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jjnom

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Tout ce qui a été posté par jjnom

  1. Oui, ça fait penser au récif de St Germain de Joux (Kimmeridgien) où la liste des coraux est bien longue. Pour Columastrea, ça n'ira probablement pas car c'est un genre crétacé. Les coraux, c'est souvent casse-g... mais regardes du côté de Stylina peut-être.
  2. J'ai l'impression que tu n'e pas plus sur que ça de ton Aalénien. Je me trompe? Déjà, pour Haplopleuroceras, on n'a trouvé qu'un seul exemplaire dans toute la région lyonnaise, c'était un H. subspinatum, espèce tricarénée, à La Verpillière. Zone à concavum, Aalénien terminal. Ensuite, comme l'a écrit Bathollovien, tes spécimens 5 et 6 font vraiment penser à des Pleydellia (zone à Aalensis, Toarcien terminal). Sous genre Cotteswoldia probable car le mur ombilical semble peu prononcé. Pour les 2 dernières photos, il faudrait que tu essayes de dégager l'ombilic. Y avait-il, au même niveau, beaucoup de fossiles d'autres types de mollusques?
  3. Pour te faire une idée de L. comptum et de sa variabilité: Normal, quelque part, les Leioceras de la base de l'Aalénien peuvent être considérés comme les successeurs des Pleydellia du sommet du Toarcien Mais reste à s'assurer que tu (enfin, ta mère) étais bien dans l'Aalénien inférieur parce que tes exemplaires présentent des ombilics bien larges et peu profonds...
  4. Bonsoir. Si tu es certain pour la zone à opalinum, tu n'as guère le choix qu'entre 7 genres et sous-genres (hors Phyllo et Lyto). Dans les 7, je ne vois guère que Leioceras qui puisse cadrer et notamment L. comptum. Mais il se trouve que cette espèce présente de nombreux morphotypes. En fait c'est peut-être plus un groupe qu'une espèce, donc pas facilement reconnaissable.
  5. Pour l'instant tout concorde avec l'Aalénien local: secteur de la découverte, carte géol, nodules, forme des nodules, couleur. Plateforme continentale, domaine dauphinois, juste à l'Ouest du massif du Mont Blanc. Manque une photo. A part ça? Ce n'est pas ce qui m'intéresse en priorité mais bien plus le côté évolutif. Comme déjà dit, vu le nombre d'études (et leur diffusion) sur les éponges jurassiques, on aura bien de la chance si quelqu'un réussit à trouver la bonne étiquette.
  6. Réponse à Bocayou: C. diadema n'a pas l'air de jamais dépasser les 3 cm. Par ailleurs, peu probable qu'un fossile de l'Ordovicien soit repris dans la sédimentation de l'Aalénien. Sinon, on va arrêter de chercher un nom à cette éponge car c'est un groupe d'animaux qui a peu été étudié. Si on trouve beaucoup de docs sur les éponges crétacées, époque faste pour ces animaux, par contre il y a peu de choses sur celles du Jurassique. Si un nom particulier a été donné à cette bestiole, on aura bien de la peine à le trouver sans dénicher le spécialiste (s'il en existe un) qui va bien. J'aurais bien aimé sortir de la paléontologie de tiroir pour discuter de la valeur de la notion d'espèce dans un groupe à évolution très lente, voire nulle. Mais bon, ça n'est peut-être pas l'endroit pour ça. Gag: l'inventeur du nom d'Halliroha costata, Mr Lamouroux, en 1821, avait placé cette espèce dans les coraux et l'avait déclarée du Jurassique. Sa description aurait tout aussi bien pu convenir à Caryospongia qu'au fossile de Megève. En ce qui concerne la stratigraphie, les éponges sont de bien mauvais fossiles car elles évoluent pas ou peu au cours des temps géologiques. Beaucoup d'éponges fossiles sont décrites dans le Crétacé supérieur, une époque où les conditions écologiques devaient leur être favorables. Et donc beaucoup d'espèces se trouvent cantonnées à cette période là. Mais, parfois, on se rend compte que les racines d'un genre peuvent être beaucoup plus anciennes qu'on ne le pensait. Ainsi, Ventriculites était considérée comme exclusivement crétacée jusqu'à ce qu'on en trouve des traces dans le Jurassique sup. http://geologie-alpine.ujf-grenoble.fr/articles/GA_1940-1942__23__143_0.pdf Aujourd'hui, on considère que le genre a démarré dès le Lias. On connaît aussi des groupes de Spongiaires qui existaient au Primaire, qui ont disparu pendant tout le Jurassique et sont réapparus au Crétacé... La Paléontologie est un livre auquel il manque beaucoup de pages!
  7. Et pourquoi pas? Une hypothèse, ça se valide ou ça s'invalide. Et si le fossile de Megève n'est pas une H. costata dans tous les détails, ce pourrait fort bien être un individu faisant partie de la phylogénie de l'espèce cénomanienne. Il y a une autre éponge qui s'appelle Caryophylla diadema qui ressemble aussi pas mal et qui appartient comme H. costata aux Lithistides: Et là, c'est carrément le grand écart, la bête provenant de l'Ordovicien (-485 -443 MA)! Survivance? Evolution lente? Convergence? Curieux de constater que cette morphologie ait été conservée ou soit réapparue plusieurs fois au long de quelques 400 MA dans ce groupe des Lithistides.
