icarealcyon

Silex84 évoque des remplissages de teinte blanche dans certains nodules, à voir si ils ont la même dureté et translucidité. Voici des photos de mon unique spécimen d'opale de Biot (merci encore, Seb ). Il a la particularité d'être bicolore, noir/ bleu-vert, avec des zones blanches comme un cortex. Il a été trouvé dans le gisement "classique", aujourd'hui inaccessible (urbanisation), mais d'autres similaires ont été ponctuellement notés dans le secteur avant, c'est pourquoi j'ai dit "Antibes", au sens large. Comme nous le rappelle But, ces dépôts d'opale et la présence de cuivre sont liés au volcanisme permien.

On observe également, me semble-t-il, une certaine translucidité, visible sur la première photo. Très belle découverte en tout cas.

Bonjour, dans le secteur d'Antibes il y a eu de l'opale cuprifère, à voir si c'est compatible.

Je regrette de n'avoir jamais trouvé de restes de crustacé ou de vertébré lors de mes sorties dans le Bajocien normand. Cela m'aurait servi de base comparative. Mais peut-être que quelqu'un sur le forum a eu plus de chance ?

Joli spécimen ! Pour caractériser l'hématite, un test de trace ?

Tout cela est bien compliqué, il y des redondances dans ces critères: pour un minéral X, les propriétés physiques (composition, propriétés optiques...) ne sont pas des critères d'évaluation à rajouter puisqu'elles sont des constantes de ce minéral X. L'intérêt que vous portez à un spécimen minéralogique, est-ce cela que vous essayez de mesurer avec ce système de notation ? Dans ce cas c'est strictement personnel, les critères de valeur ne peuvent être les mêmes d'un amateur à l'autre, les intérêts de chacun en minéralogie étant différents. Point de croyance en minéralogie, des tests et des preuves ! Effectivement, la suggestion d' @Orlean est une piste à explorer également. Amédé vous a montré la voie: le test le plus simple pour caractériser l'apatite, c'est la dureté. C'est d'ailleurs elle qui définit le degré 5 sur l'échelle de Mohs

En effet. Ici en Lozère, je connais plusieurs sites où toutes ces Pleydellia diverses et variées sont présentes en mélange, sur quelques décimètres d'épaisseur, sur 2 niveaux distincts séparés de quelques mètres, ou moins, selon les sites. S'il n'y avait qu'un seul niveau mélangé on pourrait penser à une série condensée, mais deux, avec rigoureusement les mêmes bestioles présentes, ça devient difficile à justifier, le décalage temporel des "espèces".

C'est compatible avec le silex en nodule bien chantourné.

Bonjour, je n'arrive pas à distinguer l'objet sombre sur la deuxième photo. Une prise de vue nette en lumière diffuse, générant moins de contraste, serait préférable. Pour l'empreinte que vous décrivez "en aile", il s'agit le plus probablement d'une trace fossile dite en "coup de balai", nommée Zoophycos. On ne connait pas l'animal à l'origine de ces traces, sans doute liées à sa recherche de nourriture. Dans les Grands Causses, ces ichnofossiles sont particulièrement répandus dans les strates calcaires de l'Aalénien, à la surface des bancs, et qui fournissait autrefois un bon matériau pour la construction locale, et de grosses dalles pour le pavage des cours de ferme et aires de battage des céréales. Pour en savoir plus sur l'ichnogenre Zoophycos: https://www.persee.fr/doc/geoly_0750-6635_1994_mon_129_1

Et puis les notes, sur 10, 20, etc... c'est d'après un barème précis, encore faut-il le connaitre, énoncer les critères et leur quotation, et s'y tenir.

Parce que ce n'est pas une ammonite, mais un gastéropode Obornella (plicopunctata plus que plus probable) vu du côté ombilic . Calcaire oolithique typique du Bajocien normand (Bayeux). Quant au fossile en fer de lance à côté, la structure de surface granuleuse et le bord finement cranté, on pourrait penser à du crustacé, sans conviction, parce quelle partie ce serait ? ou bien un aiguillon de chimère ? Une énigme comme je les aime, même si on n'a pas la réponse !

Bien. Mais à part les 2 derniers ci-dessus (que je n'ai pas actuellement), ce n'est pas très utile, Buckman ayant été un exploseur notoire d'espèces valides et un infatigable créateur d'espèces fantômes. Ceci posé : je ne suis pas fan des sables mouvants. Celles que j'ai trouvées dans la zone à aalensis des Causses attendront pour leur carte d'identité. Le même binz à peu de choses près pour les Dumortieria.

Bonjour, un numéro inscrit près de chaque fossile permettrait de savoir duquel on parle.

