icarealcyon

+1 avec Kayou pour concrétion stalagmitique, avec un encroûtement secondaire.

Je penche également pour une pierre sculptée, donc pas un fossile.

Bonjour, OK pour améthyste. Il sera difficile d'en dire plus. Beaucoup de pays dans le monde en produisent d'impressionnantes quantités. A noter: il est souvent difficile d'identifier des pierres roulées et polies sur simple photo. D'autant que vous n'avez aucun élément de contexte d'origine. Dans le cas présent, avec ce type d'améthyste il n'y a guère d'ambigüité, mais cela peut se produire: on peut par exemple confondre certains morceaux roulés de fluorine violette avec de l'améthyste zonée. Il faut donc réaliser quelques petits tests au préalable: dureté, densité, couleur de la trace sur porcelaine dépolie (un revers d'assiette ou tasse par exemple), cela permet d'orienter vers une réponse. https://www.geowiki.fr/index.php?title=La_détermination_des_minéraux

Elle est enfin arrivée à la maison, après un périple terrestre dans les méandres de la Poste qui n'aurait (presque) rien à envier à sa longue odyssée dans l'espace. La scie qui l'a coupée en Chine était bien fatiguée elle aussi, mais à part ça c'est un beau sujet. Aletai est un fer classé IIIE anormal , avec de hautes proportions d'or et d'iridium. https://www.lpi.usra.edu/meteor/metbull.php?code=64400 Ses belles figures de Widmanstatten sont de taille moyenne à grande selon les zones. Zoom sur un nodule de troilite entouré par un autre minéral sombre et brillant, peut-être de la haxonite, un carbure de fer et de nickel : Sur l'autre face, un cristal allongé de shreibersite est pourvu d'une large auréole de kamacite. Il reste à savoir comment elle se comporte dans la durée.

Pour comparer utilement avec des crocodiliens jurassiques: https://www.researchgate.net/publication/285838769_Catalogue_descriptif_anatomique_geologique_et_historique_des_fossiles_presentes_a_lexposition_les_Crocodiliens_fossiles_de_Normandie L'os est assez usé, et une suite complète de vertèbres caudales de dino ou de crocodilien jurassique, cela manque dans notre pays, donc il faut faire avec ce qu'on a.

Oui, actuel !

C'est magnifique et extrêmement intéressant ce dépôt du Rhétien. Un potentiel impressionnant. Il va falloir du temps, de la patience et beaucoup de soin pour l'exploiter. Un petit retour (nostalgique) aux Vaches Noires, Oolithe de Villers, Oxfordien inférieur, mais découverte dans le talus de la fausse-terrasse sur la plage: vertèbre thoracique d'Eustreptospondylus: Pour référence, image d'une suite de 5 vertèbres au MNHN, peut-être du même individu ?

Bonjour, simple caillou. Pas de fossile ni d'os.

Les deux, pour autant qu'il y ait beaucoup d'arbres dans les environs. J'en avais beaucoup quand j'habitais en ville, et que j'ai disposé mes premières mangeoires à un troisième étage, immeuble de 150 ans, un vieux jardin avec feuillus et conifères tout autour du bâtiment. La ville comptait 12000 habitants à peine, le causse n'est pas loin dans toutes les directions. On les voit davantage en période de neige: ils descendent du causse s'abriter en vallée et ils viennent alors volontiers aux mangeoires. Maintenant je vis au pied sud du Causse de Mende, la nature sauvage (forêt, haies) commence à moins de 200m à vol d'oiseau. Ils suivent volontiers les groupes de chardonnerets.

J'ai observé des escargots petits gris ayant survécu à de gros accidents, la coquille ressoudée ressemblant fortement à ce qui s'est passé ici. Dans ce cas précis, je pense que le traumatisme d'origine a affecté la coquille dans une zone plutôt proche de l'embouchure à ce moment-là. Le fait qu'elle ait affecté la zone ventrale et siphonale explique les importantes et durables perturbations dans l'ornementation du ventre. Je trouve assez étonnant que la disparition des côtes secondaires ventrales n'ai eu lieu qu'après leur réalignement perpendiculaire à l'axe. Avant cela, elle en a fabriqué plusieurs, complètement déviées. Le rapprochement net des dernières cloisons indiquent un animal arrivé à un âge avancé (ou stade sénile). Donc cet accident impressionnant en soi n'a pas affecté son espérance de vie.

A titre d'exemple, le programme en Lozère tel que communiqué à la presse locale : APHPL programme Amene ton caillou 2025.pdf Pas tout à fait la même chose...ici on a les Cévenols.