  8. Merci d'avoir résumé la problématique Et oui! Et c'est peut-être bien là l'intérêt de la trouvaille! On n'a pas de fossile du groupe des Coelacanthes depuis 70 MA et pourtant, ils existent encore... As tu un candidat plus probable ou plus ressemblant que H. costata et Aalénien compatible?
  9. Ca pose quand même un problème (les fossiles, pas les champignons) Cette description et l'ammonite présentée cadrent bien avec les schistes à nodules de l'Aalénien:-174 - 170 MA Au Jaillet, il n'y a que de l'Aalénien selon la carte géologique. Or Hallirhoa costata est une éponge bien connue mais dans le Cénomanien: -100 -94 MA Et pourtant, ça semble bien être cette espèce. Et le fossile semble bien être contenu dans un de ces nodules à bord effilé... Le chemin pierreux pourrait-il être en fait un chemin empierré avec des matériaux provenant de je ne sais où? Si non, va falloir se demander si l'espèce n'est pas beaucoup plus ancienne qu'on ne le pensait.
  10. Ca me fait beaucoup penser au Spongiaire Hallirhoa costata. Ce serait intéressant de localiser la trouvaille sur une carte géologique. Enfin, si ce n'est pas divulguer le coin à champignons...
  11. Oh, là, là… Pas de quoi en faire une tartine. Il aurait suffit que la demande arrive sur un forum de bricolage et ce sujet serait clos depuis longtemps. Bon, exit le granit. Personne n'y croit et ça n'en est pas. Après: poudingue (ou pudding stone). Non plus: les éléments ne sont pas arrondis. Ensuite: brèche? Dans la mesure où les éléments sont anguleux, why not. Mais pouvez vous imaginer dans quel contexte la nature aurait pu fabriquer ce genre de chose avec 2 granulométries très différentes, bien superposées et des matériaux aussi divers tout en réussissant à ménager une surface bien plane? En rêve... Allez plutôt sur GG et tapez "moquette de pierre" ou "moquette de marbre". Vous comprendrez comment on peut facilement arriver au type de produit que vous avez trouvé. Juste des éléments de démolition d'un sol de terrasse et balancés à la rivière plutôt qu'à la déchetterie.
  12. Rien trouvé à ce sujet. Y avait-il un seul site de traitement ou de multiples clients? Peut-être une source d'infos du côté du musée Wolframines?
  13. Pour en faire un Céphalopode, on a besoin de reconnaitre une segmentation par une succession de cloisons et l'existence d'un siphon. Admettons que la segmentation soit masquée en surface mais y a t'il la trace d'un siphon sur l'extrémité montrée à la photo 2? La mise au point ne permet pas de s'en assurer. Un bon point est que cette extrémité semble convexe comme les cloisons de Nautiloïdes.
  14. Effectivement, c'est curieux. Le minerai était uniquement concentré sur place (Le Mazet) puis était évacué par la gare de Louroux de Bouble. Le minerai du secteur était de la wolframite, le filon du secteur de Ste Barbe étant du type hubnerite, relativement riche en Mn. La présence nette de Mn dans ces résidus pourrait confirmer qu'ils ont bien un rapport avec la mine de Ste Barbe. Par contre, pour le Ca, il doit être exotique. L'encaissant est du quartz ou des micaschistes et quand il y a des feldspaths plagioclases, c'est de l'albite...Et Ok que Si et Al devraient être présents. Un lien au sujet de l'exploitation et du traitement du minerai sur le site: https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9764511x/f3.image.texteImage
  15. 3,2 est plutôt un maxi pour un basalte. 3 est plus typique. Basalte ou dolérite, c'est la même chimie. Le premier a une texture microlithique, l'autre une texture microgrenue. Le léger magnétisme cadre bien aussi avec ces roches qui contiennent souvent un peu de magnétite. Si on zoome sur les fragments après passage du marteau, on observe pas mal de minéraux de couleur vert pâle qui pourraient bien être des feldspaths plagioclases en cours d'altération. La surface extérieure me semble plus granuleuse que celle que présenterait un basalte. J'irais plus vers dolérite que vers basalte. Rien qui ne soit incompatible avec une origine terrestre.
  16. Objet massif, aucun minéral visible, et une couche de quelques millimètres à plusieurs centimètres de matière vitrifiée sur certains spécimens. Rédigé comme ça, ça peut tout aussi bien correspondre à un résidu de métallurgie. Le basalte est utilisé comme ballast, tout comme les résidus de métallurgie, mais, en général, pour des raisons de coût, les origines locales sont privilégiées. Comme tu le dis, pas de basalte dans la région. Par contre de la métallurgie, on en a eu beaucoup... Allez: photos et densités. Ca devrait aider.