Mes classes primaires du CE1 au CM2 ont été faites à l'école publique de la Poste à Brazzaville, son nom venait du fait qu'elle se trouvait juste à côté de la Poste Centrale. Je trouvais des petites agates dans un affleurement quartz/ calcédoine dans un coin de la cour de récré, évidemment un sol naturel, pas asphalté ! Mes instituteurs (tous Congolais) étaient les meilleurs pédagogues que j'aie jamais vu à l'oeuvre au primaire. Ils savaient instruire la "marmaille" et ils étaient très respectés. Leur métier était un sacerdoce. Je me souviens de mon instit de CM1, qui m'encourageait dans mon intérêt pour les minéraux, il m'avait identifié plein de trouvailles. Les livres de lecture et d'Histoire étaient géniaux aussi. Collège public Félix Eboué ensuite. On m'y aurait bien laissée, hélas les idéologies mises en pratique à l'époque ont chassé les gamins étrangers des bancs de l'école congolaise, profondément réformée selon les principes du matérialisme dialectique. L'école française St Exupéry a été créée dans ce contexte. J'y suis restée jusqu'à la Terminale, l'alternative étant l'internat en France.

Rien à voir, si ce n'est qu'il s'agit de 2 silicates ! Comme le dit Amédé, il faut lire et comprendre les différences entre tourmaline et épidote: ça saute aux yeux. Pour moi, il est infiniment plus probable que ce caillou vienne du Brésil, où ce type de tourmaline est très fréquent dans cet habitus, et largement commercialisé plutôt que Pakistan/Afghanistan.

Bonjour, Comme déjà dit, il serait préférable à une avalanche de photos de les numéroter DANS l'image, avec un papier écrit 1, ou 2 ou 3 L'ossement n'est pas fossile, mais récent, animal de boucherie. Bovidé pour moi, mais @Elasmo pourra peut-être me corriger. Les petits coquillages du début estampillés "Bully" me paraissent extrêmement douteux pour cette provenance et l'Albien. Faute de caractérisation, on s'en tiendra à gastéropodes et bivalves non identifiés. La première ammonite de votre série ci-dessus est une Osperlioceras bicarenatus caussenarde, Toarcien moyen, donc, effectivement égarée. Pour le reste je passe mon tour, ma journée a été rude.

Bonjour, A l'évidence, il ne s'agit pas d'épidote sur ce quartz. Plutôt une tourmaline, variété verdelite ? La provenance ? vraisemblablement Minas Gerais, Brésil ? La partie entourée, c'est du feldspath ressemblant fort à de l'albite faciès cleavelandite.

Essai de gravure à l'acide et au pochoir ? Evidemment anthropique.

Bonjour, je pense que ces trous étaient présents à l'origine. La pierre devait être moins transparente, et donc ils étaient moins visibles.

Il y a peut être des petits cristaux de cobaltocalcite sur cette cobaltodolomite: les tout petits en saupoudrage sur les rhomboedres ocre et autour. Je n'arrive pas à cerner leur forme cristalline.

Grandidiérite: contexte pegmatitique Hibonite: contexte de métamorphisme de haut grade Donc, en principe, on ne peut pas trouver pas les 2 sur le même caillou. Reste à savoir si c'est bien là ce qui est annoncé. Pour pouvoir mettre ces noms de minéraux "pointus", on a dû vous indiquer une provenance. Si oui, laquelle ? Madagascar ? Il va être parfaitement impossible de confirmer de tels minéraux sur simple photo, en l'absence de cristaux visibles. Ici, les couleurs peuvent correspondre, mais c'est un indice bien trop faible, car des tas d'autres possibilités existent pour chacune de ces couleurs.

+ 1 avec @BUT pour serpentinite !

Celle-ci ira très bien. J'espère que vous aurez une belle surprise en l'essayant.

La géode de quartz une fois nettoyée et débarrassée des clivages de galène et de la colle est peut-être jolie. Et oui, la galène en géode ça existe bien, mais pas avec cet aspect. Il ne s'agit pas de géodes libres comme les marocaines à quartz. Il s'agit plutôt de cristaux développés dans les vides d'un filon, ce qu'on appelle une poche.

Le lien ne marche pas. La lampe torche UV longs 365 nm de base conviendra pour un usage ponctuel, on en trouve sur les grands sites de vente en ligne. Les meilleures lampes torches UV longs sont les Convoy avec filtre lumière visible, leur prix n'est pas basique par contre. Sinon, on en trouve de très correctes sur les sites de fournitures pour géologues, minéralogie. Le filtre lumière visible, en la bloquant et en ne laissant passer que les UV, amplifie beaucoup la réaction du minéral et la couleur de l'émission lumineuse. Si c'est du corindon chromifère, ça crache !