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Géologie médiévale en Basse Auvergne


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Dans certaines régions il est assez facile de concilier histoire, art et géologie. Ce sont celles où les monuments de l’époque romane (11°-12° siècles) sont encore bien représentés. Pourquoi l’époque romane ? Par ce que les transports étaient alors onéreux et incertains. On privilégiait alors les matériaux locaux qui reflètent bien la diversité (ou l’uniformité) des ressources du secteur. Exemples en Basse Auvergne.

La grande fosse de la Limagne sépare le socle en 2 tronçons : à l’Est celui du Forez et à l’Ouest celui ayant vu apparaitre les Monts Dore, le Sancy, le Cantal et la chaine des Puys. Une tranche de sédiments entre 2 surfaces de granites percées de volcanites.

En ce qui concerne la plaine de Limagne, commençons par l’église St Austremoine d’Issoire. Peut-être le plus beau chevet d’église romane d’Auvergne (fig 1). Seconde partie du 12° siècle.

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Sa chaude couleur blonde est due à l’utilisation d’une roche sédimentaire fréquente en Limagne : l’arkose. Un grès quartzeux, daté de l’Oligocène, contenant une part importante de fragments de feldspaths.

L’église semble très homogène sur le plan des matériaux. Dans le détail, c’est moins vrai. Le relevé pierre à pierre montre en fait 3 arkoses différentes : blonde, grise et rosée (différentes carrières ?) mais aussi du calcaire dans les parties hautes du mur Nord. Calcaire également Oligocène (fig 2).

Ces différences de teinte ou de matériaux sont bien utiles aux archéologues pour reconstituer le phasage de la construction.

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Cette église fait partie des 5 églises romanes majeures de Basse Auvergne et on pourrait la qualifier de type d’église de Limagne de par ses matériaux : que du sédimentaire. A part les marqueteries de pierre : blanc du calcaire, noir du basalte ou d’une trachy-andésite et marron des tufs ou brèches basaltiques.

A quoi ressemble cette arkose ? La voici dans les parements de l’église de St Saturnin, une autre église romane majeure, juste en bordure Est de Limagne, au NW d’Issoire. Les cristaux blancs de feldspath se repèrent facilement.

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L’église se trouve sur une butte au pied de laquelle se trouve le village médiéval, ceinturé de son enceinte défensive. Voici la porte dite des boucheries (fig 4):

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Au sol, un pavement moderne de granit à gros feldspaths (fig 5).

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Le côté gauche de la porte montre les matériaux du secteur :

-        Le boute-roue ou chasse-roue, maintenant brisé, est en basalte, probablement originaire des Monts Dore

-        La plupart des pierres sont réalisés dans un calcaire local, le calcaire de Chadrat. C’est un calcaire Oligocène qui est le résultat d’une intense activité biologique : ce sont en fait des stromatolithes.

-        Quelques blocs sont en arkose

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Pour en savoir plus sur le calcaire de Chadrat : https://planet-terre.ens-lyon.fr/image-de-la-semaine/Img527-2016-03-28.xml

 

Un des sites d’extraction de l’arkose est le village de Montpeyroux (Nord d’Issoire, en bordure de l’autoroute A75) où l’activité s’est poursuivie jusqu’en 1935. Il n’était alors plus produit que des meules de moulin.

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A proximité, cette ancienne activité est remémorée par une exposition de meules et d’outils. Désolé, le verre n’est pas spécialement anti-reflets.

 

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L’arkose extraite à Montpeyroux et d’autres sites a été le matériau de choix pour les églises romanes de Limagne. Pour n’en citer que quelques unes : Notre Dame du Port à Clermont-Ferrand (autre église majeure), Culhat, Mailhat, Royat, Moissat, Glaine-Montaigut, etc…etc… Dans la tour porche de l’église de Mozac (10°) ou dans le mur d’enceinte gallo-romain de Clermont-Ferrand, sont insérés des éléments de constructions antiques taillés dans l’arkose.

Issoire est à 13 km de Montpeyroux et Saint Saturnin à 14 km

On s’enfonce vers l’Ouest en direction  des Mont Dore par la vallée de la Couze Chambon pour arriver à St Nectaire. Autre église romane majeure (fig 10). Seconde partie du 12° siècle.309766172_Fig10.JPG.3824495abdf866935176c9abc6325e7d.JPG

 

Le village se trouve à 24km de Monpeyroux , déjà trop loin pour monter une importante quantité d’arkose par cette vallée. On a préféré utiliser des matériaux plus locaux. De fait elle est principalement constituée de trachy andésite claire mais on y trouve aussi des tufs basaltiques surtout dans les parties hautes (fig 11-12-13).

 

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A certains endroits des tours occidentales une roche nettement plus claire apparaît : la pierre de Farges du nom d’un hameau proche de St Nectaire. C’est probablement une ignimbrite rhyolitique qui fait partie de la grande nappe de projections liée à l’effondrement de la caldeira de la Haute Dordogne. On pourra toucher cette pierre plus loin à Chambon sur Lac.

