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Bourse minéraux Sainte Marie aux Mines 2025, avec fossiles et gemmes.
Bourse minéraux et fossiles de Sainte Marie aux Mines (Alsace) - 25>29 juin 2025

jjnom

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Tout ce qui a été posté par jjnom

  1. Extrait de la thèse indiquée par JF et Kayou, au sujet de l'Hettangien local: Le terme médian, attribué selon les auteurs soit à l’Hettangien moyen, soit à la fin de l’Hettangien inférieur et l’Hettangien moyen, consiste en une importante série de dolomie à lamines qui se débitent en polyèdres : c’est le faciès de « dolomie cubique » (Roquefort, 1934). Dans le secteur étudié, l’épaisseur de ces dépôts est variable : elle est comprise entre 150 et 170 m. La fréquence des laminites cryptalgaires, la rareté des terriers et des bioturbations en général tend à indiquer un environnement de marais maritime. C’est un environnement abrité subtidal haut à supratidal, associé à des conditions de température et de salinité élevées, sans aller toutefois jusqu’à des conditions évaporitiques franches (gypse peu abondant) (Arrondeau, 1982 ; Mélas, 1982). milieu très salé + dolomitisation secondaire = pas de fossiles (à part les algues et les empreintes)
  2. Je ne pense pas qu'on puisse considérer que les différents objets présentés ci-dessus résultent du même phénomène. Ceux des deux premières photos semblent être des cupules remplies d'un produit plus tendre que l'encaissant et stratifié. La stratification épouse la forme de la cavité. Sur l'agrandissement ci-dessous, on observe aussi un réseau dense de lignes enchevêtrées. D'origine purement mécanique? Ce serait une surface de banc correspondant à une émersion temporaire que ça ne me surprendrait pas. Ce qui ne dit rien de l'origine des cupules. Désolé. Peut-être que si on avait la nature exacte du remplissage?... Les fentes radiaires ne pourraient-elles pas correspondre à des fentes de dessication, les cupules jouant en quelque sorte un rôle de puits de ventilation? Pour la 3° photo, celle avec des lamines convolutes, il semble qu'il y a un élément plus résistant que l'encaissant mais peu différent en nature. Juste plus consolidé. Son voisinage avec les lamines convolutes et des lamines de pendages très variables peut laisse penser à un niveau fréquemment sous l'influence de vagues.
  3. Tu as le droit, bien sur, d'avoir une autre interprétation mais qu'elle est-elle? En attendant, cette figure ci à l'endroit ou à l'envers?:
  4. Bah... On ne voit pas les choses de la même façon. Pas surprenant. 1) dépôt de la partie gauche et de la base de la photo = plans stratis et lamines légèrement inclinées vers la gauche (1° paquet) 2) érosion de la partie à droite de la grande limite verte = chenal 3) dépôt des lamines fortement inclinées (2° paquet) vers la droite style ride de courant qui remblaient le chenal. La fin du comblement semble se faire par des lamines planes mais c'est peu net. 4) nouvelle érosion = 2° chenal, qui se superpose au premier, mais moins profond. 5) remblaiement par le 3° paquet avec lamines légèrement inclinées vers la droite et qui se recourbent vers le haut, sur leur partie gauche, pour épouser le bord du 2° chenal. Le dernier plan semble être légèrement discordant tant à gauche qu'à droite. Nouveau plan d'érosion? J'y vois bien des petits chenaux de marée et rides de courant.
  5. J'ai travaillé une photo de Kayou. Principaux plans de strati en rouge, lamines en jaunes. Et retournement. Là, ça me raconte une histoire qui cadrerait bien avec un domaine intertidal. Pas vous?
  6. Il n'est pas improbable que l'étirement introduit par un slump puisse aboutir à une figure qui ressemble pas mal à du boudinage.
  7. Ca n'est pas forcément un bloc de sel gemme. Ca peut aussi être une préparation à base de sel, bien sur, mais complémentée avec de la magnésie par exemple (ou autres additifs selon les besoins).
  8. Repris une nouvelle fois les bouquins de Casier et Bultynck. Aucune mention de fractures ante mortem. Dans Casier, Dollo est cité plusieurs fois. Il parle de petites failles géologiques notamment sur les squelettes 12 et 19. Il parle aussi de morts violentes pour les squelettes 20 (celui couché sur le dos) et 5 mais en se référant à des positions des membres sans relation avec des fractures. A noter aussi que plusieurs fois sont mentionnées des parties présentes mais qui n'ont pas pu être extraites. Une couche d'argile séparait 8 et 9 ce qui laisse à penser qu'il s'est écoulé au moins 1 an entre les 2 dépôts de squelette. A la précision près des reconstitutions et des encarts ... Et pourquoi ce serait incompatible?
  9. Mettre du sel à disposition des ruminants forestiers au mois de Juin est loin d'être stupide. Les chevreuils mettent bas au mois de Mai et le sel évite une éventuelle carence chez les jeunes (voir "pica"). En outre, c'est une aide pour lutter contre la déshydratation et avec les chaleurs du mois passé, c'est une très bonne chose. Ce qui sera malin, c'est d'aller rapporter le bloc là où il a été trouvé.
  10. OK Pas impossible Je pense qu'il devait être + un charognard délicat qu'un prédateur (ne faisait pas le poids, absence de marques de prédations, peu d'os dans les copros) SI!...Mais si c'était un charognard, les causes de mort peuvent être multiples.
  11. jjnom

