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icarealcyon

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Tout ce qui a été posté par icarealcyon

  1. Sur 22 lumachelles à dents échantillonnées, 5 renferment des gastrolithes. J'ai isolé les gastrolithes contenus dans des petits fragments sans dents apparentes de ma L1, la plus riche (Toarcien moyen, horizon à semipolitum). Comme ils sont très difficiles à extraire, risque de casse et de non exhaustivité, j'ai préféré dissoudre ces petits morceaux de lumachelle dans HCL . Voici ce que ça donne pour une douzaine de fragments, soit environ 70 grammes de brut. Premiers constats: Les consommateurs étaient fins connaisseurs: rien que du quartz, à 100%, avec une nette dominante de quartz hyalin. Les inclusions dans ce quartz pourraient peut-être arriver à donner une idée de sa provenance ? La distance entre le lieu de dépôt et le lieu d'approvisionnement ? Les éléments les plus gros sont les plus arrondis. A l'origine, ils présentent tous un poli brillant. ils apparaissent sur ma photo quelque peu ternis: l'extraction par HCL a généré un joli bourbier (particulièrement fétide en plus !) qui les a un peu salis, et bien que j'aie du temps, je ne les ai pas astiqués un par un
  2. Les problèmes de jeunesse ont été bien résolus pour celle-ci. Pour abonder la galerie de portraits de nos gueules cassées: Une Podagrosites du Toarcien supérieur caussenard qui présente une très profonde estafilade sur le flanc. Cette balafre se comble peu à peu pour finir en une très légère surélévation, pas plus élargie. La face opposée et le profil ne sont pas du tout affectés. Plus fréquentes chez les dactyliocératidés, ou plus facilement repérables comme chez les Grammoceras ? Les blessures latérales affectent presque toujours le profil en le "voilant" plus ou moins pendant un temps, si la bête survit. Exemple avec cette Mucrodactylites et cette Catacoeloceras (Toarcien moyen, même provenance que ci-dessus). Pour cette dernière il manque la moitié environ de la chambre d'habitation. L'animal avec sa coquille déviée devait rencontrer quelques problèmes de navigation.
  3. icarealcyon

    pierres trouvées

    Si, mais à l'état d'oxydes, donc généralement non magnétiques, même s'il m'a été donné d'en trouver sur le Sauveterre qui présentaient un très léger magnétisme. Définitivement, vos échantillons ne sont pas des météorites. La structure compacte de l'intérieur du spécimen cassé montre la structure typique des concrétions ferrugineuses. Elles se forment par la circulation des eaux dissolvant les roches en milieu calcaire ou dolomitique; elles piègent des petits grains des roches environnantes. Ce qui occasionne en certains endroits des concentrations par ruissellement-gravité des oxydes de fer libérés par ces roches.
  4. icarealcyon

