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Bourse minéraux Sainte Marie aux Mines 2024, avec fossiles et gemmes.
Bourse minéraux et fossiles de Sainte Marie aux Mines (Alsace) - 26>30 juin 2024

Chevalements et puits de mine


Messages recommandés

il me semble que ce n'était pas très loin de Segré à proximité de celui là

Ton puits d'aérage je ne connais pas (pas vu). A Segré, nous avions pris contact avec une association locale (genre cultureux) qui nous avait indiqué que, effet..., il serait intéressant de réouvrir etc... C'est en haut d'une côteau le machin... Il y avait une relativement haute cloture autour... le trou, il est plein de flotte; raz la gueule.

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re bonjour,

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quand on est passé il n'y avait plus qu'une dalle de béton .

à plus .............

ça colle parfaitement avec le château d'eau que l'on voit sur la photo et qui est bien mentionné sur la carte. Maintenant que je connais l'emplacement, faudrait que je fasse des fouilles dans mes archives sur le sujet afin de retrouver son nom et sa fonction. mais vu la taille c'était vraisemblablement un puits de service. Si je trouve je te tiens au corant. :merci:

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Il en reste une petite centaine. Un lien vers des photos récentes des derniers chevalements français, mais aussi à l'étranger :

Chevalements

Il m'en reste une dizaine à photographier en France, notamment du côté des ardoisières vers Angers/Segré, mais aussi 1 à Decazeville, 1 en Vendée, 2 près de Chaillac, 1 dans le Puy-de-Dôme, 1 vers Graissessac, un dans la Loire et un dans les Ardennes.

Si vous en connaissez d'autres toujours debout, ça m'intéresse beaucoup.

Sébastien

Quelqu'un à t'il la liste des chevalements encore debout et leurs emplacements en France, dans notre coin :

1 ardoisière de Mael-Carhaix 22

1 mine de montbelleux luitré 35 (la mairie n'ayant pas les moyens de le maintenir en état voulait le faire tomber je ne sait pas si il est tombé ou pas)

2 mine de fer Nyoiseau 49 BoisII et BoisIII

1 mine de fer Segré 49

1 mine de charbon Montjean sur Loire 49

2 ardoisière de Renazé 53 Lonchamp et Aubinière

1 mine de charbon Faymoreau 85 (sur la commune de Puy de Serre)

1 ardoisière de Misengrain Noyant-la-Gravoyère 49 (il en reste peut être d'autre sur ce secteurs mais les ardoisières ne sont pas mon centre d'intérêt donc je n'est pas poussé mes recherches)

chevalement de l'Aubinière Renazé 53

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à plus ............

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Il y a des artistes qui utilisent les anciens bâtiments de la mine à Bois II. Un jour que j'y passais, je me suis arrêté voir un de ces sympathiques nouveaux occupants qui m'a fait une petite visite du bâtiment abritant le puits. J'ai obtenu quelques échantillons du minerai concassé et quelques carottes. Visite bien sympas, d'ailleurs si vous passez dans le coin, vous verrez les sculptures réalisées à partir d'acier et de machines de la mine qui sont exposées sur le carreau.

Le même jour j'ai également croisé un autres monsieur fort aimable à l'origine d'une longue et riche discussion et qui m'a offert une ardoise bourrée de pyrite provenant des anciennes ardoisières à Noyant la Gravoyère.

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Quelqu'un à t'il la liste des chevalements encore debout et leurs emplacements en France, dans notre coin :

1 ardoisière de Mael-Carhaix 22

1 mine de montbelleux luitré 35 (la mairie n'ayant pas les moyens de le maintenir en état voulait le faire tomber je ne sait pas si il est tombé ou pas)

2 mine de fer Nyoiseau 49 BoisII et BoisIII

1 mine de fer Segré 49

1 mine de charbon Montjean sur Loire 49

2 ardoisière de Renazé 53 Lonchamp et Aubinière

1 mine de charbon Faymoreau 85 (sur la commune de Puy de Serre)

1 ardoisière de Misengrain Noyant-la-Gravoyère 49 (il en reste peut être d'autre sur ce secteurs mais les ardoisières ne sont pas mon centre d'intérêt donc je n'est pas poussé mes recherches)

chevalement de l'Aubinière Renazé 53

post-2743-0-95679900-1295990611_thumb.jp

à plus ............

Oui je peux te fournir ça.

