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icarealcyon

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Tout ce qui a été posté par icarealcyon

  1. Bonsoir Jloui et Jeando, et un grand merci ! j'ai enfin la réponse à une question posée il y a ... quelque temps, sur la cause de la fluorescence remarquable des hyalites de l'Erongo. Sur certains spécimens, elle est déjà perceptible en lumière naturelle, mais aux UV longs, quel spectacle ! Ci-après, ce ne sont pas les mêmes pièces sur les deux photos: je n'ai pas encore photographié celle en lumière naturelle sous UV. Hyalite, quartz, tourmaline noire, Hohenstein, Erongo, Namibie
  2. Oui, une égarée sudiste dans la Mer des Causses, une de nos "rares" raretés en matière d'ammonites toarciennes. Je crois que je n'ai dû trouver que 4 Mercaticeras en 25 ans de fréquentation des Terres Noires. Toujours une très belle surprise ! Dans le Toarcien supérieur, pour quelque mystérieuse raison, on trouve des petits bois flottés qui ont plus l'air "en 3D". Et malgré leur bel aspect sur le terrain, presque tous posent des problèmes de conservation sur le long terme, car la matière carbonée fibreuse est toujours imprégnée de pyrite, même à l'état microscopique. Dans le Toarcien moyen, la compression est beaucoup plus visible. J'ai eu une fois la surprise de tomber sur des fragments de bois non conservés à l'état carboné, mais dans un minéral beige, que je n'ai pas cherché à identifier. . Ceux-là ne présentaient pas l'aplatissement classique des bois de la Z. à bifrons. Il faudrait que je retrouve le fragment que j'ai rapporté ce jour-là pour tenter une coupe et polissage, histoire de voir ce que ça donne. Quant aux bois des schistes-cartons, c'est eux qui remportent le pompon: compressés et réduits en général à 1/20è de leur épaisseur d'origine, des troncs entiers de 1 m de diamètre sont ramenés à 5 cm d'épaisseur ! On a nommé cette matière carbonée (parcourue de veines de calcite blanche) du jayet. Il prend un très beau poli, les veines blanches crééent un très beau graphisme et en plus il ne comporte pas de pyrite instable.
  3. Il n'y a pas beaucoup d'arbousiers à l'état naturel en Lozère. Peut-être en Cévennes, aux confins du Gard et de l'Ardèche (mais l'altitude y est encore élevée ?) Je ne sais pas si ce magnifique papillon y a déjà été observé. Sa chenille est en effet extraordinaire ! Peut-être qu'avec le réchauffement climatique on verra arriver cette merveille. C'est plus sympa que le moustique tigre !
  4. Mes dinosaures sont des petits difficiles, ils préfèrent que ça grouille. Le mouvement les attire davantage. Le plat servi est englouti nettement moins vite quand les vers de farine sont engourdis, par exemple en sortant du frigo ou dans le froid du matin. Hé oui, on peut les conserver longtemps vivants au frigo, ça les fait "hiberner". Mais je rencontre quelque répulsion au sujet de leur présence dans le frigo de la part de ma petite famille. J'ai donc renoncé au frigo et je les nourris à la farine, ce qui a le mérite supplémentaire de les faire bien grossir sur 2-3 semaines. Et les oiseaux me laissent tous les vers morts dans le plat, du moins dans un premier temps. On dirait qu'ils surveillent et attendent pour voir si je ne ressert pas des vivants et grouillants dans ce plat. A défaut, au bout d'un certain temps, ben ils les mangent quand même.
  5. Bonjour Kevin, pour moi il est authentique, dégagé à la manière chinoise, c'est-à-dire par abrasion, les os sont un peu rabotés, mais c'est un vrai. Il est en vue dorsale, et la tête, détachée du corps, est retournée.
  6. Bonsoir Sacha ! hélas, je n'ai pas la recette sinon un peu de farine pour les engraisser. Je les achète tout faits et vivants, à une animalerie de Mende. En temps normal, c'est un complément alimentaire pour ma tortue Pelomedusa. Mais comme chaque année, en période d'envol des couvées du jardin, je donne un petit coup de pouce aux parents avec deux distributions de vers de farine, tôt le matin, et le soir. En échange, on a la joie de voir de notre fenêtre les petits de nos rouges-queues, mésanges, sitelles et pics épeiches (ces derniers ont la calotte rouge) pendant quelques jours avant que les familles ne se dispersent. Merci Manu, mes volatiles sont de vrais cabotins !
