trenen23

Salut à tous Kermésite possible, souvent plus rouge cerise à éclat assez brillant. métastibine, je ne maîtrise pas Laurent entre sitibinconite et cervantite à l'oeil, y'a un truc ? Amitiés, Serge

Salut à tous. Laurent je crois que tu as trouvé mon coin, mais il y en a bien d'autres sur le ruisseau. Attention, il n'y a pas, où alors je suis un gros nul ! de gros saphirs taillables sur le Sioulot. Ceux qu'on voit sur le site de gemfrance sont à l'origine de gros parpaings arrondis et ternes très moches qui viennent d'ailleurs . Pourquoi je vous balance ça ?, tout simplement parce que le Sioulot est un petit ruisseau où pas mal de gens se sont fait plaisir depuis au moins une quinzaine d'années, qu'il y a encore des saphirs et que je ne voudrais pas que ce plaisir disparaisse par suite de l'intervention de gugusses à gros trous voire même à suceuse qui massacrerons le site sans même sortir de pièces hors normes Serge

Par contre, est-il possible d'avoir accés aux coordonnées de quelqu'un qui poste ou complète un site ? Il m'est arrivé plusieurs fois de voir signalé des trucs qui m'interpelaient sur un site que je connaissais et j'aurais bien aimé demander les références de l'information au contributeur. Merci d'avance, Serge

Pour rajouter dans le Limousin, pièce ponctuelle en deux morceaux tous deux égarés depuis, cristaux millimétriques bleus transparent, cros de la Pradelle, tombant nord du St Goussaud, jamais pu retrouver la stannière (je la revois encore!!!) Serge

Bon, les petits jeunes, vous me prévenez ?, on sait jamais il se peut que je sois libre. En semaine c'est le vendredi quasi-obligatoire avec le 24 septembre déjà pris, (salut les Limougeauds !) Amitiés à tous, Serge

Où je me trompe fort où Puy St Gulmier est bien au Sud de La Barre et Roche Cornet Amitiés, Serge

Je me permet de rassembler les trois posts qui concernent tous le même type de fossile. Il s'agit d'un rudiste, espèce de gros bivalve qui vivait fixé par une de ses valves. Du coup il avait une forme totalement différente des moules et des huitres actuelles. Le moule interne montre souvent une dent qui est, je crois une dent de la charnière. CE sont des fossiles tellement abondants en Charente qu'un site est connu sous le nom de "montagne des cornes" Cordialement, Serge

Je pense qu'il n'y a pas de volonté de dissimuler les relations avec les amateurs (quoique dans le contexte lillois, s'il n'a pas changé depuis nos conversations, c'est bien possible !). C'est à mon avis une énorme méconnaissance, une énorme négligence, des conservateurs qui ne sont pas compétents dans nos domaines. Je pense que la muséographie est devenu la chasse gardée de professionnels de la com, de l'art mais pas de scientifiques. Ça n'est pas trop gênant quand on a affaire à de l'art, mais dramatique quand il s'agit d'histoire naturelle. En fait là où il faut des scientifiques passionnés avec des formations de muséologues, on met souvent des muséologues sans bonne formation scientifique. Ajouter à celà que la présentation d'une collection d'ammonites historique n'amène pas les grands sponsors comme peut le faire une toile. Bon on peut réver, mais une collaboration entre conservateurs professionnels et amateurs passionnés, ça doit pouvoir exister......les amateurs disponibles, ça représente une sacré paquet d'heures de travail bénévole gratuite. Serge

Il faut voir l'article de "pour la science", il me semble me souvenir que l'Etna est mixte. Il est associé à une zone de subduction, et à un point chaud d'où une activité variable en fonction du phénomène producteur de magma prépondérant. En plus un volcan de point chaud peut présenter des phases explosives s'il y a phréato magmatisme (rencontre de magma avec l'eau) ou différenciation poussée de magma (aboutissant à des magmas acides visqueux). Le plus souvent une phase explosive apparait lorsqu'il y a arrivée de magma basique chaud dans une chambre magmatique différenciée en train de se refroidir, il y a alors refusion du magma visqueux et éruption. Serge

Eric, Sur le coup, je ne serais pas trop d'accord avec toi (mais on a une (?) génération d'écart et les termes peuvent avoir des sens qui ont évolué) Pour moi, quand on rajoute le terme méta devant un radical, ça ne présage pas de l'intensité du métamorphisme, dans le cas actuel, il s'agit juste d'une pélite qui a subi le métamorphisme. Pour Alain, très simplement, S'il y a des feldspaths en quantité notable, c'est un gneiss sinon c'est un micaschiste (termes consacrés par l'usage). Comme ce sont des roches qui sont d'origine sédimentaire (ça c'est l'analyse chimique qui le détermine, mais avec l'habitude la nature et les proportions des minéraux donnent une première idée), ce sont des paragneiss (on ne parle pas de paramicaschistes car leur composition impose quasi obligatoirement une origine sédimentaire) A l'aspect, il semble y avoir des feldspaths donc gneiss, vu la tronche roche d'origine sédimentaire donc paragneiss et éventuellement métapélite surtout si la carte le signale à cet endroit (mais ça on ne peux pas l'affirmer rien qu'au vu de l'échantillon). Serge

