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icarealcyon

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Tout ce qui a été posté par icarealcyon

  1. Ouh là là... et dire que mes vacances c'est pas avant septembre ! Oui, c'est cet article-là ! Je l'ai téléchargé du coup. Le tableau comparatif de fréquences des genres est également très intéressant. C'est bien dommage qu'il n'y ait pas la figuration des dents décrites. C'est fréquent dans les articles en libre accès de cet auteur, je comprends pas pourquoi ! Merci pour ton aide précieuse Jean-François, le site shark-references.com est d'une efficacité redoutable.
  2. Bonjour, c'est un fragment très érodé d'ammonite, plutôt de l'Oxfordien basal: une partie de tour extérieur (sans cloison= chambre d'habitation de l'animal) et de tour intérieur écrasé.
  3. Merci beaucoup pour ces articles et ces arguments, Jean-François ! C'est sûr qu'avec un exemplaire non dégagé sur toutes ses faces on est réduit aux présomptions. Je ne retrouve d'ailleurs plus le dessin de Microtoxodon, ni l'article en question sur Google, alors que je l'ai vu il y a quelques jours. Au passage, j'ai reconnu dans ta riche documentation des exemplaires similaires à certaines de mes trouvailles récentes, en particulier la dent multicuspide de dapediidae, les dents broyeuses de Lissodus, ainsi que Protospinax. Ces jours-ci, je n'ai pas pu consacrer de temps à l'identification des nouveautés. Le terrain, nettoyage, examen bino, marquage et rangement occupent tout mon temps libre. J'ai posté les quelques photos acceptables que j'ai pu prendre, mais les exemplaires remarquables sont de l'ordre de plusieurs dizaines pour chacun des sites échantillonnés (8 à ce jour). Je ne me risquerai pas à dégager cette dent de son caillou, ce seront ceux qui l'étudieront, avec le matériel correct et le savoir-faire. Les racines sont plus souvent bien conservées dans ces sites du Toarcien terminal, mais elles sont très fragiles et nécessitent une consolidation. Un fil rouge pour moi : ce tableau de J KRIWET: et un comparatif des genres selon les zones du Toarcien établi par D DELSATE et R WEIS, entre Normandie et Lorraine. L'Occitanie présentera encore une autre répartition; mais on note la même "zone blanche" que j'observe ici dans la zone à insigne, alors que la sédimentation est continue :
  4. Deuxième spécimen découvert de cette étrange "forme en flèche'', 1 mm Une dent de sélacien orectolobiforme présent au Toarcien correspond à cette forme: Microtoxodon. Je n'ai pas pu trouver de figuration correcte de Microtoxodon. D DELSATE , dans la doc accessible, présente un dessin sans relief d'une dent, mais pour la silhouette c'est exactement ça.
  5. D'accord avec radiole d'oursin. On en trouve de semblables, à épines encore plus fortes et orientées vers la pointe, dans le Toarcien supérieur (z à aalensis) des Causses.
  6. On a en effet l'impression d'une évolution très rapide, à la fois dans le profil des peuplements que dans l'aspect des dents. A part les hybodontes, toutes les autres formes ne se trouvent pas dans ces dimensions et ces aspects dans les zones sous-jacentes. D'après les niveaux-repère présents et la faune connexe (dont les ammonites-index), mes différents sites du Toarcien terminal sont contemporains les uns des autres, à peu de chose près. Une fourchette de quelque milliers d'années grand maximum ? Pour une raison qui m'échappe, ce type de dépôt s'est produit plus fréquemment à ce moment-là que dans le Toarcien moyen et la zone à Thouarsense. Sur le nombre, j'arrive à trouver plus fréquemment que dans les niveaux inférieurs des dents ou des ossicules dermiques conservés avec leur racine, des couronnes complètes, comme cette dent d'"Hétérodontus" de 1 mm, du dernier site visité ce week-end, le septième.
  7. La couleur des pierres du tour m'évoque celle de certains grenats rhodolite du Mozambique ou Madagascar. Oh oui, une amie s'est fait persuader par son bijoutier "de famille" que la pierre sur sa bague (une très belle rubellite) n'était que "du verre" et il lui a fourgué à la place une améthyste pâle. sans lui rendre le bout de verre (jeté à la poubelle bien sûr ).
  8. Non, pas que sur la photo 2... je suis bien d'accord qu'on ne peux rien affirmer sur une simple photo, mais l'expérience que je propose permettra déjà d'avancer dans un sens -ou dans l'autre. Il faut éviter les torches à leds multiples pour éclairer ce cabochon. Si le soleil brille, c'est le plus simple. @karnoff, dites-nous le résultat !
