icarealcyon

En effet, merci Kayou de l'avoir retrouvé ! il m'avait échappé parce qu'il traitait apparemment davantage d'éléments géomorphologiques que des cailloux à proprement parler, sauf dans ses deniers messages. Est-t-il trop tard pour raccrocher les wagons ? En attendant, s'il est possible de lire l'influence des vents dominants sur un spécimen qui a subi ce type d'érosion, que peut-on déduire de l'aspect régulièrement rayonnant de la surface des deux blocs figurant sur mes deux dernières photos ? Aucun vent dominant ici pendant des milliers d'années ? Contrairement à ce que j'ai écrit ce matin, il ne s'agit pas de 2 photos du même bloc, j'en ai bien photographié deux (d'une vingtaine de cm de long sur 7 ou 8 cm hors sol pour le premier, et une trentaine de cm de long pour une dizaine de cm dépassant du sable pour le second) , présentant cette structure rayonnante, sur le peu de surface de sol que j'ai pu examiner ! Donc je suppose qu'ils ne sont en rien exceptionnels. Hélas, mon récent séjour en Namibie se passait en compagnie d'astronomes et non de géologues, ce qui fut parfois frustrant pour moi, tant au niveau des possibilités d'observation que de la récolte de spécimens....J'en fus réduite à voler ces moments autant que possible. Et je regrette de n'avoir pas pu récolter l'un ou l'autre de ces" rayonnants" du fait de leur taille importante, de l'absence d'outils adaptés pour les dégager du sable dur, et du temps !

Bonjour à tous, je vous présente dans ce post des galets originaires de l'ancienne plaine alluviale de la rivière disparue Tsauchab, dont la surface a été sculptée et polie par les vents du désert. Je trouve le résultat tout à fait remarquable. Avant leur libération par l'érosion et leur sculpture, ces galets étaient pris dans un conglomérat gréseux bien visible sur la photo au couple de corbeaux-pies. Suivent: une photo aérienne du site, deux au sol, et les galets dont il est question (en place pour le plus beau -et gros- rencontré). Avez-vous des exemples d'érosion éolienne similaire ?

Bonjour, il s'agit plus précisément d'un Rhacolepis buccalis, un poisson osseux de l'Aptien ( Crétacé inférieur) de la formation Santana, Chapada do Araripe, État de Ceara.

Je copie tout ce que je peux en pdf, et je pourrai lire tout enfin à tête reposée (si c'est possible) hors connexion car je suis pour 15 jours en Namibie, pleine brousse ou désert et aucun accès internet

Ce n'est pas une météorite, elles n'ont jamais cet aspect. Par contre, je pense à une scorie de plomb médiévale ou antique, celles du Mont Lozère ressemblent fortement à votre échantillon et elles sont majoritairement datées du XIIè siècle.

Avez-vous fait le test de rayer du verre avec ces pierres, et, s'il est négatif, celui de l'acide chlorhydrique ?

Les terriers de bivalves , c'est une explication bien étayée dans cet article ! En effet, sur plusieurs de mes spécimens, ces structures "absorbent" littéralement la partie de l'insecte fossile qui se trouve sur leur axe de développement, sans aucune perturbation au pourtour: ni sur l'insecte, ni sur la forme extérieure du terrier: c'est creusé net et sans bavures, tête, ailes, pattes disparaissent comme "inclus" dans la structure "en massue" . Mais pour ce faire, il fallait bien que la résine soit déjà bien durcie à coeur, sinon il y aurait des distorsions, non ? sur ccomme le montrent bien les images suivantes: Quant au remplissage de ces structures, il est effectivement variable dans sa composition, généralement siliceuse , parfois calciteuse. A mon niveau, j'ai remarqué les difficultés quasi-insurmontables que l'on rencontre à polir ces zones et tout autour, à la main, à cause des rayures induites par la libération du contenu des terriers, aux grains plus gros que l'abrasif de polissage.

