Aller au contenu
Géoforum est un forum de géologie, minéralogie, paléontologie, volcanologie et, plus généralement, un site dédié aux Sciences de la Terre et au patrimoine géologique. Les discussions s'organisent dans des espaces spécifiques, il existe un forum géologie, un forum minéraux, un forum fossiles, un forum volcans, etc. Une galerie de photos de minéraux ou de roches, de photos de fossiles, ou encore de sites géologiques ou de volcans permet de partager des albums. Il est possible de publier des offres d'emploi de géologue, ou des demandes d'emploi ou stage de géologues. Venez poser vos questions, partager vos connaissances, vivre votre passion !

Quelques-uns des principaux sujets de Géoforum

Vente et achat de minéraux français et cristaux du monde sur Internet.
▲  Vente et achat de minéraux français et cristaux du monde sur Internet  ▲

icarealcyon

Membre
  • Compteur de contenus

    3524
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par icarealcyon

  1. Magnifique pièce ! J'ai un spécimen assez proche en dimensions (figuré plus haut sur ce fil), qui montre par contre des troncatures sommitales moins développées, la forme des cristaux est plus classique, davantage en navette. Certains des gros cristaux de rhodochrosite de Moanda montrent une tendance polysynthétique. Je trouve que l'exercice consistant à rendre leur couleur réelle en photo est assez difficile. Voici une bien étrange pièce de rhodochrosite de N'Chwaning I, Afrique du Sud (78 X 71 X 40mm): point de cristaux visibles ici, mais une masse rouge feu, parfaitement transparente, remplissant des fissures dans la manganite. Elle est accompagnée de manganocalcite (réaction rose intense aux UV longs) et d'un minéral saumon... qui n'est pas de l'olmiite (pas de réaction aux UV). J'ignore complètement ce que sont ces petites sphères blanches qui s'observent en inclusions à diverses profondeurs, comme dans un aquarium !
  2. On est là sur un cas difficile à trancher . Une chose de sûre : cette rhodochrosite est soit péruvienne, soit gabonaise. De Moanda, nous pouvons avoir des scalénoèdres simples ou bien tronqués de facettes au sommet, avec des faces lisses, ou bien polysynthétiques. En plus, pour tout simplifier, on peut parfois observer ces différentes formes sur un même spécimen .Les Uchucchacua présentent un panel de formes beaucoup plus étendu encore. Pour départager les avis, peut-être faudrait-t-il observer la gangue et les cristallisations secondaires... Voici la gangue d'une rhodo de Moanda (qui montre sur sa face principale des cristaux identiques à ceux de Rodgers).
  3. Bonjour à tous Petite séquence carbonates de Tsumeb Une smithsonite incolore sur gangue de tennantite: Une cadmio-smithsonite avec rosacite (ou ??? minéral vert-bleu en minuscules sphères parfaites) cristallisée sur 80% de sa surface complexe: Une cobaltocalcite avec duftite, malachite et cérusite:
  4. J'ai plusieurs Moanda anciennes, très comparables au spécimen de Rodgers, et la couleur peut aller du rouge-noir jusqu'au rouge-rose vif en passant par le rouge-brun. Les cristaux sont des scalenoedres, avec ou sans facettes terminales.
  5. +1 pour rhodochrosite sur manganite, mais elle pourrait aussi provenir de la mine de manganèse de Moanda au Gabon.
  6. Bonjour Theo, je constate que les messages privés sont visibles sur le flux activité en consultant le profil des membres.