  7. Bonsoir Chantal, comme ça on dirait à première vue une Osperlioceras, à cause de la zone ventrale assez plate séparée du flanc par une nette rupture de pente, oui mais.... ce renflement sensible des flancs la rend encore bien proche des Harpoceras. Je pencherais pour une belle Harpoceras suberaxatum, à cause de son épaisseur remarquable, ainsi que pour l'ornementation plus flexueuse que falciforme (falciforme chez H. subplanatum). subexaratum c'est mieux.
  8. Divers visiteurs ailés, photos prises à travers la fenêtre de ma cuisine:
  9. Une petite araignée à très beaux yeux verts qui en transporte une autre, sur un mur crépi de chez moi, pour la déguster dans un endroit tranquille. Costaude la bête, pour trimbaler à l'aise ce poids sur un mur vertical.
  10. Merci à tous pour vos réponses (en m'excusant pour le retard). J'imagine donc les bébés bélemnites dérivant dans le plancton et/ou planqués dans les herbiers flottants Ce qui me frappe sur mes rostres, c'est que cette chambre initiale est toujours fossilisée dans une calcite d'un aspect différent du reste, plus claire et transparente, que les septa qui la suivent. Cela dénote une vraie rupture.
  11. Bonjour, sur le forum il y a ce topic qui répondra sans doute à vos questions (à copier-coller dans le moteur de recherche de Géoforum): Vos photos de formations minérales encore en place, avant l'extraction
  12. Une devise pour mai 2020: Traitement statistique: Evolution: Révélation: Porteurs sains (ou pas):
  13. Cette micro-faune de vertébrés toarciens des Causses était restée inconnue des spécialistes, c'est confirmé maintenant, et son étude scientifique va commencer. De quoi être encore plus occupée dans les mois qui viennent. J'en suis ravie ! Pour ma première sortie post-confinement, sur un sol bien rincé par les récentes pluies, j'ai déniché une 23ème lumachelle, qui promet. Située à la base de l'horizon à variabilis, sur quelques fragments centimétriques elle a fourni entre autres cette belle dent d'hybodonte (1 mm environ de hauteur pour 2 mm de largeur), et d'étranges denticules dermiques. Malheureusement, je n'arrive pas à photographier correctement ces derniers avec mon matériel plus que sommaire, leur taille étant inférieure à un demi-millimètre. Située environ 1,20 mètre en dessous de celle-ci, au sommet de l'horizon à semipolitum, dans la lumachelle n°21 : une très jolie dent d'orectolobiforme, cf. Annea (1mm environ) Par ailleurs, mes "dents-en-étoile" montrées plus haut ressemblent singulièrement à celles du Ginglymostomatidae Delpitoscyllium africanum du Thanétien... et cette famille n'est répertoriée dans le registre fossile qu'à partir de l'Albien. Peut-être un cas de convergence morphologique ? Une autre ressemblance troublante avec des représentants de cette famille, cette étrange dent coupante, du même niveau que les dents-en-étoile: Du côté des poissons osseux qui sont bien représentés dans ces assemblages, mes approches d'identification sont tout aussi ardues dent cf Dapedium (2.5 mm), h. à semipolitum. Cf Birgeria Pour ces dents élancées à l'émail profondément plissé, je "sèche" complètement, ainsi que pour cette forme en aiguille. Pour les premiers, je ne suis même pas sûre qu'il s'agisse d'un poisson osseux .
  14. Voici une pièce d'ambre intrigante: les inclusions sont une Haidomyrmex assez grande (environ 8 mm de longueur), aux pièces mandibulaires bien visibles, sur un lit de petits grains de sable, débris végétaux, et surtout un objet qui ressemble à un duvet d'oiseau mais bizarre, avec des barbules très espacés. Un duvet de dino ?
  15. Moi, je mettrais tout dans Hammatoceras insigne. Avant le diamètre d'environ 2 cm, la tuberculation près de l'ombilic n'est pas décelable, le spécimen 1 fait exception, mais il existe beaucoup de variations individuelles dans les formes juvéniles. Au-delà de 2.5 cm, tout ce petit monde se ressemble beaucoup plus.
  16. Une chose est sûre et certaine: tes bêtes sont bien des Hildoceras Il y a des variantes qui sont assez bien définies, et puis d'autres qui sont plus ambigües. les "espèces fossiles" n'ont pas la même définition que les "espèces vivantes". Je suis sûre que pour beaucoup sinon toutes ces Hildoceras épaisses présents dans la Z. à bifrons, on serait en fait en présence de morphes de H. bifrons. L'intérêt de ces morphes, outre la description, est parfois d'être restreints à certains horizons ou niveaux. les morphes épais sont plutôt présents dans la partie basse et moyenne de la Z. à bifrons. Encore qu'à deux occasions au moins, j'ai vu une H. sublevisoni (ou crassum), en tout cas un morphe bien épais à ornementation forte et "palmée" et sillon peu marqué en place dans l'horizon à semipolitum.