    Callovien du Bugey

    Bonjour. Pour info et comparaison, tu trouveras ici http://iris.univ-lille1.fr/bitstream/handle/1908/2851/DP11_2es_4-4.pdf?sequence=1 une synthèse sur le Dogger du Boulonnais. Je sais, c'est pas à côté mais tu retrouveras des points communs.
  12. Tiens, je ne savais pas que les Iguanodons avaient servi à attiser la gueguerre linguistique. Je vais passer ça au Club de Bernissart. Doivent pas connaître.
  13. @Kayou Il y a eu une tentative dans le plicatif mais la contrainte principale était mal appliquée et le tanceur n'était pas bon. Lucailloux: Super ces photos du Campanien. Pas banal. Aux bioturbistes: quand on retourne la partie gauche de l'affleurement, vous êtes beaucoup moins prolixes. Alors? Votre interprétation?
  14. On retiendra le "aucune idée". Surprenant! Pour la suite, quand on a été aussi souvent censuré par la modération que toi, on évite ce genre d'humour minable.
  15. Bon, ben, c'est quoi ça, alors? Des nids de poule superposés? Et les bioturbations remontantes dans l'unité bleue?
  16. Idée d'un autre filtre, basé sur la taille des bestiaux (recyclage de l'idée du gué):
  17. Bonjour Messieurs. 1) Une remarque sur l'objet débattu ci-dessus: d'un côté de l'objet, une formation bourrée de lamines, de l'autre côté pas bézef de lamines... 2) Si on retourne l'affleurement à droite, faut retourner aussi à gauche: Toujours pareil?
  18. Hello, GDP On va finir par t'appeler le croque-mort. Etats de conservation différents ou plutôt états d'intégrité différents. Stades de démembrement variés liés probablement à des niveaux de décomposition différents. Après (ou plutôt, avant), ça se complique. Le stade de décomposition est aussi une fonction du temps et il faut ensuite relier ça à la distance décès-dépôt et à la vitesse moyenne lors du parcours entre les 2 sites. Diversité des causes de mort? A voir les postures différentes on peut effectivement penser que certains sont morts en milieu aquatique (noyade?) et d'autres pas. Maintenant, tu peux en avoir une partie décédés sur terre ferme (enfin, + ou - ferme), de la même cause et dont les cadavres ont mis des temps très variables à rejoindre le puits. Genre: à l'occasion d'une crue, par exemple. Analogue moderne: ramassage des ordures une fois par semaine. Pour ce qui est de désigner l'éventuelle cause commune et H2S. Ben, je pense que des juvéniles se seraient fait avoir également sauf si H2S se trouvait dans un secteur inaccessible aux juvéniles (tranche d'eau trop importante, par exemple). Ok aussi pour constater qu'à part des IB, on n'a pas grand chose d'autre en matière de dinos. Pas de Ptéro non plus. Contrairement à l'Angleterre. Une niche écologique qui ne convenait qu'aux IB ou un espace uniquement accessible aux IB? Why not!
  19. Salut Quat. Je poursuis ton idée: 3 et 4 n'existent pas et toutes les stries verticales ou sub verticales sont des figures d'érosion modernes. En soulignant les grands ensembles et les lamines, ça donne ça: Et pour ne pas faire de jaloux: un coup à l'endroit et un coup à l'envers. Vous le sentez comment, maintenant?
