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Bourse minéraux à Paris, avec fossiles et gemmes.
Bourse minéraux et fossiles à PARIS

Lucailloux

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Tout ce qui a été posté par Lucailloux

  1. Merci pour ce reportage sympathique !
  2. Jolies cargneules, c'est sur la coupe de la route ? C'est là qu'il y a le banc de brèches dans l'Hettangien... Jolies déformations de sédiments souples (?).
  3. Le tour de France d'un géologue (François Michel), il est sympa celui-là et m'a paru dénué de toute futilité trop technique, bref c'est un ouvrage de vulgarisation plutôt accessible.
  4. Les équivalents anglais sont les adjectifs steep/gentle (steeply dipping / gently dipping), largement utilisés en structurale par exemple. La racine de gently est bien française et provient de gentil, comme quoi... https://www.etymonline.com/word/gentle
  5. Rejeter la faute sur l'auteur c'est une réaction d’orgueil de la part d'un lecteur qui n'a pas pu comprendre et ne veut pas s'en donner la peine. Le résultat d'un savant mélange de déni et de malhonnêteté intellectuelle. "Et pourquoi en maths on utilise des lettres grecques ? Ah salauds de grecs, ils nous volent notre identité franchouillarde ! Et pourquoi en informatique le codage ne se fait-il pas en bon français ? Pour détruire notre patrimoine linguistique bien sûr ! Il parlent tous anglais, c'est un complot mondial contre le français évident ! Aux armes, patriotes ! Partons en croisade contre les locutions étrangères !" Bon, j'arrête là, mais voilà ce que m'inspire certaines réflexions sur ce fil de discussion. Dans la terminologie scientifique, en géosciences du moins, se côtoient des termes aux racines latines, germaniques, slaves, arabes... Il faut vraiment méconnaître leur richesse étymologique pour tenir ce genre de raisonnement.
  6. C'est une vision passéiste des choses qui nous est présentée ici... De nos jours, les articles scientifiques, publiés dans des journaux internationaux dont le format n'est plus seulement physique mais aussi numérique, sont diffusés dans le monde entier par le biais d'internet. C'est en toute logique qu'ils sont rédigés en anglais. La communication, en aboutissement du travail de recherche, se fait en anglais à l'oral comme à l'écrit, sauf dans les rares cas où l'audience est exclusivement francophone. Il existe même des formations françaises dans lesquelles l'enseignement se fait à 90% en anglais. En résumé, le problème de l'anglais en sciences n'en est pas un. Au contraire, ne pas pratiquer cette langue c'est : - en tant que consommateur d'information, se priver de presque toutes les connaissances scientifiques de pointe disponibles (plus ou moins librement) sur internet ou dans les livres - en tant que producteur d'information, apposer des barrières linguistiques (et donc géographiques, idéologiques, etc...) à ses communications (fortement contre-productif). D'autant que non, le français n'est pas plus adapté que l'anglais en sciences, au contraire ; l'anglais permet de créer facilement des termes précis et concis à partir d'un ensemble de termes préexistants et sa grammaire très simple et flexible permet de faire ressortir les mots utiles, porteurs d'information (point de vue personnel). Il existe aussi de très nombreux termes techniques anglais qui n'ont pas d'équivalent en français, d'autres fois encore les traduction françaises douteuses induisent le lecteur en erreur... Bref parfois il vaut mieux ne pas traduire plutôt que de massacrer l'information en francisant tout. Quant à la critique du travail fini, on la connait facile et on espère que son auteur est au moins détenteur d'une thèse pour se la permettre.
  7. Alors c'est un autre carbonate comme la dolomite, qui ne réagit pas autant à l'acide que la calcite.
  8. Très jolie sur sphalérite !
  9. La calcite a 3 plans de clivage dont les intersections forment une maille rhomboédrique. C'est une bonne façon de la reconnaître.
  10. Intéressant ce double jeu inverse et décrochant. Je l'ai vu sur des failles normales dans les zones internes mais pas sur des inverses... Ah mais je connais cette thèse !
  11. Dans le silex (calcédoine) il peut y avoir de l'opale (CT), qui n'est ni plus ni moins qu'une forme courante de silice amorphe et hydratée. Elle se présente sous la forme de sphérules micrométriques à millimétriques dans le silex, mais j'imagine que ça peut être plus gros. Pour ce qui est de la valeur, on distingue deux types d'opales : - les opales précieuses diffractent la lumière (opale-AG), ce qui les rend chatoyantes - toutes les autres sont des opales "communes" trop opaques ou trop peu colorées pour qu'elles soient intéressantes en bijouterie ou collection.
  12. Le carbure c'est très dur mais fragile ; ça ne s'use pas mais casse facilement si le coup est mal porté contrairement à l'acier qui est beaucoup moins rigide. Il faut taper bien droit !
  13. Je crois pas qu'on sache faire...
  14. Ok, alors je crois que tu as tous les éléments pour conclure sur la nature de cette roche (no 3) et répondre à la question.
  15. Salut, d'accord avec tes déterminations, sauf pour les muscovites qui seraient plutôt des phengites (mais c'est du détail) et j'ai l'impression de voir une grosse amphibole (ou biotite?) dans le coin supérieur droit de la dernière photo. Pareil pour le granitoïde, vérifie la différence entre les amphiboles et les pyroxènes. Pour le contexte tu devrais pouvoir te débrouiller avec internet ou les bouquins de pétro ; où trouve-t-on ces roches ? Astuce : pas dans la lithosphère océanique...
  16. +1 vu les sections et je crois avoir vu un clivage à 90°... Et l'encaissant on dirait un joli gabbro/diorite. C'est pas des filons de quartz mais des pegmatites (anorthosites) ?
  17. Oui je parlais bien du caillou de @Simon-Pierre.
  18. Le pire c'est qu'il y en a du jadéite ! Mais alors ça ressemble pas du tout à ça. Non ça c'est probablement une péridotite serpentinisée, on devine quelques pyroxènes 'bastitisés', ultimes reliques de la paragénèse mantellique avec le spinelle et la magnétite, suffisamment présente pour accrocher aimant ou aiguille de boussole. C'est pas une météorite, au contraire, ça vient plutôt des profondeurs de la lithosphère !
  19. @boc21 Merci pour ce conte historique d'une comtesse berrichonne, illuminée par la grâce des algues rouges au pays des fruits rouges. J'ai bien rigolé !
  20. Je connaissais pas le terme de lentille tectonique. http://www.structurotheque.u-psud.fr/picture.php?/749/category/218 Par ici on appelle ça des navettes... Et ça, pur bonheur pour le fil des plis vus depuis le ciel ! http://www.structurotheque.u-psud.fr/index.php?/category/41
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