Serais-ce que tu ais fait mieux que moi à La Barre ? Passage rapide avec les enfants sur le haut du vallon (ancien grand dépilage), bilan, les loulous sont super contents de la massive verte, on a trouvé deux micro géodes à cubes transparents millimétriques (ce qui est génial pour les petits) et en tapant un peu le filon une boule verte cristallisée en escalier (je suis sur que c'est de la géode car il y avait du microquartz cristallisé que j'ai eu la chance de faire sauter sans trop de dommages, en fait il y avait même des microcubes sur le quartz. Maintenant, depuis qu'ils ont bouché le souterrain, on suit bien mieux le filon dans le bois. C'est pas monstrueux comme trous, mais c'est rigolo, c'est exactement ce que je pensais faire il y a des années. A priori on est sur des serrées, le filon élargi est sensé faire de 2 m à 4 m de puissance. Guillaume, pour le chemin, j'avions pas compris que c'étions dans le déblais en bas. Je vous dois des excuses, j'y avais gratouillé pour trouver des trucs pour les enfants. Serge

Post très intéressant, j'ai appris beaucoup de choses. Impressionnantes les haches, peux-tu expliquer vite fait à quoi elles correspondent (je suppose que c'est de l'apparat) ? (ou laisse un lien) Si quelqu'un a un lien avec les processus précis de métallurgie des carbonates de cuivre Merci d'avance, Serge

Bien joué, déblais ou galeries ? Merci, Serge

Ben moi, ça me va toujours, je m'amuse bien, ça me détend Je trouverais même presque qu'avec l'apparition de nouveaux "déterminateurs" on avance sur certains sujets. Bon, c'est vrai qu'on a beaucoup remplacé le "j'ai trouvé une marcasite" par "j'ai un bout de feraille, je suis sur que c'est la métorite du siècle", d'un autre côté, on a, me semble-t-il un peu ralenti sur "la 250000 ème fluorite", le "300000 quartz" et ça n'est pas totalement pour me déplaire Serge

Bon, ben salue bien mon vellave préféré de la part du grand boeuf limousin. Je pense aussi (ça m'arrive quand je ne travaille pas !) que les arêtes arrondies des zircons vellaves et autres de même que les golfes des saphirs sont dus non pas une fusion proprement dite mais à un déséquilibre avec le magma qui provoque une "digestion" du cristal. On observe fréquemment cela sur les quartz automorphes des microgranites. Ton zircon représenterait selon moi, un stade poussé du phénomène. Serge

Effectivement, il s'agit d'une géode de quartz, très fréquentes au Maroc. D'un point de vue scientifique, elle n'a aucune influence sur la santé, le quartz est un minéral hyper fréquent et très neutre (c'est le principal constituant du sable de plage) Effectivement aussi, tout le reste n'est que croyance. J'aimerais bien connaître la légende de l'oeuf de chauve souris de Chikara. Serge

Bon, je me permet d'insister, mais où trouve-t-on ces communications scientifiques ?, sans pouvoir y avoir accès, il est difficile de se faire une idée Merci, Serge

Phénacite, Le zircon que tu présentes est peut être érodé, peut être corrodé mais pas amorphe (ou je serais fort étonné). A ma connaissance tous les zircons un peu transparents sont cristallisés. Les datations sur zircons sont effectuée sur la base de U-Th, éléments contenus dans le réseau du minéral, ces mêmes éléments, s'ils sont assez abondants peuvent provoquer une auréole due à la radioactivité (bien visible en lame mince s'ils sont dans des biotites, existant aussi pour l'apatite, la monazite et l'allanite) et des désordres dans le réseaux cristallin qui peuvent aboutir à la métamictisation complète. Je pense qu'il y a tous les stades, mais il me semble que les zircons métamictes conservent leur forme mais perdent leur éclat. Serge

Pour le malacon, il me semble que c'est un zircon rendu opaque par la métamictisation, désordres du réseau dus à la radioactivité classique chez les allanites aussi. J'ai vu cité du malacon dans les anciens ouvrages sur les pegmatites des Monts d'Ambazac Serge

Vu comme ça, ça me parait bien être un résidu de métallurgie extrêmement bulleux ce qui expliquerait les différentes observations. On aurait le même phénomène qu'avec la pierre ponce mais avec une "éponge métallique" Serge

Pourquoi le Sillon Houiller et pas St Etienne, j'ai peut être une idée. Le Grand sillon houiller (si je me souviens bien, toujours!) est avant tout un décrochement avec des petits effondrements en "pull apart", c'est un type de structure très favorable à la formation de fente de tension ouvertes en satellite. Côté St Etienne Monceau, il me semble que ce sont des grabens ou hémi grabens beaucoup moins favorables à la formation de fentes de tensions verticales. Bon après, pour ce que j'en dis...... Serge