  20. Et juste pour le plaisir de se poser des questions: expliquer la mise en place des "coins" 3 (et 4?) , principalement le 3 qui montre des lamines totalement discordantes avec ses voisines. Bonne soirée.
  21. Intéressant. Preneur d'en savoir plus. N'oublies pas quand même que le climat à saisons marquées n'est pas favorable aux stratifications au long de la colonne d'eau. Observations en sites de carrières ennoyées?
  22. @dabo MP envoyé pour signaler une opportunité. Merci d'y répondre.
  23. Peut-être bien que l'eau était sulfatée; peut-être pas, si les argiles ont été suffisamment étanches. Sans les isotopes du Soufre, vas savoir. Ca, je l'ai déjà dit. Et je ne vois pas la nécessité d'imaginer une croûte de gypse et je n'ai aucune raison de supposer qu'elle ait jamais existé.
  24. Pas eu beaucoup de réponses à mes questions, là. Sourcer du gypse n’a jamais posé problème : Turquie il y a 8000 ans, joints de la pyramide de Kheops, stucs au plâtre des romains, etc… A Montmartre, au Moyen Age, ils avaient ce qu’il fallait sous les pieds et pourtant ils payaient le sel et la gabelle. J'ai de gros doutes qu'on puisse conserver de la viande à l'aide de sulfates. Je verrais bien les sulfates se faire réduire et donner de l'H2S qui attaquerait la MO. Une carapace cristallisée de gypse qui bloquerait l'action des microorganismes? Par quel mécanisme? En les privant d'eau? Revisité les bouquins de Casier et Bultynck : pas de mention de lits continus de pyrite à travers tout le puits. Pas de publication sur le web concernant l’épigénisation de sulfates par la pyrite. Dernier souci : quand on génère une sursaturation pour déposer une évaporite, on augmente la densité de l’eau. Plus difficile de faire plonger le cadavre, donc plus longtemps exposé dans les milieux aérobies et moins de parties qui restent connectées… En fait, à Bernissart, on n'a pas besoin d'une protection minérale de la viande comme ce serait le cas en milieu marin avec vagues, courants, …Ici, le cadavre se dépose au fond du puits, connexions conservées, et est parfaitement à l’abri. Pas de vagues, pas de courants, milieu réducteur… Au poil pour conserver les os en connexion.
  25. Remarques et questions: - On a un puits naturel qui ne cesse de s'enfoncer, en communication avec un marécage et /ou un réseau fluviatile. Le système est entouré de fougères/savane/forêts de pins dans un climat non aride, à saisons marquées. Ca ne me semble pas être l'environnement propice pour obtenir de l'eau suffisamment saturée (densité 1,13) pour que le gypse se dépose. - Avons nous des informations au sujet de lits de pyrite continus d'un bord à l'autre du puits? - A t'on jamais essayé de conserver de la viande en utilisant du gypse? Ca fait longtemps qu'on utilise le sel mais personne n'a jamais pensé au gypse... - L'épigénisation d'un sulfate par la pyrite a t'elle été observée/étudiée? L'inverse: sans aucun doute
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