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icarealcyon

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Tout ce qui a été posté par icarealcyon

  1. A titre de comparaison - et d'identification donc pour moi aussi ! - voici des images de la roche que j'ai trouvée à Radule, non loin d'une cascade, dans une zone relativement plate de la vallée. J'étais restée sur une identification en tant que "porphyre vert antique". Un filon d'environ un mètre de large et une dizaine de mètres de long y était visible à l'affleurement, sur le sol rocheux lui-même. Le filon paraissait plus sombre que l'encaissant. Malheureusement, pas de photos ! J'ai ramassé une seule volante, de quelques centaines de grammes, dans un ruisseau à proximité immédiate. La couleur du fond est un vert très foncé, presque noir. Je l'ai sciée pour l'utiliser dans plusieurs objets, dont cette boite, où elle est associée au gabbro à smaragdite d'Orezza.
  2. Bonjour, pour ma part j'ai eu à plusieurs reprises l'occasion de retrouver ces roches remarquables parmi les galets charriés par le Golo, entre Francardo et Ponte-Leccia. Elles présentent un beau potentiel ornemental. De retour chez moi, j'ai scié et utilisé ces quelques galets d'euphotide pour créer ces 2 coupelles, où elles sont associées à de la roche vert très foncé et blanche de Radule (que j'avais identifié de manière erronée semble-t-il comme étant de l'andésite porphyrique, ou porphyre vert antique), et une autre roche à inclusions rouge vif sur fond brun foncé que j'ai rapportée à de possibles rhyolites, trouvée également parmi les galets du Golo à Francardo. Un échantillon de verde d'Orezza a également été utilisé pour la plus grande coupelle, pour la bordure. Les couleurs soutenues de ces roches, vertes ou rouges, les rendaient aisément repérables parmi les autres galets.
  3. Je ne pense pas, c'est beaucoup trop grand et les bords de la coquille sont bien trop rectilignes. Eventuellement, voir plutôt du côté de Gervillela aviculoides.
  4. +1 avec @pyb Les faunes calloviennes et oxfordiennes du sud de la France sont d'affinités téthysiennes. Les faunes d'ammonites contemporaines des Vaches Noires sont essentiellement d'affinités boréales.
  5. Ce n'est pas la doc sur le sujet qui manque ! Situez-vous vous-même, des argiles grises il y en a une bonne épaisseur là-bas: http://vertebresfossiles.free.fr/vaches_noires/geologie_vaches_noires.html Et sur l'estran au plus près de la fausse terrasse tout est mélangé, comme sur (et dans) la fausse-terrasse elle-même ! https://www.researchgate.net/publication/273444959_Le_Jurassique_des_falaises_des_Vaches-Noires Ceci dit, si vous avez trouvé l'os dans une couche mélangée, le seul moyen de savoir son niveau d'origine est d'étudier la gangue qui reste éventuellement présente sur l'os, y compris au niveau des micro-fossiles constituant la marne. Les vertébrés ne sont pas de bons index de zone.
  6. Les autres os. Les squelettes désarticulés, à l'état fossile, c'est bien plus commun que les squelettes en connexion. Le plésiosaure de Tournemire dont le squelette est désarticulé par quartiers comme ce Mésosaure s'est retrouvé avec la tête (dépourvue de sa mandibule) près des dernières caudales conservées et pas dans le sens de la marche. Pour moi la mandibule est proportionnée, les spécimens adultes avaient une petite tête par rapport au corps.
  7. Bonjour Fred, oui, c'est Plicatula tubifera.
  8. On voyait bien la mandibule effilée de Mesosaurus sur la deuxième photo.
  9. L'âge peut expliquer sa décoloration. Voici un spécimen de C costatum de 13.5 cm de large, que j'ai trouvé mort en 1978 sur la Côte Sauvage de Pointe-Noire, Congo-Brazzaville J'ai quelques autres bivalves de grande taille dans ma collection de coquilles actuelles. 2 spécimens d'Acesta rathbuni, un Limidae d'eau profonde, 170 mm, Bohol, Philippines. L'espèce présente une fluorescence jaune soufre intense au UV longs. Un gros Cardium pseudolima, Al Masirah, Oman, 13.5 cm. Pinna carnea, Martinique, mer Caraïbe, 21 cm Deux "bénitiers" différents, 21 cm de largeur : le bénitier tacheté Hippopus hippopus Tridacna squamosa Pour finir, une grande, épaisse et lourde espèce fossile: Venericardia planicosta, de l'éocène du Bassin Parisien, 12 cm:
  10. Un Mesosaurus, reptile du Permien brésilien ?
  11. Toute la surface est repeinte, le contour, les nageoires sont entièrement redessinees.
  12. Bonjour, les photos sont floues.
  13. +1 ! Il manque les photos de la tranche et la netteté est perfectible.
  14. Bonjour, ce poisson est trop altéré par les retouches peintes pour permettre une identification. De plus, je crains que si vous le rincez à l'acétone pour enlever la peinture il ne reste plus grand chose.