Les figures circulaires sont interprétées comme des figures de dissolution de la calcite en milieu acide à une époque contemporaine ou presque de la fossilisation. Ces figures circulaires peuvent s'observer sur des bélemnites, des bivalves calciteux ou bien sur les valves des brachiopodes (térébratules, rhynchonelles..) exposés à ce phénomène. Il semble que les vestiges originellement calciteux soient les seuls concernés.. Jamais si ils sont en aragonite !

Merci Gael pour ces précisions extrêmement interessantes, j'ai hâte de renter chez moi pour les lire sur mon ordi!

Bonjour, il s'agit probablement d'une pointe de rostre de belemnite..

En me relisant, je me rends compte que j'aurais dû preciser que les figures de Wittmanstatten sont le plus souvent présentes sur les météorites metalliques et mixtes et elles sont d'épaisseur variable . Elles peuvent être absentes s'il s'agit des rares ataxites ou des hexaedrites, mais il y aura alors des lignes de Neumann qui apparaitront sur la section polie traitée. Et de toute façon, le test du nickel s'impose en tout premier lieu pour distinguer une meteorite métallique. Ce ne sera pas encore une certitude sur sa nature veritable, qui demandera des analyses plus poussées mais une très forte présomption. Elles contiennent TOUTES du nickel.

Hé bien moi, désolée, mais je ne trouve pas que les Chelyabinsk présentées puissent être confondues de près ou de loin avec ces "fausses météorites" ! Bien sûr, sur simples photos, on peut difficilement rendre précisément certains détails qui sont pourtant déterminants: aspect, répartition, taille des grains de ferro-nickel, et des sulfures, et bien sûr les fameux chondres, qui sont parfois difficiles à repérer sur une section non polie, d'autant qu'ils ont rarement été préservés intacts dans la météorite de Chelyabinsk (type LL5 donc très choquée). Il y a aussi, bien visibles sur mon spécimen cassé, les veines de choc qui sont remplies de verre noir (maskelynite) et non des fractures ouvertes. Mais tous ces détails sont, clairement, totalement absents de toutes les fausses météorites montrées par LANATURE : Le mieux, pour les reconnaitre, c'est d'avoir en main des vraies, de tous types et de tous degrés de terrestrialisation. Les plus oxydées étant les plus difficiles à déterminer. En voici une autre, 100% authentique celle-là aussi, et d'un type rare (bencubbinite): Gujba, une carbonée très riche en métal ! De même, en cas de doute à l'examen visuel, les météorites métalliques nécessitent avant tout le test de présence du nickel, et aussi, on peut révéler sur une section polie les figures de Wittmanstatten. Et une carbonée CV3 (type Allende): là on voit bien les chondres et les inclusions réfractaires dans une matrice noire.

Oui, il faudrait avoir une vue de face bien nette des 2 terminaisons !

Bonjour, je dirais une tourmaline brésilienne ancienne, à cause des cristaux montrant le sommet plat du prisme et la cristallisation de l'albite en crêtes, et surtout la taille de ces cristaux ! En tout cas magnifique spécimen ! Félicitations !

Voici les meilleures photos que j'aie pu prendre cet ambre birman orange qui contient deux inclusions en forme de touffes, impossibles à identifier à ce jour: une foncée et une claire, de même structure irrégulièrement ramifiée, évoquant un duvet d'oiseau, mais l'organisation des "ramifications" ne semble pas confirmer pas cette impression... Les 2 sont parfaitement nettes à la bino, seulement il m'est impossible de bien capter la touffe claire avec juste mon petit Lumix en mode macro. Taille de l'ambre: 13 X 9.5 mm.

Cela pourrait-il-être un cystoïde présentant le haut du calice vu de face dans ce nodule ? L'aspect des rayons est très remarquable! Bien que datant de l'ordovicien supérieur, voir, à titre de comparaison, le genre ascocystites . Ce n'est qu'une suggestion, et peut-être une piste ! En tout cas, très belle trouvaille !

