Lionel-R

Merci Greg :)

Sans doute mais on prend aussi le risque d'abimer la pièces si la cohésion des cristaux n'est pas très fortes. D'après pas mal de témoignage, il y a des calcites qui ne supportent pas le traitement.

Le chlorure de calcium est un composé blanc très soluble, les oxalates de calcium sont blancs aussi, cependant si du fer vient se glisser dedans, le composé deviendra jaune... Les oxalates de calcium ne sont pas si insolubles que ça, bien qu'ils soient le constituants majoritaires des calculs rénaux, mais il y a bien pire, comme les phosphates de calcium dont certains dépôts peuvent être difficile à attaquer à l'acide bien qu'ils n'y résistent pas si on y met toute la motivation nécessaire. La solution a déjà été données, il faut faire des rinçages longs et répétés.

je teste ça quand je rentre chez moi. L'irisation peut provenir de tout et n'importe quoi, chauffage, oxydation de surface, traitement acide... mais je vais faire quelques tests ce soir.

Je viens de prendre mon temps sur Mindat, j'ai regardé pas mal de photos et cette pièce est Roumaine, j'en suis sur à 99%. Elle provient de la mine Turt ou d'Herja, et je pense plutôt pour Herja Herja : Ici et Là Turt : Ici et Là Voilà c'est réglé ^^

Franchement je ne reconnais pas du tout une pyrite, mais j'ai fait des tests chez moi : Au crayon de dureté, j'ai une valeur entre 6 et 7 (rayé par le crayon 7 et pas rayé par le crayon 6) exactement comme pour la pyrite Au niveau de la trace, j'ai pris une pyrite et un bout de mon échantillon, je suis incapable de différencier les traces des deux échantillons... J'ai fait pareil avec une chalcopyrite, la trace est différente, et la dureté est largement inférieure à 6. Donc pour l'instant c'est une pyrite... Des avis pour la provenance ? Je sens une pièce roumaine, à votre avis ? Merci Laurent pour la cérusite, venant de toi ça fait plaisir deux fois :) Merci Nico ^^ Concernant la couleur bizarre, je rejoins Hervé (le Sablais) les pyrites son souvent irisées et on a souvent le réflexe de mettre de la chalcopyrite quand il y a une irisation sur un sulfure, moi le premier ^^ Il n'est pas impossible qu'on ait aidé la pièce à avoir cette irisation, mais elle tiens après un lavage à la brosse à dent... qu'en conclure ? je ne sais pas :) La pièce était aussi toute proche d'une marcassite en état de décomposition très avancée, les vapeur d'acide sulfurique y sont sans doute pour quelque chose... J'attends vos propositions de provenance

L'odeur d'oeuf pourri c'était du H2S très certainement. Il devait y avoir quelques sulfures dans ton échantillon...

Quelques acquisitions récentes. Une pyrite (je pense mais je ne suis pas du tout certain) d'une provenance inconnue (donc j'ai encore besoin de votre aide) ^^ 15x8 cm Un chromo-diopside du Minas Gerais 3x1 cm Une macle de Cérusite de Tsumeb 7x5 cm

Cela s'appelle du pléochroïsme et c'est typique chez l'axinite :) Tu peux en voir un autre exemple sur cette page web : http://www.volcanol.fr/fiche-mineralogie-axinite-10.php

Peux tu nous dire de quoi il s'agit ? Car tu as dû sans doute t'en rendre compte toi même : on ne voit rien c'est vraiment beaucoup trop flou :) Au pire tu peux refaire les photos sans bouger ? A très bientôt et merci pour ce partage.

Tu as dû voir de ces trucs là bas, punaise ça devait piquer... Bref, si on rajoute l’écrasement suivant l'axe c, la Chine se rapproche, mais où en Chine ? Aucune idée, je n'ai jamais vu de localisation précise.

Tu es sûr ? La plupart des schorls que j'ai vues provenant de Madagascar ne sont pas biterminés et ont des faces bien lisses. Les inclusions (verdâtres ?) sur les faces indiquent la Chine pour moi. Mais je ne suis pas allé à Madagascar, donc à la limite... pourquoi pas.

Pas du tout... J'ai stocké mon hiddénite bombardée dans une boite en carton fermée en permanence, maintenant c'est une kunzite. Idem pour mon triphane qui est maintenant une kunzite bizarre. Très belle acquisition en tout cas, surtout pour 20 euros !

Je n'avais pas vu qu'il y avait eu plein de réponse qui rende mon apport inutile... Pièce bombardée, au delà de 250°C le quartz fumé se décolore. Message original : "L'hiddénite est une variété du spodumène, la kunzite en est une autre, mais ce n'est pas grave. Par contre il faut se méfier des hiddénites afghanes, il s'agit souvent de spodumène (kunzite) bombardé. Chose marrante, les kunzite sont associées généralement au cristal de roche, donc une hiddénite associée à un quartz morion, ça sent le bombardement. Cela dit, jolie pièce !"

Outre le problème du temps, on doit pouvoir virer la baryte en se mettant dans des conditions relativement sévères de milieu (acidité de furieux), de pression et de température. Mais le soucis c'est que les minéraux associés risquent de morfler également. A Elmwood, les fluorines apprécient assez peu le voyage : quand la baryte se fait bouffer, la surface des fluorines se fait creuser et visiblement la sphalérite qui est quand même un composé bien covalent donc assez résistant (théoriquement... contredisez moi que je progresse ^^) se fait attaquer elle aussi. Donc bon... franchement, je ne sais pas... mais le sujet m'intéresse énormément. AJVD où as tu eu accès aux infos sur la solubilité de la baryte en milieu acide ?