  9. Une petite découverte récente au Mont Hohenstein, Erongo: un "mikado" de prismes d'aigue-marine bien limpides, aux terminaisons troncaturées, avec opale hyalite à l'intense fluorescence vert fluo, déjà visible en lumière naturelle: 30 X 24 X 14 mm
  10. Bonjour, la pierre centrale semble montrer un astérisme à 6 branches sur la photo 2 et un certain chatoiement sur les autres. Pouvez-vous vous assurer qu'une étoile lumineuse à 6 branches, mouvante, apparait quand le cabochon est éclairé par une lumière ponctuelle (par exemple le soleil, une lampe torche, une bougie...). Si c'est le cas: saphir étoilé à coup sûr !
  11. Bonsoir à vous deux, et merci beaucoup Chantal pour ces trouvailles, peu importe qu'il y ait des dents ou pas dans ta récolte, si ce type de dépôt a été réalisé, elles sont potentiellement présentes sur le site. On verra de la sorte si on peut réaliser des corrélations étendues sur les Causses pour le Toarcien terminal. Ce serait une oeuvre de longue haleine que d'échantillonner la zone à aalensis sur toute l'étendue du bassin, mais nul doute que ce serait riche d'enseignements sur la fin du Toarcien, et la fin du dépôt des Terres Noires. Déjà, à ce stade restreint, je détecte des différences assez notables, autant dans les faunes de poissons que d'invertébrés synchrones, entre les différents sites lozériens déjà examinés, au nombre de 6. Deux sites de plus seront à ajouter dès que je pourrai y aller. Tous les sites que j'ai visités à ce jour entrent dans un triangle d'une cinquantaine de kilomètres de côté. Quelques dents d'actinoptérygiens du dernier site visité, particulièrement riche: 2mm 5mm, un géant ! 3mm 0.6 mm Une dent de raie, minuscule (environ 0.5 mm) ressemblant fort à Jurobatos ) Et des hybodontes, bien mieux représentés sur ce dernier site que sur tous les autres: deux dents pourvues de leurs racines bien conservées, 3 mm environ chacune. Et une minuscule dent d'Hemiscylliidé, qui rappelle celles du Toarcien moyen, mais plus petite et carénée, moins de 0.5mm: Comme disent les Shadocks, c'est tout pour aujourd'hui
  12. Hélas non... Ce moyen d'étude ne sera pas utilisable dans ces formations locales du Toarcien terminal. La calcite a presque systématiquement imprégné un sédiment majoritairement constitué de coquilles de mollusques, de foraminifères, ostracodes, débris de crinoïdes, d'oursins, bryozoaires... plus ou moins brisés, de dimensions hétérogènes. Cela donne un "cachet typique" à ces lumachelles de la zone à aalensis. Le phénomène de précipitation de la calcite a été précoce- me semble-t-il, constituant des poches et des mini-géodes, soulevant et déformant le sédiment comme du popcorn, avec les microfossiles cimentés dessus et dans la calcite. Les dents, surtout lorsqu'elles sont complexes ou avec une grande surface, comportent souvent des fissures, colmatées par la calcite. Un passage à l'acide formique les réduirait presque toutes en miettes ! En un mois, cinq affleurements du même âge explorés avec succès, je me retrouve avec plusieurs dizaines de dents intéressantes, après un simple examen de surface des cailloux nettoyés, et plusieurs kilos d'autres à débiter en petits morceaux (pour ceux, pas trop "calcités", qui s'y prêtent). C''était à l'évidence une période riche pour les poissons osseux et les élasmobranches, tout-à-fait comparable en nombre, variété et qualité au sommet du Toarcien moyen. Il subsiste un hiatus, un vide complet, à ce stade de mes explorations du Toarcien marneux caussenard: la zone à insigne. Mais tel que c'est parti, le Toarcien terminal va m'occuper un bon moment. Quelques-unes des petites dernières pêchées lors de ce week-end déjà caniculaire: les Terres Noires ont bien mérité leur nom local d'"Enfers" ! Jolie petite dent de néosélacien avec racine bien conservée (1mm); avec plusieurs autres comparables. Dent d'orectolobiforme, pathologique (2mm) Dent postéro-latérale d'hybodonte (1.5 mm environ), aux extrémités mal conservées. Dent d'un hybodonte, cf Parvodus, de grande taille (base 5 mm) Dent molariforme (0.7mm environ): c'est la deuxième, un peu différente de la première présentée il y a quelque temps sur ce fil, mais de même structure à cuspides divergentes, avec le même émail épais, très brillant et transparent. Le propriétaire, peut-être un pycnodontiforme, reste à cerner... J'ai aussi trouvé trois dents de raies Je n'en avais plus dégotté une seule au-dessus de la Z à variabilis, alors qu'elles y sont assez fréquentes . Elles sont très petites, différentes de celles du Toarcien moyen où Toarcibatis et Cristabatis dominent. Je vais essayer de faire des photos acceptables ces jours-ci, si je peux.
