Le problème c'est la méconnaissance des douanes ou autres de ce type qui ne savent pas distinguer objet archeologique de fossile, ils pensent que c'est interdit point. Alors que la réalité est bien plus complexe. Le problème aussi c'est qu'il n'existe pas de médiateur qui puisse exprimer la réalité, les justifications du vendeur et de l'acheteur ne seront jamais entendues, puisque même si elles sont fondées, le douanier ne les écoutera pas, sachant que le vendeur et acheteur défendront forcément leur bien. Et payer un avocat pour une histoire de crevette, je ne sais pas si ça vaut bien le coup. Ensuite il y a l'avis demandé aux universités comme ce que nous avons vu en début de ce post avec la confiscation sur Strasbourg. Là encore, on veut voir qui sont les "experts" qui ont pu apporter une identification, dire une première fois que ces objets sont d'une grande valeur scientifique est d'une grande hérésie... on en trouve par milliers des comme celles-là. Pareil pour une affaire plus ancienne, un individu avait extrait des ammonites sur un site protégé. Des ammonites pas des vertébrés ! Et bien les "experts" ont estimés qu'il s'agissait d'objets d'une valeur monétaire de plus de 30 000 euros !!😱 bon on va dire qu'ils ont rajouté quelques zéro en trop...
Résultat la vérité n'éclate jamais au grand jour: celle qu'il est autorisé de prélever des fossiles seulement si ils sont situés hors réserve, ENS, parc national, site UNESCO, APPB, geoparc, et éventuellement N2000 (ça dépend), sites classés et sites inscrits.