés plus ou moins vite après la mort de l'animal. C'est un critère pour les concentrations de faune éventuelles, mais pas le seul. Pour les ammonites, une période de dérive plus ou moins longue avant une sédimentation éventuelle devait être fréquente, sinon la norme. On a un équivalent actuel avec les 4 espèces survivantes de Nautiles. Après la mort de l'animal, ces coquilles flottent et se dispersent au gré des courants marins sur de très grandes surfaces océaniques, bien plus vastes que l'aire de peuplement effective. Tant que la coquille n'est pas percée, ou infiltrée par l'eau de mer, elle flotte et dérive, ce qui peut durer des années après la mort. J'ai par exemple une coquille de nautile actuel qui a dérivé suffisamment longtemps pour qu'une colonie d'anatifes et autres incrustants se soit développée dans la chambre d'habitation. Autre phénomène qui peut expliquer les concentrations mono-espèces d'ammonites: sur la base de ce que l'on observe chez les céphalopodes actuels, la saison de reproduction annuelle, suivie de mort en masse des mâles ou des femelles (selon des échéances distinctes), sachant que la plupart n'ont qu'une unique saison de reproduction dans leur vie.
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