    pierres trouvées

    Bonjour, il s'agit de concrétions ferrugineuses typiques du Causse. C'est un mélange de divers oxydes de fer.
  5. Pour participer, voici une Osperlioceras bicarenatum qui présente un enfoncement symétrique des deux flancs. Les déformations typiques (bourrelet après enfoncement) sont présentes. Le retour à une ornementation normale a été assez rapide pour cette ammonite.
  6. C'est un peu plus haut dans la série jurassique que nos chères Terres Noires, mais on reste dans l'unité de lieu. Chantal me pardonnera ce petit hors-sujet intéressant quand même Après le réseau Malaval et ses traces de théropodes hettangiens, voici les sauropodes de Castelbouc. Paléos et spéléos vont peut-être devoir réviser toutes les salles à plafond plat des Causses souterrains, ça fait du taf et des torticolis en vue Com. Moreau et al.- 2020_Traces de sauropodes.pdf
  7. En effet, ils ne répondent pas tous de la même façon aux UV, même à l'intérieur d'un même gisement, c'est bizarre. Sur mes poissons, la réaction de fluorescence aux UV longs est toujours présente, mais varie considérablement d'intensité selon les individus ! Elle fait briller surtout les os, presque pas les écailles quand celles-ci sont présentes. J'ai profité du confinement pour prendre enfin le temps de tout réexaminer, et établir une première synthèse sommaire sur tableur Calc des lumachelles à dents toarciennes que j'ai échantillonnées depuis 2 ans autour de chez moi: 22 occurrences sur 5 sites distincts, avec plus de 1000 dents d'élasmobranches et actinoptérygiens plutôt bien conservées (à l'exception notoire des racines, avec de rares exceptions). Les éléments constitutifs sont récapitulés avec indication de leur fréquence relative. On remarque une concentration associée à une variété particulièrement marquées dans des lumachelles situées dans les horizons à semipolitum, variabilis, phillipsi et vitiosa, c'est-à-dire de la partie supérieure de la zone à Bifrons au sommet de la zone à Variabilis. Un biais existant: ces lumachelles sont très variables en quantité d'échantillons recueillis. Certaines se limitent à une pièce unique, pour d'autres c'est plusieurs dizaines. Mais leurs volume et extension sur le terrain varient également, du caillou plat unique à une formation d'1 ou 2 mètre carré, pour une épaisseur d'1 à 2 cm en moyenne. recap.ods Je suis preneuse de toute remarque ou suggestion pour améliorer cet essai d'inventaire qui a vocation a être abondé et affiné à partir de mes trouvailles futures, et qui pourra peut-être vous être utile à vous aussi, si vous vous intéressez au sujet.
  8. Des balanes géantes ! Impressionnant ! Il y a toujours un charme très particulier chez les fossiles ayant conservé des traces de couleur, ou plus exactement le souvenir de leurs motifs colorés. Tes très belles photos des aragonites héraultaises me donnent envie de m'intéresser de plus près à celles du calcaire dolomitique de l'Hettangien lozérien. Le hic c'est leur nettoyage, problématique, entre les mousses, lichens et les enduits indésirables. Tes spécimens sont parfaits !
  9. Voici des images des zones en question, avec en plus deux vues du côté long, en espérant que cela te sera plus "parlant" . Bas de la pièce: Centre face principale Côté long La roche-mère est une sorte de grès ou quartzite gris-vert. Dessus, je n'observe pas de calcite relictuelle, nulle part, mais de tout petits cristaux de quartz, comme du sucre, aux bases d'aspect plus ou moins rongé, qui sont fragilisés par ce "quelque chose qui manque". Le dessous de la pièce en est complètement couvert. Certains se sont détachés lors de son tout premier lavage, en particulier dans la zone verdâtre au milieu de la face principale. Depuis, je fais très attention avec ce petit monstre ! Heureusement, tout le reste est bien solide. Certains cristaux en périphérie sont plus ou moins laiteux. Ceux du centre et du haut ont une transparence d'aquarium. Ils montrent des oxydes de fer sous-jacents, et d'autres, peu nombreux, ont des petites inclusions vert foncé. Je l'ai achetée sur un site d'achat en ligne il y a trois ou quatre ans, mais sans plus de renseignement que l'indication de cette provenance. J'adore les Hautes-Alpes, un paradis pour moi depuis mes jeunes années, mais pour la paléontologie, qui aurait déjà de quoi occuper une vie !
  10. Bonjour à tous, voici un grand spécimen de quartz bien limpide de la Montagne d'Aurel, St André d'Embrun . Pièce acquise il y a quelque temps déjà, je n'en sais pas plus sur elle. Elle a visiblement fait l'objet d'un dégagement à l'acide.
  11. Bonjour Charo, hé bien non, c'est vrai, on ne l'entend pas encore ici (centre Lozère, 800 m d'altitude, en limite de forêt de pins sylvestres, en contrefort sud de causse) Par contre, beaucoup plus de chants nocturnes de hulottes que d'habitude.
  12. Comme Orlean, je suis très admirative de ces trouvailles Antakari , Une telle croissance "ondulante" du cristal de quartz est-t-elle expliquée ?
  13. Les félins aussi Il est nécessaire de bien respecter les mesures de distanciation sociale, y compris avec les tigres https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/04/06/coronavirus-un-tigre-d-un-zoo-de-new-york-teste-positif_6035674_3244.html