  13. Merci beaucoup pour cette piste et la riche doc Jean-François. Polyacrodus est effectivement un solide candidat. Hier, j'ai exploré un nouvel affleurement du Toarcien terminal qui a livré des lumachelles qui sont les plus hautes à ce jour dans la série marneuse caussenarde: à ces niveaux il n'y a plus d'ammonites conservées en 3D, mais seulement de ténues et fragiles empreintes sur les feuillets de marnes. C'est le sommet de la zone à aalensis, à quelque mètres des premières assises marno-calcaires de l'Aalénien, qui forment généralement dans le paysage une falaise plus ou moins verticale. Ces lumachelles se sont révélées extrêmement riches en dents d'élasmobranches et poissons osseux, ossicules dermiques et écailles, avec une variété jamais vue et des conservations remarquable des racines. Un premier examen de surface à la bino hier soir m'a stupéfié, au point que je dois revoir ma méthode de récolte pour ne pas risquer d'abîmer des dents en surface des cailloux. L'incident ne s'est heureusement pas produit, mais je devrai emballer ces cailloux un à un, comme les cristaux. Les plaques sont relativement épaisses (2-3 cm) et grandes, pour certaines 20 X 20 cm. A ce régime, le sac a été vite rempli et le poids conséquent ! Sur la photo, ce sont les cailloux jaunâtres qui émergent de la marne et sur la pente.
  14. Dans la zone à aalensis, nouvelles trouvailles: Du pycnodontiforme ? 0.4mm Le plus caractéristique du Toarcien terminal dans mon échantillonnage, par le nombre de dents récoltées: un hémiscylliidé probable (2mm) Une magnifique dent latérale d'hybodonte, à la couronne miraculeusement complète compte-tenu de sa taille (un peu plus de 4mm) . L'usure de la cuspide principale tranche avec la fraîcheur et le tranchant des secondaires. Du Synéchodus ? (2 mm) Ce serait le premier que je trouve dans la zone à aalensis. Ossicule dermique à l'émailloïde très épais et bombé (0.5mm) en vue légèrement latérale. J'ai eu du mal à le différencier d'une dent broyeuse, mais les plis latéraux correspondent bien à ceux que j'observe sur tous les ossicules dermiques. Ossicule dermique plus classique de structure, néanmoins de grande taille (presque 1 mm) soit le triple de l'ordinaire. Pour finir, un peu hors-sujet, mais découverte collatérale dans ces niveaux sur un seul site: des coquilles de scaphopodes (dentales), assez nombreuses. C'est la première fois que je rencontre ces mollusques dans les Terres Noires. L'ornementation treillissée de la coquille varie selon les individus, plus accentuée dans un axe ou dans l'autre. La taille moyenne est assez menue (autour de 1 cm). Un scaphopode géant de 2 cm ! fragmenté en place Zoom sur l'ornementation de cette coquille.
  15. De ma dernière sortie, au sommet de la zone à variabilis: L'inconnu aux "dents en aiguille", à la structure profondément plissée, en 2 exemplaires (environ 1.5 mm): Dent d'actinoptérygien (cf Dapedium) (2mm) Minuscule dent d'un hémiscyliidé (0.5mm environ) Encore un Hémiscylliidé ? couronne apparemment complète (2mm) Une autre, à la forme pas vraiment classique (base large et très arrondie, ressemblerait à celle d'"Hétérodontus"), une cuspide manque sur la gauche (1mm). L'"Hétérodontus" lozérien joue à l'Arlésienne, mais là j'en tiens un bel exemplaire ! (1mm) Une dent de paraorthacodonte (du moins je pense ) avec une impressionnante racine bien conservée, large et plate (2mm environ); hélas, la profondeur de champ à cette échelle me joue des tours ... Et pour finir l'énigme du jour: non ce n'est pas une edelweiss, ça y ressemble sauf que d'après l'aspect c'est sûrement en calcite, et sa taille, environ un tiers de millimètre Je suis là à l'extrême limite de ce que je peux capter en photo avec mes pauvres moyens, par rapport à la vision à la binoculaire.