Bonjour Fred, des tarins des aulnes, mâles et femelles. Certaines années j'en ai beaucoup chez moi.

Belles images et une excellente aide à leur apporter en hiver ! Si vous ne le connaissez pas déjà, ce site géré par le Muséum de Paris et la LPO est très utile et bien fait : https://www.oiseauxdesjardins.fr/ Utile pour faire connaitre la fréquentation de vos mangeoires. J'en suis depuis plusieurs années maintenant. 39 espèces emplumées recensées chez moi !

La dernière série de photos de Mouchou n'est guère compatible avec une amazonite.

Quelles sont les dimensions de cet os ?

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La question a été abordée plus haut sur ce sujet, il s'agirait d'un traitement électrolytique ( le plus souvent ) qui élimine le chlore et ses combinaisons de la météorite, c'est lui le pire ennemi des météorites métalliques. Difficile sinon impossible de savoir la recette appliquée pour une "Campecito" donnée. Elles voyagent beaucoup ici-bas depuis quelques décennies. En tout cas, là, il n'y a pas de placage d'un autre métal. Elles demeurent bien stables ensuite dans des conditions standard de conservation. Régime sans sel de rigueur !

Trouvaille de ce dimanche dans le Toarcien moyen de Lozère. Comme je ne m'intéresse plus guère qu'aux Dactylioceratidés et aux pathologiques, cette découverte d'une magnifique Mucrodactylites mucronatus quasi-complète, de belle taille (36 mm = grand individu adulte) et pathologique fait ma joie pour la semaine qui commence ... La pathologie affecte la chambre d'habitation peu après le début de celle-ci. Il s'agit d'un enfoncement avec fracture du test affectant le flanc gauche et le ventre sur au moins 2 points distincts (morsure ?). L'organisation des côtes primaires et secondaires est fortement affectée sur toute la section mais surtout sur le ventre, pendant 1.5 cm de longueur. La coquille s'est ressoudée avec une sur-épaisseur due au maintien en place d'une écaille de test sur le sommet du flanc gauche. Quand l'ornementation reprend un caractère de normalité (ici: des côtes perpendiculaires à l'axe de croissance), les côtes secondaires ont disparu, et la chambre d'habitation montre une inflation discrète à ce stade, constante jusqu'au terme de la partie conservée. Il ne manque qu'environ un sixième de tour à cette coquille. Flanc gauche Flanc droit Début de la pathologie: Suite 1 Suite 2: Disparition des côtes secondaires et inflation:

Pour être certain que c'est une météorite métallique, il faudrait faire le test du nickel. Des kits existent à présent dans le commerce, par exemple à l'usage des personnes allergiques, qui peuvent peut-être donner une réponse dans ce cas car ils sont réputés très sensibles (les tests). L'aspect de ce spécimen est toutefois compatible avec celui des "Campecitos"= les tout petits fragments de la chute de Campo del Cielo, commercialisés après un décapage/sablage plus ou moins poussé des oxydes qui les recouvrent. Cela leur donne plus ou moins l'aspect de "pépites de fer".

Hello, pour moi ces nouvelles informations tendent à confirmer une pegmatite cuprifère. Les différentes nuances de vert sont liées à une imprégnation plus ou moins forte du quartz et du feldspath par des minéraux secondaires du cuivre: malachite ou peut-être chrysocolle pour les plus probables.

Comme elle est très minoritaire en faible imprégnation dans les morceaux de grès, ce n'est pas la trace de la malachite, mais celle du grès.

Belle ratiche ! Du Plésiosaure ?

Yes! Milles excuses Pour ma dent, un grand chantier de travaux publics à Essey-les-Nancy m'a été évoqué par la personne qui me l'a fournie, mais je ne me rappelle plus lequel. Cela remonte à une vingtaine d'années au minimum. Peut-être le TGV ? De toutes façons, il n'y a plus que de telles occasions pour accéder au Toarcien bien frais dans cette région. Bien vu: des os et des écailles de poissons. Le découvreur de ma dent désignait ce niveau particulier comme un "bone bed", et un niveau-repère dans le Toarcien inférieur local. Il a livré, entre autres vertébrés, plusieurs éléments squelettiques et dents de Dorygnathus banthensis. Mais pas de squelette de ce ptérosaure en connexion comme il en a été découvert dans la région de Holzmaden. A Nancy, ce n'est pas dans du schiste-carton, mais une argilite relativement friable: mon spécimen a sa gangue consolidée au Paraloid B72.

Bonjour, ce n'est pas un coquillage mais un ichnofossile: les traces fossilisées d'un animal marin fouisseur : https://planet-terre.ens-lyon.fr/ressource/Img38-2003-04-14.xml