  15. Bonjour, un beau morceau !
  16. Cardium costatum. Actuel. Présent sur toute la côte Atlantique de l'Afrique.
  17. Clairement ce n'est pas une météorite, avec ou sans croûte de fusion. Regarder plutôt vers les grès ou calcaires à grain fin, ou même une roche dure à dominante siliceuse (quartzite...) . Test de réaction à l'acide HCL et un test de dureté aideraient peut-être à départager. En tout cas, une roche sédimentaire, bien terrestre, peut-être utilisée au néolithique (une molette ?)
  18. Bonjour, je pense à une andésite porphyrique. J'ai trouvé une roche similaire, aux phénocristaux de feldspath juste un peu plus anguleux, à Radule en Haute-Corse. On l'appelait autrefois "porphyre vert antique".
  19. Photos pour la plupart floues, non triées, ni recadrées, non numérotées, absence totale d'éléments de contexte (lieu de récolte, âge du terrain).... Pêle-mêle dans le tas se trouvent des minéraux, des fossiles indéterminables et des bouts de roches érodées très ordinaires (galets..). Identifier quoi que ce soit dans ce fratras et en l'état relève effectivement de la mission impossible . Une solution "artisanale": mettre un numéro écrit sur un papier à côté de l'objet à identifier, le même numéro pour les différentes vues (nettes) du même objet, évidemment.
  20. Bonjour, cloison d'ammonite. Pas possible d'en dire plus.
  21. Comme l'a dit Bathollovien, la zone ombilicale est déterminante également. Donc, montrez-nous également le "dessous" de la coquille, ou le côté de l'ouverture où l'on voit le creux de la spire, c'est ça la zone ombilicale. Et commencez par faire déjà vous-même vos recherches sur internet à partir des divers noms qu'il vous a cités... Pas du tout cuit dans le bec ! C'est la meilleure façon d'apprendre...
  22. +1 Dendrite de manganèse sur un calcaire lithographique, probablement bavarois... Valeur: décorative, fait de belles dalles de jardin.
  23. Merci pour ces précisions @geopas et @gryph58 Liospiriferina est donc plus probable ici car elle est effectivement contemporaine de Homeorhynchia acuta. Elle présente de larges variations individuelles. Certaines ont un crochet bien développé (d'où peut être le nom d'espèce rostrata ?). Je les trouve toutes sur un unique spot qui ne doit pas dépasser les 40 mètres carrés ! Je suppose que les importants apports terrigènes, un terrain instable, et la dominante anoxique des fonds marins devaient créer un milieu peu favorable à ces animaux. Donc point d'étude sur les Brachios ciblant plus spécialement le Lias des Causses. Concernant les ammonites du Domérien, il y a ce travail de Ch MEISTER qui est resté un classique: meister1989.pdf
  24. Des plus étranges, c't affaire... Répétition à 4 ans d'intervalle de la même question, la même désertification de la discussion, les mêmes photos floues... et pourtant une réponse a été apportée. Alors quoi ?
  25. Oui, ce devait être une belle bête de son vivant. Les brachiopodes ne sont pas du tout communs dans les Terres Noires, à l'exception d'un mince niveau repère à la base de l'Aalénien/sommet du Toarcien, un banc marno-calcaire assez dur marqué par la profusion d'une seule espèce, des petites "Rhynchonella" ruthenensis. Il faudra que j'en échantillonne un jour, je n'en ai pas en collection bien que je l'ai observée en place les rares fois où je suis parvenue à croiser ce niveau ! L'autre niveau où il est possible, mais jamais fréquent, de rencontrer des brachios c'est le Domérien supérieur, essentiellement dans la zone à spinatum. En voici quelques-uns ci-après. La taille est toujours petite, rarement plus d'un centimètre et demi de plus grande dimension. Je n'en ai identifié que très peu à ce jour. Si quelqu'un a de la doc sur cette faune bien spécifique et marginale des Terres Noires, je suis preneuse ! Homeorhynchia acuta: En moule interne pyriteux : Des Spiriferina, pas des walcotti je suppose car jamais de plis longitudinaux, et un dessin assez variable de la commissure des valves, de sinusoïde bien accusé à presque plat, avec un test verruqueux: Autres exemplaires : En moule interne pyriteux, prisonnier d'un nodule, un aperçu naturel sur l'appareil brachial en spirale: Une petite Zeilleria, possiblement lampas ? Enfin, une population de petites rhynchonelles domériennes des plus variées bien que toujours rares. La plupart sont écrasées, mais parfois il arrive d'en trouver des non déformées: Les plus communes du lot, à 3 plis sur le sinus, largeur caractéristique autour d'1 cm-1,5 cm : Une rhynchonelle au relief plus accusé, tel qu'elle ressemble fort à une ruthenensis, mais plus grande, et du Domérien terminal: Une autre rhynchonelle, à plis épais: A plis très fins: Une autre rhynchonelle indéterminée. De tels petits individus se rencontrent également à l'occasion dans le Domérien IV : Les térébratules sont plus rares... Il se pourrait qu'un jour de chance je tombe sur des spécimens autour de 2 cm bien conservés, mais leur sort de loin le plus répandu est une pyritisation précoce et excessive qui les a explosés et ennodulés dans la pyrite. De plus, cette pyrite est très instable et à l'affleurement c'est déjà pourri. L'espoir est néanmoins permis...
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