Poursuivons vers l’Ouest. Voici Murol et le château de Guillaume de Murol. Il est implanté sur un témoin d’une coulée de basalte ancienne (Miocène). C’est un exemple de relief inversé (fig 14).

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L’enceinte extérieure est constituée de blocs de basalte aphyrique. Certains montrent des altérations en boules. Les parties altérées, graineuses, se sont formées à l’occasion de fissures (fig 15).

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On repère facilement les pointements de basalte en place dans les murailles et le glacis (surfaces inclinées constituées de blocs de pierre qui entourent la base du châteu). Au pied du glacis se trouve une petite construction équipée d’une grille. C’est le « puits » ou la « fontaine » qui alimentait le village qui s’étendait entre le glacis et l’enceinte extérieure (fig 16). A l’intérieur on constate qu’on est en fait au contact du basalte sur les argiles oligocènes (fig 17). Cette fontaine n’est donc qu’une vasque dans laquelle s’égoutte l’eau qui aura traversé le chicot basaltique.

 

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Dans la haute cour se trouve un bâtiment à arcades (début 15° siècle) qui était constituée de plusieurs salles, probablement des salles d’apparat (fig 18). La pierre utilisée est assez sombre et présente de nombreux cristaux de feldspath sanidine (fig 19).

 

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Il existe sur le site une chapelle romane castrale, sans arkose.

Côté Est du château, un pavillon a été construit dans le style Renaissance après que le château soit passé dans les possessions de la famille d’Estaing.

Si vous passez par Murol, ne manquez pas la visite de ce château. Les commentaires du guide sont savoureux et imagés. Un bon moment, vraiment. La preuve, par les visages des visiteurs esbaudis :

 

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Toujours plus à l’Est vers Chambon sur lac. On contourne le tout récent (Holocène) volcan du Tartaret qui a bouché la vallée, générant ainsi le lac et qui a émis une coulée de lave qui a descendu la vallée sur 24 km jusque Neschers.

Au Nord du lac se trouve une construction médiévale ruinée, le château de Varennes. Le site est particulier sur le plan géologique car l’ouvrage a été bâti sur un dôme de sancyite, une variété de trachy-andésite très fréquente, comme son nom l’indique, dans le massif du Sancy. C’est ici un témoin très oriental de cette roche.

Les matériaux utilisés dans les murailles sont des blocs non taillés constitués soit  de  sancyite, bien sur, soit de basalte du plateau de Beaune-le-Froid un peu plus au Nord soit de granite de Chambon (plus rare).

Au cimetière de Chambon se trouve une curieuse construction. Il s’agit peut-être d’une chapelle supposée sépulcrale (fig 21).

 

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La partie porche-narthex est une reconstruction du 19° siècle. La partie cylindrique est du 12° siècle et a seulement été rejointoyée.

Quelques blocs sont en trachy-andésite et le temps a mis fortement en relief les cristaux de sanidine (fig 23).

Le reste de la rotonde est réalisée en pierre de Farges qu’on peut plus facilement observer ici qu’à l’église de Saint Nectaire (fig 22).

 

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Une cuve de sarcophage semblant avoir été taillé dans du basalte et probablement d’époque mérovingienne est déposé négligemment près de l’entrée (fig 24).

 

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La chapelle et le cimetière qui l’entoure sont situés sur le socle constitué par le granite à 2 micas de Chambon (fig 25).

 

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En parlant de granite, il est quand même un peu surprenant que dans cette région du Massif Central, ce matériau n’est jamais utilisé comme pierre de taille. Pourtant, on savait la travailler aux temps mérovingiens. Ainsi, à St Floret, village dans la vallée de la Couze Pavin, à 12km à l’Ouest d’Issoire, un site occupé probablement depuis le Néolithique a été utilisé comme cimetière et les tombes creusées directement dans ce même granite de Chambon (fig 26). Ca faisait l’économie d’une cuve ?...

 

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Depuis Chambon, direction la Bourboule puis après le col de la Croix Morand, direction Orcival au Nord. Nouvelle église romane majeure et à 27 km de la plaine de Limagne (fig 27). Seconde partie du 12° siècle.

 

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Beaucoup trop loin pour l’arkose. On a donc utilisé une pierre locale, plutôt sombre, pauvre en phénocristaux qui est, selon l’appellation de Lacroix, une ordanchite, ou encore téphrite dans la classification moderne. La carrière se situait à quelques centaines de mètres à l’Ouest du village. La couverture est actuellement constituée de lauzes de phonolite qui ont été extraites à la célèbre roche Tuilière.

Est-ce la construction de l’église d’Orcival avec une roche sombre qui a été le déclencheur ? Toujours est-il qu’à partir du tournant entre le 12° et le 13° siècle, on n’utilisera plus qu’une autre pierre sombre : la pierre de Volvic et ceci pour des siècles.