  7. Bonjour, les MP sont accessibles et visibles dans le profil/activité des membres. Est-ce normal? ?
  8. On peut le rêver, la Namibie l'a fait...Arisite-(Ce) en couronne d'étoiles à six branches de la carrière Aris, Windhoek C'est tout petit (champ: 2 mm) mais cette image extraordinaire inaugure le livre "Namibia" II de Ludi Von Bezing... et ça augure du reste Quel pays !
  9. Merci Antakari pour cette magnifique vision d'un monde aux antipodes du nôtre ! Avec mes meilleures pensées
  10. Le charme vénéneux et décalé (même dans l'image/son) des Etrangleurs à leurs débuts (merci Gaël !)
  11. Bonjour, le premier spécimen est une blende rubis sur dolomie de la mines des Malines dans le Gard. Pour la seconde, je suis moins certaine de la provenance. Du quartz pyramidal blanc qui recouvre une cristallisation en lames (barytine probable), le tout sur pyrite.... peut-être une pièce bulgare (Madan) ou de Trepca ( Kosovo) mais sans certitude. A moins que de telles pièces aient aussi existé aux Malines, des spécialistes nous le diront sans doute.
  12. Moi il y en a une qui m'accompagne depuis des années dans mes voyages à thème cailloux (et en 2-roues): Stanley Clarke, "Rocks, Peebles and Sand" Je ne sais pas mettre de lien mais vous saurez, vous.
  13. Superbes pièces Louis-Do et Ipadge C'est ce qu'ils appellent au Congo de la "malachite en sapins". Pas beaucoup de sapins là-bas mais c'est assez bien trouvé, et ici, c'est de saison Il y a aussi des spécimens à l'aspect en pinceaux soyeux, plus ou moins ouverts et rayonnants, contrastant selon le sens d'implantation, de la mine de Mindingi: Toutes ces pièces sont fréquemment flottantes.
  14. Ce sont généralement des masses clivées volontairement.
  15. Merci beaucoup pour ces liens instructifs Gaël ! Les archéos ont découvert des charbonnières en grand nombre. Leurs âges correspondent à ceux des sites à scories. C'était là certainement un important débouché pour le bois qui n'avait pas de valeur pour la menuiserie/charpente (chutes, branches). Le déboisement de la hêtraie d'altitude du sud-ouest du Mont Lozère date de cette période. Ensuite, c'est resté complètement "pelé" jusque vers la fin du XIXè-début 20è où une politique de reboisement intensive en conifères a été mise en place. Cette politique a prévalu jusqu'à récemment (actuellement elle s'inverse: "restauration" des paysages caussenards et perspectives visuelles, déboisement sur certaines pentes, où on laisse ensuite la végétation reprendre "naturellement", avec feuillus). L'homme a de tout temps considérablement modifié ces paysages qui pourtant semblent si sauvages aujourd'hui. Parmi les mines anciennes qui ont alimenté les fours du Mont Lozère, une a laissé des vestiges impressionnants, c'est celle dite du Montet. C'est une balafre est-ouest dans le reboisement aux abords de ce hameau. D'énormes blocs de quartz carié parsèment encore les bords de cette longue et large tranchée (ou plutôt fosse), la galène y est complètement dissoute ou carbonatée, comme le plomb dans les scories. Elle n'a pas pu être datée, mais elle est antérieure au XVIIè siècle: sa nature était déjà oubliée à cette époque (attribuée à tort à une mine de fer !). Vue Google du site du Montet: La mine gabale sur le filon du Devois (près du hameau des Combettes) est beaucoup plus discrète en vue aérienne, c'est un faisceau d'indices qui a permis de la localiser: filon connu, "trou" dans la croissance des arbres du reboisement en pins sylvestres, présence de déblai avec minerai sur la piste tracée à proximité, tessons antiques dans la tourbière en contrebas. En repassant hier mes scories à la bino, j'ai découvert sur le côté d'une jolie vitreuse noire des traces de cuivre: J'ai également tenté des photos à la bino des cristaux inclus dans la pâte vitreuse des scories grises: Les cristaux inclus dans les noires vitreuses ou apparentées: Je me rends compte que des lichens ont pu s'y installer et des insectes ont même nidifié ou nymphosé dans des vacuoles !
  16. C'est aussi un peu ma faute, je n'avais pas indiqué les dimensions de la vacuole: 7 X 3 mm, avec le bout de charbon apparent qui mesure moins d'1.5 mm. Le bois a un grain fin ! La zone que tu as entourée correspond à un reste de bille de plomb complètement carbonaté. Sur la scorie magnétique, le bout de charbon présent mesure environ 2 mm.
  17. Je n'avais encore jamais vérifié à ce jour le magnétisme de mes scories Deux seulement répondent au test: elles correspondent aux descriptions des "scories magnétiques" de l'article d'Alain PLOQUIN et al.: ternes, noires, plutôt plates et relativement cristallisées. Les deux sont de dimensions voisines, environ 35 X 25 mm pour 15 à 20 mm d'épaisseur. L'une d'elles présente également un fragment de charbon de bois à l'intérieur d'une vacuole ! Le charbon utilisé a constamment et exclusivement été du hêtre.