Visité vite fait, du coup j'ai loupé la partie ville par ville. Pour les remerciements, je venais de quitter ma tanière d'ours creusois, c'est une période ou malheureusement, et je le déplore, il ne faut pas trop attendre de moi ...... Serge

Eric, très intéressantes tes idées, mais les fluos du Massif Central sont très "pré-alpines", Lias pour Chaillac, entre permien et secondaire pour le sillon houillier (confirmez SVP, je n'ai pas les données, je suis au feeeling), début secondaire (?) pour les stratiformes du Morvan. Est-ce cohérent avec ton modèle ? Serge

Bon, ben à la base ce comportement est celui d'un marchand pour qui un échantillon minéralogique c'est une étiquette et un prix, il ne s'agit pas d'un collectionneur passionné qui s'intéresse à l'histoire de l'échantillon. C'est dommage, il y en a beaucoup dans l'espèce humaine... A moins qu'il ne s'agisse d'une boutade ?... Serge J'édite, j'avais loupé le post de Laurent: pour moi la provenance et l'histoire d'un caillou c'est primordial. j'ai gardé des rogatons uniquement parce qu'ils ont une histoire, minéralogique et/ou sentimentale. Je bave comme un malade devant les pièce d'Alain69. Dans mon cas, avant d'être un collectionneur, je suis un géologue et métallogéniste de surcroit, donc une pièce doit pouvoir aider à comprendre le gisement d'où il provient. Si l'origine est faussée, les informations le sont aussi. J'ai poussé de jolies bramées (pas si fort que ça, je suis plutôt civilisé) quand je voyais des galènes de Champagnat (87) étiquetées Nontron (24) (et qu'en plus on me certifiait qu'elles venait de Nontron alors que c'était un de mes meilleurs potes qui les avait sorties et échangées), même chose pour une azurite sur baryte qui venait de la Sanguinède (on avait trouvé et fait la géode ensemble!), en plus le monsieur est quelqu'un de sympa qui ne voyait pas le binn's que représentait ces erreurs d'étiquetage (allez, une dernière, une gorceixite étiqueté Montebras qui ressemblait comme deux gouttes d'eau à celles que j'ai d'Echassière, et là j'ai des doutes, il peut y en avoir à Montebras, mais je n'ai plus confiance. Bon après, il y a plusieurs sorte de collectionneurs (tous respectables), ceux qui recherchent l'esthétique de l'objet, ceux qui recherchent le témoignage géologique et historique, les systématiciens ...... ReSerge

Pour ce qui concerne les relations avec le Sillon Houiller et ses collègues failles de même époque, cela me semble rester vrai uniquement à l'échelle du Massif Central, donc d'un district hydrothermal. Ne perdons pas de vue que les plus gros gisements français sont totalement hors de ce contexte, Escarro et les stratiformes du Morvan (OK pour les cristaux ce n'est pas ça !). Ce qui se passe, c'est qu'un des épisodes de cette minéralisation a vu la mise en place de cubes bleus très prisés des collectionneurs, donc très réputés, ça vous crée une réputation. Je crois aussi qu'il y a un effet de mode. Dans les années 80-90, quand je passais au Four, je regardais de haut les pyramides aztèques, j'en ai ramassé quelques unes, laissés beaucoup, mais nous étions pas très nombreux, notre rêve c'était les bleus. Je n'aurais jamais imaginé en voir vendus plus tard et assister à des discussions passionnées sur leur formation. Cependant on a clairement en France un gros district fluoré en contexte hercynien avec un épisode de minéralisation fin primaire, début secondaire (quelqu'un peu préciser les datations ?, je serais tenté de tout mettre vers le lias, mais je pense quand même qu'il y a du plus ancien) qui regroupe la majeure partie de nos gisements. Comme ça couvre une bonne partie d'un territoire national pas mal peuplé et exploré, ça fait du matériel. Les fluos anglaises se trouvent dans des fissures de calcaire (je ne dis pas de bétises ?) et sont pratiquement inexploitables pour autre chose que la pièce minéralogique (pareil ?) S'il y a le même contexte au Brésil avant que quelqu'un le trouve en prospection et ne s'y attaque, il y en a peut être pour un bon moment. La reprise de Rogerley a remis sur le marché des spécimen qu'on ne connaissait plus que comme historiques (ou presque). Je ne connais pas les contextes géologiques et métallogéniques des occurences de fluos chinoises, j'aimerais bien d'ailleurs, exploitation de la fluo ou récupération de gangue de gisement polymétallique ?. La plus grande variété de formes est d'ailleurs peut être à mettre en relation avec des températures de formation plus élevées. J'ai l'impression que les formes bizarres autour de l'octaèdre sont plus fréquentes dans le chaud. Autre point, la sortie des fluorites française actuelles est essentiellement le fait d'amateurs qui sont à même de dépiauter des filons inexploitables pour les mineurs, le cas de Valzergue me parait assez symptomatique. Difficile à imaginer dans des pays comme la Chine et le Brésil. C'était quelques réflexions à compléter, d'autant que je n'ai pas ma photocopie du Chermette sous la main et que je risque d'avoir écrit pas mal de bêtises. Serge