  14. Voici une calcite cobaltifère pâle en scaléonèdres nets, avec chrysocolle et mouches de kolwezite: mine de Mashamba Ouest, Kolwezi, RD Congo (longueur 56 mm).
  15. J'en avais déjà une (celle de droite) et maintenant une autre pièce issue du même spot: quartz à terminaison améthyste en épitaxie sur lame d'orthose (85 mm de plus grande dimension), Brandberg, Erongo, Namibie
  16. Ce n'est que du quartz, certes, mais tellement étincelant qu'il projette des arc-en-ciels partout dans sa vitrine: Val Bedretto, Tessin, Suisse (hérisson intact en forme de "C", environ 7 X 6 X 5 cm)
  17. Info statistique INSEE enfin disponible: https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2020/04/03/coronavirus-visualisez-la-surmortalite-en-france-par-departement-depuis-le-1er-mars_6035485_4355770.html
  18. C'est à notre amie Chantal que revient l'honneur d'avoir mis au jour le premier indice de présence de ces formations lumachelliques dans le Domérien aveyronnais: sur deux fragments de lumachelle riche en débris de crinoïdes, une jolie petite dent de néosélacien sur l'un, et une vertèbre de poisson actinoptérygien sur l'autre. D'après les éléments de contexte, elle se trouvait dans le Domérien IV (au sens de Mattéi). Chantal, on a là la preuve que tu possèdes un véritable oeil d'aigle, car malgré leur dimension inférieure à 2 mm, tu les as repérées sur le terrain même ! Moi, seule ma seconde dent a été trouvée ainsi (la toute première, c'était en passant à la bino une concentration d'articles de crinoïdes). Si je rencontre régulièrement des écailles, des débris osseux difficilement identifiables dans mes échantillons, je n'ai pas encore trouvé de vertèbre dans le Toarcien marneux. La petite vertèbre trouvée par Chantal est complète, blanche et opaque, tandis que "mes" débris osseux sont typiquement de couleur ambrée et plus ou moins translucides d'aspect. En ce sens, ils ressemblent beaucoup aux os des poissons figurés ci-dessus. D'ailleurs, ils réagissent pareillement aux UV longs. Les menus fretins sont confinés (eux aussi) à un banc unique à l'extrême base du Toarcien, donc à la base des schistes cartons. Banc-repère également chronologique: 183 MA !
  19. Bonsoir, votre échantillon me rappelle des pièces que j'ai pu trouver il y a plus de 30 ans à la mine de cuivre de Roua, gorges de Daluis, Alpes Maritimes.
  20. Toujours gabarit menu fretin ! le premier présenté ci-dessus mesure 53 mm et le second 49 mm. Ce sont tous à priori des Leptolepis coryphaenoides. Le plus grand que j'aie trouvé en 10 ans de recherches et plus de 100 spécimens mesure environ 11 cm, je dis "environ" parce qu'il lui manque le bout du nez ' et le plus petit, moins de 3 cm mais d'une conservation merveilleuse. La taille moyenne tourne en fait autour de 6 à 7 cm. Il faut que je les réexamine, tous ces cocos-là, parce que l'intérêt des UV longs, vous vous en rendez compte comme moi, est de révéler des détails difficilement observables en lumière naturelle. Leur fossilisation est exceptionnellement fine. il demeure souvent des traces de pigmentation sombre au niveau du dos, déjà détectable en lumière visible, amplifiée aux UV. C'est surtout les éléments squelettiques qui réagissent aux UV. En Aveyron, apparemment pas que dans le Toarcien, dans le Domérien aussi ! En Lozère, chou blanc à ce jour dans ce sous-étage. Dans ta future collecte, attention à répertorier le plus précisément possible le site, le spot et l'horizon pour chaque pièce. C'est ce qui rend les choses vraiment intéressantes et exploitables par les professionnels. Chaque formation a sa caractérisation propre, aucune ne ressemble tout-à-fait aux autres !
  21. c'est pt'être bien de ça qu'il s'agit ... Pour changer mais en restant en compagnie des poissons: ceux du Toarcien basal, je n'avais encore jamais essayé avec les UV . C'est bluffant ! En lumière naturelle puis sous UV longs: Ces deux-là sont mes "petits derniers" et je les avais encore sous la main, il va falloir que je teste certains autres actuellement classés/rangés.
  22. Bonjour Messieurs, je vous remercie tous, pour votre intérêt et ces précisions très intéressantes. Les choses sont donc beaucoup plus complexes qu'il n'y parait au premier abord. Pour la différentiation hématite-ilménite, les lamelles qui forment les roses aplaties sont extrêmement fines, j'en ai cherché une à sacrifier pour la couleur de trace mais je n'ai pu me résoudre à l'abîmer . Le doute restera, plutôt en faveur de l'ilménite donc. Pour le feldspath présent sur ces échantillons, albite ou adulaire ? j'ai essayé de faire des photos de trois autres spécimens issus du même spot, mesurant tous autour de 75 mm de plus grande dimension, cette fois sur un fond blanc au lieu de bleu, de manière à moins saturer les blancs, pour tenter de mieux rendre la structure de ces cristaux. Ils sont tabulaires losangiques, un peu comme la barytine, avec beaucoup de troncatures. Ils ont l'air d'aller souvent par deux individus, légèrement décalés l'un par rapport à l'autre (macle?). Sur les deux plus grands spécimens, ils présentent une très légère teinte bleutée, moins marquée sur les trois autres spécimens ci-après. On y observe des zones transparentes et l'éclat est vif. Si cela peut permettre d'orienter vos avis
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