  18. Pour une origine possible du fer observé (hors ajouts): dans certaines des mines concernées, la pyrite et la marcassite sont localement abondantes, surtout à Montmirat-Le Buisson (qui est dans le socle). Au Buisson, le minerai a parfois un aspect rubanné en coupe: alternances de quartz, blende, galène, pyrite/marcassite. Mais de la galène massive en belles épaisseurs centimétriques, directement sur quartz, existe aussi. Les cuivres gris (tennantite d'après l'inventaire BRGM) sont diffus dans la galène ou cristallisés micro dans des petites géodes de celle-ci. La chalcopyrite identifiable à l'oeil nu est rare au Buisson et un peu plus présente dans les gîtes de couverture, alors systématiquement associée à la barytine. L'azurite et la malachite en peintures sont plutôt issues de cuivres gris. Dans le minerai en gîtes de couverture (calcaire roux dolomitique, dit "capucin") on rencontre de la dolomie (ou ankérite?) toujours plus ou moins ferrugineuse tapissant l'encaissant. Mais pour tous les sites, la gangue est essentiellement formée de quartz. La barytine forme localement des amas de dimensions très variables, elle est beaucoup moins constamment présente que le quartz. Pour le contexte historique et la présentation de quelques sites fouillés: Marie-Christine BAILLY-MAITRE, "Le plomb et l'argent dans le Gévaudan médiéval"https://journals.openedition.org/archeosciences/2716 Une de mes scories grises présente un fragment de charbon de bois inclus partiellement, préservé dans un creux, accompagnée d'un reste de bille de plomb. Dans la vacuole située juste en bas à gauche, également bille de plomb résiduelle. Ces billes sont complètement transformées en cérusite.
  19. Bonjour à tous, sur le sujet "Minéraux de Lozère et cristaux lozériens", j'ai évoqué dernièrement des ateliers médiévaux de transformation du minerai de plomb, connus depuis une soixantaine d'années, dispersés sur une vaste zone de tourbières du sud-ouest du Mont Lozère. J'ai participé aux recherches comme membre du groupe de Jean PEYTAVIN, du CERL. En tant que non-scientifiques, en permanence sur place, notre rôle était celui d'"éclaireurs". Il consistait à faire des repérages, tant pour les tas de scories affleurant, que pour les indices de mines anciennes, et en rendre compte aux professionnels dans une communication permanente. Nous les aidions également, dans la mesure de nos moyens, lors des campagnes de terrain annuelles. Nous avons récolté et préparé sur leurs indications le minerai nécessaire aux expériences de St Etienne du Valdonnez. Pour ma part, j'ai également recherché auprès du Cadastre les propriétaires des terrains où quelque chose de potentiellement intéressant était détecté, pour communiquer leurs coordonnées à l'équipe scientifique. Ce fut un modèle de coopération et de bonne entente entre "amateurs" et "professionnels" et une merveilleuse expérience. Voici le lien sur un article résumant les études effectuées sur ce thème: https://journals.openedition.org/archeosciences/2669 En voici un extrait sur les scories : "Sur ces deux sites fouillés, comme sur tous les sites sondés ou simplement prospectés, la même typologie des scories a été constatée (étude pétrographique cf. Mahé-Le Carlier et al., ce volume) : des scories noires, généralement à dominante vitreuse, avec des inclusions d’arène granitique ou de fragments de granite plus ou moins fondues et plus ou moins abondantes (lorsqu’elles sont abondantes et fondues, la scorie vire au rouge grenat). Les billes de plomb ne sont guère visibles qu’au microscope. Le plomb est surtout présent dans le verre. L’altération est très réduite. Ce faciès est le plus fréquent. des scories grises, généralement finement cristallisées, à patine blanche importante pour celles gisant en surface, à altération ocre lorsqu’elles sont enfouies. Les billes de plomb sont plus grosses, souvent millimétriques et atteignant parfois le centimètre; elles sont largement oxydées, carbonatées. Peu nombreuses, mais omniprésentes. Leur minéralogie est caractérisée par la présence de ganomalite (silicate de Ca et Pb). Un autre type a été repéré sur quelques sites (principalement sur le site 12, mais aussi 10, 37). Ces scories sont noires, mais plus ou moins cristallisées, généralement plates, mais surtout magnétiques et parfois rouillées à l’altération. La composition chimique de ces scories est marquée par un ajout d’un matériau ferreux (scories de fer, oxydes de fer, limaille?). De tels ajouts sont notés dans certains textes anciens (notamment Biringuccio, 1540) et ils contribuent à déplacer le soufre des sulfures; c’en serait la première