Sur cette liste il manque le chevalement en bois de la Pouèze (ardoisière) et les chevalements des ardoisières de Trélazé près d'Angers :

- puits 26 des Fresnais,

- puits de Champ-Robert,

- puits 25 des Fresnais,

- puits 8bis de l'Hermitage (magnifique...),

- puits 3 de Monthibert,

- puits 7 de Monthibert,

- puits de Grand-Maison.

Toujours dans le Nord-Ouest de la France, il reste aussi 2 chevalements du côté des mines de fer de Normandie : 1 chevalement métallique à Saint-Clair-de-Halouze (puits 1bis) et la tour d'extraction en béton du puits d'Aisy (Société des Mines de Soumont).

A Maël-Carhaix, il y a 2 chevalements sur le site des ardoisières.

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Dans le bassin houiller de St Étienne, le puits le plus profond fut également le dernier à fermer, en 1983... C'était le puits Pigeot de La Ricamarie avec -1005,36 mètres! Je ne sais pas s'il y a eu plus profond en France...

A+!

MD.

Parmi les puits de sciences qui fréquentent ce forum, quelqu'un sait il quelle a été l'exploitation la plus profonde en france métropolitaine .... dans la "catégorie charbon" et dans la catégorie "mine métallique" ?..... c'est juste pour ma culture personnelle

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Vouters... je comprends pas tout

Le Siège de Merlebach

Sur la photo

La tour + le chevalement

La tour : ça sera bien celle qu'on nomera Vouters ? Elle a été construite à côté du puits ? comment a-t-on fait pour qu'il y ait un puits au dessous :question:

On retrouve en gros cette photo sur

Puits Vouters

Si ceux qui savent... merci

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Parmi les puits de sciences qui fréquentent ce forum, quelqu'un sait il quelle a été l'exploitation la plus profonde en france métropolitaine .... dans la "catégorie charbon" et dans la catégorie "mine métallique" ?..... c'est juste pour ma culture personnelle

Pour répondre à la question de Montroc, il faut faire attention lorsqu'on parle de profondeur, ne pas confondre la profondeur des chantiers et celle du puits, l'exemple du puits Pigeot est caractéristique, les chantiers (quartier Flotard 420 si ma mémoire et bonne) dépassaient la profondeur de 1000 m mais le puits Pigeot lui-même, je parle de la colonne du puits, qui les desservait faisait 870 m de profondeur. Un ensemble de plans inclinés et de puits intérieurs (bures) permettait de descendre plus profond. C'est très classique dans les mines de charbon et autres mines.

Le puits de charbonnage le plus profond de France, je parle donc de la colonne du puits, est bien comme le dit Victor D, celui du puits Vouters 2, à Freyming Merlebach, c'est effectivement le record avec 1327 m, c'est as mal !! suivi de près par son voisin le puits Cuvelette Nord, puits de service, approfondi en 1989 jusqu'à 1288 m, viennent ensuite les puits Y. Morandat à Gardanne (13) avec 1109 m et 11 m de diamètre !, le puit 10 de Oignies (62) avec 1100 m et le puits Simon 5 à Forbach à 1136 m.

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J'ai l'impression que la tour est Wouters 2 et le chevalement Wouters 1, on aurait un nouveau puits foncé à proximité immédiate d'un ancien (curieux !

Attendons de voir si Clerguemort passe par là

Serge

Salut Serge et les autres

l'histoire du carreau de Merlebach est complexe. Il y a eut 4 puits foncés sur le carreau :

- le premier foncé en 1855 appelé puits Hochwald ou puits 4, 267 m de profondeur. Il fut maintenu pour l'aérage et équipé en 1936 d'un petit chevalement en béton, démoli en 1982.

- le second fut le puits 5 également appelé Vouters 1, foncé en 1872 à 756 m de profondeur, il sera équipé d'un grand chevalement métallique qui sera démoli en 1962 lors de la mise en service du puits Vouters 2.

- Le puits Freyming, foncé en 1905 à 772 m, en 1949, il est équipé d'un chevalement métallique à double compartiment exclusivement réservé à l'extraction avec 4 skips.

- Enfin le puits Vouters 2, foncé en 1958, 1327,40 m de profondeur, 7,50 m de diamètre, double compartiment réservé au matériele te au personnel. Il est équipé d'une tour d'extraction en béton (les machines sont situées au sommet de la tour).