Merci pour vos réponses, on avance XD, j'ai moi aussi pris le temps de répondre et de prendre un petit peu de recul En conclusion et surtout avec la dernière photo qui est probante vu ce que j'ai sous les yeux chez moi. La Roumanie se rapproche mais est ce que tu aurais une provenance plus précise que Roumanie ? En utilisant mindat, on a un bon vivier de photos pour se faire des idées des échantillons. Et pour le coup, je suis moins convaincu par Trepca, à cause des sphalérites, ça ne colle pas assez à mes yeux. Encore merci à vous deux.

La couleur ?!!! trop bien !!! mais je ne pourrais pas y aller. Tu nous raconteras ^^

Quelle répartie ! Bon on attendra l'échelle :)

Vatérite de cette taille ?! On peut toujours rêver, mais le clivage et le faciès des cristaux me sont très familiers : calcite. Pour la dolomie, il va falloir faire des tests : Dissolution en milieu acide (HCl), puis ajout lent de soude. Si un précipité (blanc) est obtenu et qui ne disparait pas après ajout d'eau, dolomite possible, sinon calcite.

La Puy Saint Gulmier !!! Waou !!!

Yes :)

Dit comme tu le fait maintenant, c'est très juste (CaCO3 + H2SO4 + H2O ==> CaSO4.2H2O + CO2) il faut bien une source de calcium pour faire du gypse. Dans ton ancien message tu disais texto que la marcassite se transformait en gypse... c'est (enfin c'était) un peu rapide.

Ce n'est pas rigoureusement exact. La réaction est bien une oxydation, elle produit bien des sulfates hydratés mais pas du gypse. Elle fournit, de la mélantérite FeSO4.7H2O et de la rozénite FeSO4.4H2O. Mais pas du gypse : il n'y a pas de calcium dans la marcassite. C'est une réaction remarquable, car le fer II, très facilement oxydable en fer III en présence d'oxygène, n'est pas oxydé, c'est le souffre qui passe du degré d'oxydation -II au degré d'oxydation +VI. Le soufre perd 8 électrons, c'est énorme ! cela dit, dans les produits courant de dégradations, il y a un peu de goethite qui colore la mélantérite (verte) et la rozénite (incolore) en un produit brunâtre. Si de la goethite se forme (FeOOH) il faut bien que les ions sulfates passent quelque part, et je pense que c'est là que l'acide sulfurique se forme selon une réaction présentée ci-dessous : 4FeSO4.7H2O + 6H2O + O2 ==> 4FeOOH + 4H2SO4 + 7H2O Ce n'est sans doute pas la réalité de la réaction mais : Le fer III est connu pour ses propriétés "acides" en présence d'eau La formation de l'acide sulfurique est avérée lors de la dégradation des polymorphes de FeS2 On observe assez peu de goethite formé lors de l'altération. Cela est dû aux ions sulfates qui ont la propriété de stabiliser le fer II. C'est un fait très connu en chimie du solide. Il est de toute façon inutile de détailler le mécanisme complet de la dégradation aussi je propose ce bilan qui ne doit pas être absurde. De tout ce que j'ai pu consulter sur la dégradation des sulfures de fer, il n'est mention nulle part d'un rôle actif de l'arsenic. Ce fait m'apparait logique dans la mesure où l'on trouve des épitaxies de marcassite sur arsénopyrite (Panasqueira Portugal,à titre d'exemple) qui sont très stables alors que la marcassite est alors directement au contact d'un minéral particulièrement riche en arsenic. La littérature mentionne surtout l'action de bactéries qui catalysent l'oxydation du soufre dans la pyrite, la marcassite et la pyrhottite. Je n'ai plus la doc sous les yeux, mais le sujet a été débattu sur le forum, je ne sais ou et quand. A ta décharge Next50My, le gypse est très souvent un produit de décomposition (oxydation du soufre) de certaines roches volcaniques comme l'andésite pas exemple, mais je pense qu'il y en a d'autre. Quant à trancher sur la discrimination marcassite/pyrite dans le cas d'un nodule, il faut prendre des précautions car très souvent l'analyse visuelle induit en erreur, les nodules étant principalement constitué de pyrite (en France ?). Ce sujet a également été débattu sur le forum, mais je ne sais où ni quand...

Une bonne surprise à la bourse de Tournefeuille, cette galène avec sphalérite et sidérite. Ettiquetée Dalnegorsk, j'ai reconnu une Trepca, et c'est aussi l'avis de toute les personnes à qui je l'ai montrée. Je ne connais pas de galène fondue à Dalnegorsk mais c'est fréquent à Trepca non... Ton avis Azogue ? La pièce fait 10x7cm

Suite à la bourse de Tournefeuille et de l'Union (Toulouse), quelques entrées dans la collection : Tout d'abord un "hérisson" de baryte sur sphalérite d'Elmwood 9x7cm Une plage de fluorite sur sphalérite, toujours Elmwood 10x7cm Une fluorine de Xianghuapu Linwu, Chenzoo, Hunan (Chine donc...) 13x9cm Un gypse de Naïca, Mexique, 12x10cm Une plage de sphalérite avec sidérite et pyrite de Peyrebrune 16x9cm Un an sans cailloux c'était long, maintenant c'est fini :)