manifestation reconnue. Les teneurs en Ag sont en dessous du seuil de mesure (300 ppm), mais les quantités de Pb piégées dans les scories ainsi que les associations minéralogiques nous amènent à penser que le procédé mis en œuvre dépasse ce qui aurait suffit pour produire simplement du plomb et qu’il s’agit de privilégier le plomb argentifère. Ajoutons qu’aucune trace de phase préliminaire de grillage ni de trace de coupellation n’ont été décelées. Lors d’essais de grillage effectués à Melle, nous avons constaté que la présence de silice, avec ou sans calcium, favorise le piégeage de plomb dans les scories de grillage, plomb qui sera perdu pour la phase de réduction. Ce serait donc le procédé « 3 » du schéma qui semble avoir été privilégié (fig. 6). Dans la reconstitution du procédé il faut s’orienter vers un procédé sans grillage, ce qui est préconisé par Biringuccio dans le cas de « minerai pierreux » et peut être associé à un emplombage pour récupérer l’argent. Voici donc maintenant des exemplaires de ces scories plombeuses du Mont Lozère, datées pour l'essentiel du XIè et du XIIè siècles. Vue de mon ensemble: Différents aspects des "scories noires vitreuses" et apparentées: elles sont plutôt compactes. certaines zones montrent des nuances bleues, vertes et différents tons de rouge. Les "scories grises finement cristallisées", à patine claire, montrent sur les parties les moins altérées de courts cristaux aciculaires verts olive ou rougeâtres: Un certain nombre de mes scories grises sont en fait mixtes: elles présentent également des parties vitreuses noires. Il existe peut être un biais dans mon ramassage....si je dispose de pièces bien typiques, cf. plus haut, j'étais plutôt attirée vers ce qui sortait du lot. Deux exemplaires se distinguent . Le premier ressemble à un bout de granite partiellement fondu: Le second présente une très belle structure vitreuse et un beau panel de couleurs ! pâte verte, parfois rouge bordeaux, cristaux blancs, coulée vitreuse bleue ou rouge... Enfin, voici un spécimen qui peut se rattacher aux vitreuses noires, même s'il est tout sauf noir ! Il est translucide vert sous forte lumière avec une partie bleue indigo opalescente. J'ai présenté ici les spécimens les plus "parlants" dont je dispose. Si vous le souhaitez, je peux essayer de mieux montrer tel ou tel détail, et les autres pièces.
  20. Bien moins jolies que ce qui précède, mais cévenoles ! stibine et ocres d'antimoine dans quartz, Cassagnas, Lozère Stibine dans schiste avec quartz, calcite et sidérite, La Felgerette,Lozère
  21. Je retrouve enfin ce sujet et son ultime contribution ! Merci beaucoup Sycan. C'est une grande joie pour moi de découvrir cette belle étude qui présente une première synthèse sur les théropodes présents aux Vaches Noires. Je n'ai pas reconnu au premier coup d'oeil "mon" fémur MNHN.F.RJNunbr1, désormais débarrassé de ses huîtres et serpules (qui appartiendrait au terme de cette étude préliminaire à un représentant des Mégalosauridae)....Tandis qu'une vertèbre issue du niveau H15, qui l'accompagnait dans mon colis pour M. ALLAIN (MNHN.F.RJNunbr2), a été assignée sous réserves à Streptospondylus.
  22. Tout dépend aussi de ce que vous voulez tailler. Le matériau le plus dur que je peux travailler avec mon installation actuelle est la calcédoine. Donc, pas question de travailler du grenat ou de la tourmaline, par exemple, pour lesquels le diamant et le refroidissement par eau sont indispensables. Mais ça laisse toute possibilité pour ce qui est moins dur que 6-7 , dont un bon nombre de roches.
  23. Bonjour, Pour ma part, pour les coupes j'ai une scie lapidaire Lortone de grand diamètre, et pour meuler un touret de bonne qualité acheté il y a une vingtaine d'années, sur lequel ont été montées des meules lapidaires en carbure de silicium. Je n'ai donc pas de refroidissement à l'eau, ce qui oblige à un travail en douceur ! Mais il est parfaitement possible de façonner des cabochons sur ce type de système. Pour le sablage et le polissage: j'ai un moteur suspendu à vitesse variable commandée au pied. Pour le sablage: disques découpés d'abrasif à eau type carrosserie grain 220, 600 et 1000. Tampons de feutre avec poudre/eau pour le polissage, tout ça monté en pièce à main.
  24. Ce phénomène est très remarquable avec mes minéraux du Congo Brazzaville, en particulier les dioptases. Certaines ont plus de 4 décennies en collection, et toujours cette odeur très spéciale quand elles sont humides après leur bain annuel. C'est une odeur de terre mais aussi un peu métallique, cependant ce n'est pas celle d'un tuyau de cuivre, j'ai essayé pour voir Cela me rappelle en tout cas beaucoup l'odeur de la brousse après la pluie. Mes madeleines de Proust !
×
×
  • Créer...