  17. La porosité peut être une partie de l'explication au problème de la densité. Peut être une autre partie dans la densité du verre dans lequel baigne les cristaux (et il semble que le verre soit assez abondant sur la photo 6). Le verre devrait logiquement être plus riche en silice et donc moins dense. Pour ce qui est des formes de la fayalite dans les scories, c'est bien plus varié que dans les roches: tablettes, pyramides tronquées, queue d'aronde, …. Ch Nicollet a travaillé sur le sujet mais plutôt sur la forstérite en fonction du gradient de refroidissement et du degré de surfusion. Une image trouvée sur le web, d'une fayalite en tablette d'une scorie de Lauthental (Allemagne).
  18. Pour moi, ça coince sur la densité. Prenons le bas de la fourchette avec 40% à densité 4,4: le reste devrait être 60% à densité moyenne 2,9. Ca, c'est jouable; mais ces 60% là se verraient comme le nez au milieu de la figure…. Fourchette haute avec 85% de fayalite: l'objet devrait avoir au moins une densité de 4. C'est quand même gênant, pour un article scientifique, de se contenter de donner uniquement des fourchettes. Figurer les analyses complètes de 3 ou 4 exemplaires n'auraient pas été une mauvaise idée. Et c'est ça qui m'épatate. Le Ca va bien pour baisser les densités. Or, ici, il a l'air de briller par son absence. Là, on ne s'est pas compris. Le lien voulait juste montrer que la forme habituelle d'un cristal d'olivine (entre autres d'une fayalite), ne cadre pas avec la forme des minéraux rectangulaires. Maintenant, le refroidissement très rapide d'une olivine peut-il aboutir à un résultat tel que la face (010) serait hyper représentée par rapport aux autres?... Même si c'est un épiphénomène, ça me titille la curiosité. Ces cristaux sont-ils tous tabulaires ou ont-ils parfois une forme de prisme à base carrée? Allez, bonne nuit, M'sieur mr42.
  19. Les collines sous-vosgiennes, c'est souvent un patchwork de Trias gréseux (Buntsandstein) et de Trias marno-calcaro-dolomitique (Muschelkalk). Sur la première photo, la pierre qui a attiré l'œil de Kadamonra repose sur un grès rose typique mais ne me semble pas être elle-même un grès. En fait, je pense fortement que c'est un échantillon qui provient du Muschelkalk. A voir le débit de la roche et l'existence au sein de la roche du même phénomène que celui observé en surface, je pense plutôt à quelque chose d'assez contemporain de la formation du sédiment. Genre circulations générant un treillis induré et dissolution ou lessivage entre les lames.
  20. Superbes photos de cristaux squelettiques. Les voir en lame mince, c'est une chose, en 3D, c'en est une autre. Ce type de cristal et ceux disposés en gerbe sont les signes d'un gradient de refroidissement très fort. Quelques interrogations. La fayalite est fréquente dans les scories mais elle présente une densité de 4,4, loin des "3,4 à 3,5 pour les plus compactes". On a certainement ici de l'olivine riche en Fe qui cristallise en gerbes mais est-ce vraiment de la fayalite? Le groupe des olivines est vaste… Ou sinon, il devrait y avoir une partie importante de l'échantillon sous forme d'un autre minéral bien moins dense. A ce sujet, la forme des cristaux présentant des faces rectangulaires ne cadre pas bien avec celle de la fayalite. Voir ici: http://opticalmineralogy.blogspot.com/p/blog-page.html Un p'tit coup de spectro pour voir du côté de Ca et Al (pas d'analyse des scories cristallisées dans l'article)?
  21. Ca ressemble pas mal à ce qu'on peut voir du côté du Granatkogl au Tyrol autrichien: des micaschistes à grenats. De bonne chance que la paragénèse soit assez similaire et que les cristaux noirs allongés soient des hornblendes.
  22. Le souci avec les graptolites, est qu'ils ne sont pas toujours faciles à photographier... Ci après quelques photos anciennes d'échantillons de Chalonnes (49) déterminés par un spécialiste portugais. On ne dira pas que c'est ce qu'il y a de plus beau, mais ça montre au moins la diversité des organisations de ces animaux Cephalograptus tubularis Aéronien Lituigraptus et Pseudoorthograptus ou Pseudoplegmatograptus Aeronien Normalograptus, Neodiplograptus, Demirastrites triangulatus Aéronien Oktavites spiraliformis (et Lituigraptus) Telychien Stimulograptus sp. Telychien
  23. OK pour fougère fossile en provenance des mines du Nord-Pas-de-Calais. A Doullens, c'est totalement exotique (remblais?). On a de la peine, même en zoomant, à bien distinguer la nervuration des pinnules mais je la devine très oblique par rapport aux bords. Ca en ferait donc plutôt un Neuropteris.
  24. Vus ce mois d'Aout, dans une vitrine à l'office de tourisme de Bozouls: quelques classiques aveyronnais. Quartz et Torbernite d'Entraygues s/T, Fluorine de Valzergues et Goethite de Le Keymar. Les pièces font de 10 à 15 cm de hauteur.
  25. Bien probable que la Garonne y soit pour quelque chose mais pas besoin de remonter aux Pyrénées. Voir du côté du Blayais et du Medoc. La mer aussi a pu apporter son lot. Les calcaires éocènes sont le substratum de Cordouan.
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