Autorisé !, une bonne partie de ce qui peut rapporter du pognon aux multinationales et au club fermé des ultra-riches. D'où les non respects (tout ce qu'il y a de plus officiel) des limites de parc pour installer des télésièges. Bon j'ai fait mon beauf, je suis content. Nous on pourra jamais attaquer un état pour entrave à notre activité devant un tribunal privé dirigé par des collectionneurs de minéraux. Bon on va pas trop exagérer, j'ai croisé les contraintes environnementales de la ligne LVG vers Angoulème, les Directeurs de Travaux en terrassement sont devenu incollables sur le sonneur à ventre jaune et le vison d'Europe (dont ils ne comprennent pas toujours la propension à coloniser des ruisseaux sortant de zone industrielle!)
En fait, on navigue toujours à la marge, exemple, l'accès à Vénachat (terrain pas ancienne carrière !) était toléré (c'était un bois avec des pistes et des talus pas trop pentus). Un brave monsieur (paix à son âme !) se laisse prendre par la fièvre de l'héliodore, creuse, creuse, sous-cave, pas de chance en plus sous un bloc de plus de 100 kgs et meurt écrasé dans le trou. Interdiction totale (argumentée, cordiale et compréhensible) par le propriétaire (AREVA) avec qui la SGL entretenait et entretient toujours un dialogue constructif. Je me demande si avant on était pas même en autorisation possible.
Sortie autorisée à la carrière de Creuzewald (en Beaujolais), pour quelqu'un qui connait un peu la géologie des carrières, zones faillées assez instables, gradins assez hauts, mais très courts (pas de possibilité de replis en cas de chute de blocs du front de taille. Allez donc expliquer ça à quelqu'un qui n'a jamais vu un départ de bloc du haut d'un gradin. J'ai passé quelques heures à me dire "pourvu que ça parte pas !", d'autant qu'il y a des zones pratiquement pas dangereuses et tout à fait fréquentables dans la carrière. Autorisations disponibles jusqu'à ce que.........
J'ai connu la grande époque du "tout protection" sur les 80 km2 du sîte de l'astroblème de Rochechouart, on en était à virer celui qui ramassait un caillou dans un tas d'épierrage de champ, mais on ne pouvait pas faire grand chose pour un propriétaire d'affleurement qui utilisait des "shatter cones" pour empierrer son chemin. Bon à la base, faut dire que il y a eu des benêts qui, plutôt que ramasser des pierres dans les champs ont démonté des murettes dans les villages. Du coup, on a vu fleurir sur e-trucs des petits bout d'impactites vendus 15€, toujours ramassés "avant la réserve", vous vous rendez-compte ? toutes les maisons sont construites avec ! il y en a plusieurs km3. Maintenant on a protection intégrale de microsites définis par leurs parcelles cadastrales et surveillance des travaux sur le reste de l'emprise. C'est beaucoup plus simple et rationnel et la dernière fois que j'étais sur le site avec les intervenants de la Réserve, j'ai trouvé l'ambiance apaisée, ce qui allait à tout le monde.
Bon, c'est pas très cohérent tout ça, m'en vais corriger mes copies en retard, moi.....
Serge