  16. S'il s'agit d'une épine céphalique d'hybodonte, piste tout-à-fait vraisemblable, c'est une première pour moi, j'en suis ravie. La bête devait avoir le coup de tête bien râpeux, car c'est blindé d'émailloïde ! Par ailleurs, les denticules dermiques abondent dans la z à aalensis, avec un aspect très varié. Côté dimensions, ils sont à peu près comme dans les niveaux inférieurs, c'est à dire de l'ordre du tiers de millimètre ou moins, avec de rares exceptions plus grandes, dont un exemplaire "géant" montré plus haut. Les mêmes se retrouvent dans la zone à aalensis, à côté de nouvelles formes, plus épaisses, nettement bi ou tri carénées. Du fait de leur taille minuscule, je n'arrive pas à les photographier correctement. De même, une très riche faune connexe d'ostracodes et de foraminifères très bien conservés mériterait d'être illustrée. Pour illustrer les méfaits de l'imprégnation du sédiment par la calcite, voici une dent latérale arrière d'hybodonte, une des rares que j'aie trouvées à ce jour dans la z à aalensis: environ 2 mm de long, fragmentée en trois parties en place.
  17. Merci Jean-François pour ces informations. La base de la dent est effectivement fortement plissée, mais contrairement aux dents d'hybodontes auxquelles je suis habituée, elle est très peu épaisse, très fine et tranchante. Ces plis ont un rôle de renforcement évident sur le spécimen. Oui, Amédé, marquage bleu à l'encre indélébile, ça rend bien service pour repérer ces "Dents de la Mer" toarcienne, qui ont une taille tournant autour du millimètre, souvent moins, rarement plus. Chaque caillou porte aussi inscrit en code son site d'origine et son niveau. Obligatoire pour s'y retrouver ! Pas d'azurite dans le toarcien terminal lozérien ! J'aimerais bien, mais ça compliquerait les choses. En fait, on y rencontre bien plus de minéralisations micro que dans les niveaux inférieurs. Pyrite octaédrique ou cuboctaédrique bien sûr, quelques cristaux anecdotiques de galène et d'hématite, du quartz genre fenestré mais minuscule (sur un site), beaucoup de gypse, et surtout l'envahissante calcite qui a éclaté les ammonites et certaines lumachelles comme du popcorn, c'est pourquoi les dents un peu grandes sont souvent fragmentées et maintenues en place par cette fichue calcite . Elle rend également le travail de dégagement ardu, je n'insiste pas dès que le recouvrement d'une dent par le sédiment devient trop dur à l'aiguille. Voici les nouvelles trouvailles d'avant hier, du moins les plus parlantes: In situ, une riche lumachelle du Toarcien terminal (zone moyenne à aalensis) en place, largeur de l'affleurement 25 cm environ, a livré une dizaine de dents, sur place et en éboulis: La plus étrange de la journée, 2,5 mm, en forme de flèche pédonculée Des dents d'hémiscylliidés ? Ces types de dents dominent largement dans l'échantillonnage. Les hybodontes sont devenus très marginaux. Les raies, elles, semblent avoir tout simplement disparu depuis la Z à thouarsense !
  18. Bonjour Jean-François, non, ces articles appartiennent bien à des échinodermes: calciteux, monocristallins, avec l'aspect de surface et la section typiques des crinoïdes dans ces niveaux. Le mystère demeure donc... Peu de temps libre, et pas mal de casseroles sur le feu ! Mes recherches de dents dans le Toarcien terminal sont en train de payer enfin. Pour cela, je dois prendre des après-midi entiers pour crapahuter, des soirées nettoyage de vilains cailloux gris intensives; j'ai dû étendre mon rayon d'action à 25 km au lieu de 5, et je travaille l'endurance physique et parfois mon vertige pathologique ! Ces niveaux sont en effet perchés (comme moi ? ) haut dans le relief. Mais une belle et riche faune de requins s'y cache. Ce dernier mot est approprié, car les dénicher n'est pas chose facile. L'expérience me fait gagner rapidement en efficacité: mon ramassage de roches lumachelliques est de plus en plus ciblé et porteur. L'aspect des lumachelles favorables est juste différent de celui du Toarcien supérieur et moyen: plus épaisses (jusqu'à 5 cm), plus étendues, et toutes (sauf une à ce jour) complètement dépourvues de bélemnites ! Voici quelques-unes de ces dents qui, comme les ammonites (c'est la zone à pleydellia aalensis), reflètent une profonde modification de l'environnement et de la faune. à la fin du Toarcien. La première dent trouvée me fait penser à un requin hexanchiforme. La plus grande cuspide est légèrement déplacée vers la droite suite à une fissuration contemporaine de la fossilisation (1.5 mm de large): Dent broyeuse à l'émail très épais (et rayé d'usure !) Ossicule dermique de très grande taille (presque 1mm) Dent à la racine bossue: de telles dents ont souvent deux petites cuspides latérales très proches de la principale (1.5 mm environ). Dent molariforme à cuspides divergentes. D'une taille identique à une autre d'un type apparenté à Grimmenodon trouvé dans le T moyen (z à variabilis), elle montre des cuspides plus élevées (0.5 mm environ); pas entièrement dégagée. Mystère complet pour celle-ci, à la couronne irrégulièrement crénelée, large de 3mm, complète du côté droit Hier, nouveau site visité dans la z à aalensis: 25 nouvelles dents, je vais leur tirer le portrait ! Bonne journée à tous !