La météorite est tombée à une quarantaine de kilomètres à l'ouest de Chelyabinsk, les plus gros fragments ont étés remontés du lac Chebarkul. Voici un zoom bien net sur 2 de mes pièces: une complètement couverte de croûte de fusion (14 g), et une cassée en deux (11g) qui révèle un intérieur de typologie non fondue (couleur de fond claire, d'autres sont très foncées -impact melt- ou mêlent ces 2 types. Je pense qu'il est impossible de confondre ces météorites avec des résidus fondus (même de l'espace !) une fois qu'on sait à quoi elles ressemblent. Les Russes ont pu les retrouver par milliers.

Si j'étais à la place de la guêpe, devoir trimballer un mastoc inerte de 100 kgs en le tenant par un bout entre les dents tout en grimpant un mur vertical à reculons, je n'assurerais pas trop... Une énergie et une force phénoménale, ces petites bêtes.

Qu'est-ce qui est arrivé à ce brachiopode ? Un remplissage complet de calcite ? Pour moi cette falaise des Vaches Noires est "the" gisement, incomparable, inégalable, irremplaçable...

Là, c'est une guêpe prédatrice qui a déjà piqué son araignée pour la paralyser et qui la trimballe vers son nid où elle servira de nourriture à ses bébés dès éclosion. Ces guêpes maçonnent des nids avec de l'argile ,durs comme du ciment, et elles stockent les araignées à raison d'une par loge.

Moi, j'adore les beaux yeux rouges orangés des crapauds. J'en ai un aussi qui vient parfois au jardin, mais comme les hérissons, il vit dangereusement avec tous les pesticides répandus alentour (pas chez moi !!!) Avec une pensée pour les forumeurs arachnophiles et arachnophobes, voici une illustration de la loi du plus fort qui, je pense, ne les laissera pas indifférents

Voici quelques pièces découvertes dans les pegmatites des monts Erongo à la fin des années 2000: des tourmalines noires à double terminaison à trois faces, de la ferme Davib Ost; très difficile à rendre en photo, ce noir à la fois absolu et miroitant ! -1/ spécimen de 10 X 7.5 cm; -2/ flottant de 55 X 40 mm -3/des prismes d'aigues-marines, d'un bleu très soutenu, associées au schorl, avec recouvrement d'opale hyalite très fluorescente en vert : spécimen de 10 X 9 cm; -4/un "gitterquartz" issu de la Diesel Pocket, Hohenstein : épitaxie de quartz fumé (recouvert d'opale hyalite fluo) sur un cristal d'orthose disparu (11 X 4 cm) ; -5/un autre "gitterquartz" avec feutrage de tourmaline noire, tout autour et en inclusion, 70 X 51 mm. Je vais en Namibie dans une quinzaine de jours. Avez-vous eu connaissance de nouvelles découvertes minéralogiques dans ce pays aux millions de merveilles ?

Même association, Hohenstein, Erongo (65 X 50 mm): aigue-marine, shorl sur orthose, avec en plus de l'opale hyalite hautement fluorescente en recouvrement (luminescence déjà perceptible en lumière visible). Qu'est-ce qui cause ce phénomène ? Présence d'uranium ?

100% fait maison ! Mon petit matériel: scie lapidaire Lortone TS10, touret à meuler, moteur suspendu de bijoutier, mèches diamantées tous calibres, polissage au papier carbure de silicium. Ce serait 100% fun si ça ne produisait pas autant de poussière au touret et au moteur suspendu, car pas d'eau ! J'ai aussi fait des essais de sculpture, mais pour ça je préfère la fluo de St Laurent-les-Bains qui clive beaucoup moins et offre de somptueux tons de vert.

Deux autres spécimens birmans de tourmaline rose-rouge : 45 X 35 mm et 39 X 27 mm. Sur certains cristaux, le sommet plat du prisme présente de la corrosion et des recristallisations. L'autre sommet est toujours rouge-rose sombre. Tourmaline, Birmanie. Tourmaline, Birmanie.