Ci joint photos NB : puits 5 et puits Vouters en construction - Petit chevalement du puits Hochwald (ou puits 4) Photos HBL.

Photos couleur, le puits Vouters 2 (tour) et le puits Freyming vu depuis le sommet de Vouters 2 en 1988 (photos perso)

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Le puits Vouters 2 a été creusé en 1958 pour remplacer Vouters 1 qui ne faisait que 3,65 m x 4,50 de diamètre et ne permettait pas d'atteindre les couches profondes du gisement. Le puits V2 avait 7,50 m de diamètre et le puits Freyming 6,50 m.

Cette modernisation a permis la concentration des autres puits (Cuvelette, Reumaux et centre). En 1968, ce siège produit 18466 t nettes par jour, 5500 mineurs y travaillent, c'est l'un des sièges les plus puissant d'Europe. Sa fermeture interviendra le 20 septembre 2003.

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Pour répondre à la question de Montroc, il faut faire attention lorsqu'on parle de profondeur, ne pas confondre la profondeur des chantiers et celle du puits, l'exemple du puits Pigeot est caractéristique, les chantiers (quartier Flotard 420 si ma mémoire et bonne) dépassaient la profondeur de 1000 m mais le puits Pigeot lui-même, je parle de la colonne du puits, qui les desservait faisait 870 m de profondeur. Un ensemble de plans inclinés et de puits intérieurs (bures) permettait de descendre plus profond. C'est très classique dans les mines de charbon et autres mines.

Je n'avais meme pas pensé à ce cas de figure ! Merci d'avoir pris la pein de de répondre.

Remonter du charbon de 1000m de profondeur..... quand on voit les mines à ciel ouverts d'Australie ou le charbon affleure sous à peine quelques decametres de stérile .... c'est sur que l'on ne jouait pas à armes égales.

Coté exploitation autres que le charbon, il y a des travaux qui ont dépassé les 300/400m de profondeur ?

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Question de Montroc

"Coté exploitation autres que le charbon, il y a des travaux qui ont dépassé les 300/400m de profondeur ?"

Les statistiques techniques des mines métallifères sont moins structurés que pour les charbonnages. Je ne me hasarderais pas à citer le puits le plus profond. La notion de profondeur de gisement est plus importante que celle de profondeur de puits car bon nombre des gisements métallifères exploités dans la 1ere moitié du XXe siècle, et avant, avait une géologie profonde "hasardeuse " à suivre et à interpréter. Ces gisements ont fait l'objet d'une successions de travaux en profondeur qui s'organisaient ou se développaient au gré des aléas de la richesse des filons, de la sciences des mineurs et de la plus ou moins bonne fortune des compagnies. C'est ainsi que certains gisements ont été exploités à de grandes profondeurs par l'intermédiaire d'une successions de puits intérieurs, de plans inclinés.

Dans les mines modernes, de la 2e moitié du XXe, beaucoup de mines ont été exploitées à partir de descenderies (plans inclinés empruntés par des engins sur pneux, permettant de descendre plus profond (à la manière d'un parking souterrain). Dans les mines d'uranium, les chantiers de la mine de Jouac, dernière mine en activité fermée en 2001, sont descendus à 480 m. Les puits de la division de la Crouzille (Hte Vienne) ne dépassaient pas les 300 m environ, tout comme en Vendée. Dans le Forez, le P3 des Bois Noirs atteint 440 m

Pour citer quelques profondeurs de puits de mines plus anciennes :

La mine d'or du Châtelet en Creuse, puits du Percepteur : 265 m, aux mines d'antimoine et d'or de la Lucette, puits Portier : 346 m. mines d'or de Salsigne, puits Castan : 366 m

Les puits des mines de potasse étaient eux parfois profonds : Ensisheim 2 : 1057 m, Ensisheim 1 : 895 m, Staffelfelden : 858 m, Ungersheim : 767 m, Rodolphe 2 (actuel écomusée d'Alsace) : 744 m, Amélie 1 :711 m, ...`

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Je viens de trouver ceci (en cherchant autre chose,comme toujours)

1480 mètres, le chantier d'exploitation le plus profond au N°6 d' Haillicourt du groupe Auchel Bruay.

Sur le site

http://andredemarles.skyrock.com/

C'est bien marqué chantier donc le puits proprement dit ??

6 bis et 6ter d'Haillicourt : 1076 et 1050 m

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