  19. Bonjour, les cristaux de calcite n'ont pas des faces naturelles: ce sont des éclats clivés. Quant à la colle, un petit bain d'acétone pour cette pièce achèvera le nettoyage.
  20. Une ureilite ? Alors des comme ça, vous allez en voir absolument partout ! Aucune météorite ne ressemble visuellement autant à des cailloux banals et bien terrestres que les achondrites. La plupart doivent être analysées pour être mises en évidence. En plus, les achondrites ne répondent pas à l'aimant dans la quasi-totalité des cas. Vous n'avez donc pas fini d'en ramasser ! Blague à part, il est impossible de caractériser vos roches sur ces simples photos. La Corse est extrêmement riche en roches cristallines, métamorphiques, détritiques diverses et variées, avec dans certains secteurs de la magnétite assez abondante en minéral accessoire (par ex: environs de Morosaglia, et plein d'autres en Haute-Corse). Mais si vous êtes persuadé d'avoir décroché un morceau de planète, il n'existe qu'un moyen: le montrer à un spécialiste dans un muséum ou une université, et le faire analyser par un labo spécialisé s'il reste un doute après ce premier examen. Mais avant de rechercher des météorites, il serait quand même intéressant de bien reconnaitre les roches de votre secteur, à l'aide de la carte géologique ou d'Infoterre, par exemple. Il y a du boulot ! Et pour les galets, ça peut venir de très loin, mais pas forcément de la Ceinture des Astéroïdes.
  21. J'ai découvert -et conservé de magnifiques négatifs de Macroscaphites Yvani dans le Barrémien des Hautes Alpes, les positifs étant réduits à de l'argile ! Et voici un Pleuroceras spinatum d'Ebensfeld, Allemagne (Domérien supérieur), accompagné de ses deux contre-empreintes (diamètre 73 mm):
  22. Bonjour à tous , mes recherches de dents de poissons dans le Toarcien supérieur commencent à donner des résultats intéressants. La dernière formation (n°28 sur 30) trouvée dans le sommet de la zone à thouarsense est prometteuse par la qualité de conservation des dents, de loin la meilleure rencontrée dans le Toarcien supérieur, où elles ont tendance à présenter un aspect usé et roulé. Petit bémol, elles n'y sont pas fréquentes. Comme d'habitude dans ces niveaux du Toarcien supérieur, l'élément dominant de la lumachelle est une abondance d'articles de crinoïdes. Mais ici, l'aspect de ces articles me surprend. Ce ne sont pas les habituels éléments cylindriques ou pentagonaux, mais des losangiques. Très marginaux dans d'autres lumachelles, ces articles en losange représentent ici la quasi-totalité des restes de crinoïdes. Un de ces articles de crinoïde losangique: Une jolie dent d'hybodonte (3 mm de hauteur) Une dent de néosélacien (3 mm de hauteur) avec sa racine bien conservée: je n'ose pas tenter le dégagement de l'autre côté de la dent qui s'enfonce dans la roche dure. Dent d'actinoptérygien avec la base bien conservée (2 mm) Dent de poisson inconnu, effilée, à l'émail profondément plissé. Ces dents-là apparaissent au sommet de la zone à variabilis.
  23. Bonjour, aucune météorite dans cet ensemble. Le galet à inclusions vertes est un gabbro, très courant parmi les galets charriés par une rivière corse comme par exemple le Golo. Les autres, à l'exception de la pierre rouillée qui est probablement un déchet anthropique, sont des microgranites ou des grès. La magnétite est un minéral accessoire fréquent dans certains gabbros de Corse.
  24. Bonjour, effectivement, ce spécimen ressemble davantage aux classiques pièces du Val Malenco qu'aux malgaches: intensité du vert des cristaux et aspect à dominante grise de la gangue.
  25. Beau travail de découverte et d'identification ! A nous deux, nous en avons 3 ! Je parle de ces bestioles-là bien sûr !
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