Cette pierre de Volvic est une labradorite (appellation de Lacroix), un trachy-basalte (intermédiaire entre trachy –andésite et basalte) dont les plagioclases sont principalement des labradors et qu’on place selon la classification moderne dans les hawaiites.

L’Eglise St Amable de Riom (démarrage 3° quart du 12°), la cathédrale de Clermont (13°)(fig 28) et toutes les constructions visibles dans le vieux quartier de Montferrand ou de Riom (15° et 16°)(fig 29) sont bâties avec ce matériau. On la retrouve un peu partout dans la région au niveau des encadrements des ouvertures des bâtiments anciens.

 

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Exit l’arkose après un millénaire de services. Le 13° siècle va voir une révolution dans l’art (le gothique) et les méthodes de construction et notamment dans la production des pierres de taille dont les dimensions se standardisent. Mais on peut regretter une certaine uniformisation qui va de pair avec l’abandon des polychromies

Coup d’œil sur ce qui a été fait en bordure méridionale de Limagne : la région de Brioude.

St Julien de Brioude est un édifice roman qui a été bâti sur une longue période, quasiment tout le 12° siècle (fig 30).

 

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 Les 2 principaux matériaux sont l’arkose oligocène de Beaumont (4,5 km au N) et un grès rouge dit grès d’Allevier (6 km au N). Ce grès constitue une petite surface d’âge incertain Carbonifère ou Permien en placage sur le socle, en rive droite de l’Allier, en face de Cohade.

On relève aussi la présence de brèches basaltiques aux tons marron-rouges, largement utilisées lors des réfections du 19° siècle (mais pas seulement), notamment au niveau du clocher. Le lieu d’extraction serait le volcan de la Vergueur, au hameau de Courteuges sur la commune de St Just près Brioude à 10 km de l’église.

On trouve quelques rares pierres en granulite (Chabreuges à 4,5km ou St Just à 8,5 km) dans les parements ou dans les colonnes intérieures, témoin du métamorphisme intense des formations du Haut Allier.

On note aussi du calcaire oligocène de Limagne, au niveau des chapiteaux, en provenance de Lauriat, près de Beaumont (5,5 km).

La pierre de Volvic (ou une trachy-andésite qui lui ressemble) se retrouve autour de certaines ouvertures (modifications tardives ?).

Et on peut même y trouver du grès des Vosges utilisé lors des restaurations du 19° siècle.

 

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Enfin, il faut signaler le pavement fort particulier puisqu’il est constitué de galets de l’Allier (réalisation du 16° siècle) (fig 32).

 

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La variété des matériaux est donc forte et c’est un peu la richesse de l’endroit, en bout de Limagne, où tous les types de roches sont facilement accessibles dans un rayon de moins de 10 km.

Plus au Sud ?

Il y a l’église Ste Anne de Vieille Brioude (fig 33). Absence totale d’arkose bien qu’à seulement 8 ,5 km de Beaumont.

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La façade est dans sa partie inférieure constituée de grès rouge, probablement du grès d’Allevier (à environ 11 km). La roche en partie haute est… trop haute. Pas moyen de se faire une idée correcte. La nef de cette église paroissiale n’a pas reçu les mêmes attentions que celle d’une église d’abbaye et l’essentiel est bâti à partir de moellons, presque des éclats et de beaucoup de mortier. Les encadrements des ouvertures sont quand même traitées avec des pierres de taille constituées soit de grès rouge, soit de brèches basaltiques lesquelles pourraient provenir soit de Courteuges soit de Senéze (à 10-11 km de distance) (fig 34).

 

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Encore plus au Sud ?

On arrive dans des territoires qui commencent à être fort éloignés de la Limagne. Essentiellement des roches métamorphiques avec quelques points d’émergence de volcanisme essentiellement basaltique. Mais les gneiss et les basaltes se prêtent mal à la réalisation des pierres taillées.

A Blesle, la partie la plus ancienne, le transept du 11° siècle, est principalement traité en blocage de gneiss local. Le chevet du 12° siècle a été traité tout différemment. Bien qu’à 18 km de Beaumont, toute la base jusqu’au dessus des fenêtres est en arkose. Au dessus une roche volcanique grise remplace l’arkose (fig 35). Pas assez sombre pour un basalte. Une possibilité est une coulée d’hawaiite qui passe vers Lubilhac à 16 km de Blesle.

 

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A Lavaudieu, bien qu’à seulement 14 km de Beaumont, pas trace d’arkose : rien que de la brèche probablement extraite à Senéze du côté du Pie de Charenty distant de 6,5 km (fig 36 et 37).

 

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Fin de ce voyage dans une partie de l’Auvergne médiévale étroitement connectée à la diversité géologique de cette région. Merci pour votre attention.

Les images sont en basse résolution par compassion pour le serveur.

Doc disponible en pdf pour ceux qui se manifesteront par MP

 

 

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