Moi, par contre, sur mon bon vieux limousin, mon collègue hydrogéologue avait surnommé son sourcier sa magnéto-tellurique à pattes, très bon rendement sur la présence d'eau, aucune fiabilité sur la profondeur et sur le débit. En fait, après avoir comparé sur des zones reconnues, il avait recours au sourcier quand le terrain ne permettait pas le passage de l'appareil de magnéto-tellurique. Pour moi, qui suis plutôt une tanche avec une baguette de coudrier et qui n'y croit que très moyennement, la baguette, elle a plongé, au passage sur le futur puits (identifié par géophysique) d'un petit propriétaire. J'ai aussi un copain instit et archéologue dont la baguette descendait au passage d'un chemin seulement les week end, vérification faite, c'était le passage de la conduite d'eau de la résidence secondaire du voisin (où l'eau ne coulait que les week end).
On se demande si le sourcier ne capte pas des variations du champ électrique, après ce serait toutes proportions gardées comme la géophysique, on définit des cibles, reste à savoir à quoi elles correspondent. En archéo, ça me parait assez aléatoire (parfois c'est des trous de souches), mais ça permet de dépotter le terrain..
Bon, ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit, c'est pas du passage de pendule sur carte, c'est du terrain, c'est sur de la circulation peu profonde, ça peut être mis en relation avec des propriétés du terrain, les "courants induits" par une circulation d'eau.
Quant à adapter ça à des nappes phréatiques profondes comme dans le Sahara, c'est pas gagné, contexte totalement différent, donc méthode sourcier à grande échelle, pas glop pour moi ?
NB, moi, bille en géophy, y'a des calculs, c'est pas pour moi !
Serge