  17. Bonjour Chantal, OK sans problème pour la Harpoceras, une subplanatum sans doute, avec ces plis fins. Je n'ai pas tout suivi ces derniers temps, je suis toujours le nez plongé dans mes micro-restes de poissons toarciens, j'ai obtenu une semaine de rabiot bienvenue pour terminer ce travail à mon niveau, et surtout, suite à ma prise de contact avec un professionnel, les choses sont en train de se mettre en place pour leur étude scientifique. Pour caractériser H.sublevisoni: en Lozère, c'est une "forme épaisse, souvent de petite taille (moins de 2 cm), avec ébauche de sillon créée par la biconcavité des côtes (...) Le sillon reste "à peine discernable, quasi-inexistant"i . " source: R. JATTIOT et V. TRINCAL, guide des ammonites pyriteuses du Toarcien moyen et supérieur des Causses. H. crassum possède un "véritable sillon marqué, (avec) présence d'un bourrelet péri-ombilical."(même source) Par exemple, les auteurs ci-dessus considèrent le spécimen de la page 2 du guide du Club Millavois de Géologie comme un sublevisoni et non un lusitanicum. L'aspect des fossiles en calcaire diffère beaucoup des pyriteux, ils sont souvent plus grands pour une espèce donnée, et aussi proportionnellement moins épais que nos petites formes caussenardes.
  18. Pour moi, je pencherais pour Hildoceras Sublevisoni pour ces 3 exemplaires: leur sillon est peu marqué, créé par la biconcavité des côtes.
  19. Pour boomers avertis et les autres sont les bienvenus aussi
  20. Bonjour, rencontrant régulièrement au cours de mes recherches des rostres de bélemnites à divers stades de croissance, je m'interroge sur le fait que l'on n'en trouve pas en-dessous d'une certaine dimension. Ils "apparaissent", en quelque sorte, à déjà plus d'un cm de longueur. Et avant, à quoi ressemblait la bête ? A la base du phragmocône se trouve une petite sphère. Est-ce la loge initiale, une sorte de bulle ?
  21. Diamétralement opposées ces blessures ? Peut-on penser aux séquelles d'une morsure du manteau ? Cela ne ressemble pas aux coquilles cassées-réparées ordinaires que l'on peut observer sur des gastéropodes. Voici une dent de mordeur d'une autre époque: requin orthacodonte du Toarcien moyen, Causse de Mende, Lozère, avec une curieuse pathologie qui a rendu la dent bifide (1.3 mm de haut). Le fil coupant du côté opposé à l'excroissance a été un peu déplacé, rendant la section de la dent légèrement plus arrondie que la normale.
  22. Bonjour Chantal, cette bébête, ainsi que les 2 lozériennes postées plus haut me ferait davantage penser à des Maconiceras (microconques des Harpoceras) que Mercaticeras: ce dernier genre présente généralement une plus importante épaisseur/diamètre.
  23. Merci Chantal, pour les précisions sur les Aveyroniceras/ Reynesoceras. Cela me fait un peu penser à un clivage artificiel macrocoque/microconque, non ? Pour les Schistes-cartons, l'abondance des ammonites dans certaines concentrations est parfois incroyable, quel dommage qu'elles soient aplaties. Tes spécimens montrent encore le pseudotest. Certaines bestioles (des lytocéras) pouvaient atteindre des tailles respectables, mais on les trouve toujours disloqués dans les éboulis Les bélemnites des schistes-cartons sont aussi très intéressants. Une forme creuse en particulier peut atteindre une longueur de 30 cm au moins. Pas encore eu la chance d'en trouver une complète. Pour ça, il me faudrait traquer tous les travaux publics entaillant les schistes-cartons, seule chance d'obtenir des dalles assez grandes et cohérentes.
  24. Non, c'est du débris de bois carbonisé qui se trouve à proximité. Ce bois est courant dans la L1. Les dents de mes lumachelles sont généralement isolées, quelques cas de regroupement sur un ou plusieurs centimètres de distance, laissant penser que le propriétaire a perdu plusieurs ratiches en même temps (sphénodus: 4 dents proches dans la L 21 mais bloc malheureusement disloqué, Annea: 2, L21 aussi.)
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