On est d'accord sur le reste, mais pas la dessus.
Désormais de nombreuses juniors publient des estimations de ressources inférées (qui restent des rapports signes par une competent person). Ces données pourront servir de base à une étude de préfaisabilité puis de faisabilité, mais elles n’en font pas partie. Dit autrement : en publiant ces premier chiffres, les junior n’ont aucune légitimité à parler d’étude de faisabilité - elles se feraient d’ailleurs rappeler à l’ordre par les autorités boursières si elles le faisaient.
Les chiffres de reserves sont necessairement attaches a une etude de faisabilite, pas les ressources.
Par ailleurs les sondages en profondeur vont a la rigueur ajouter du volume en aval pendage mais ne renforcent pas la confiance dans le modele pour passer de ressources inferees a indiquees - ceci passe par un resserage de la maille.
Les juniors parlent assez souvent de ‘maiden mineral resource’ : ce sont uniquement des chiffres lies au modèle géologique tiré des sondages et tranchées avec éventuellement quelques tests métallurgiques pour évaluer le taux de récupération (en circuit CIL classique si on parle de l’or).
Ca suffit (ou plutôt ca suffisait) pour que les marches s’intéressent aux projet avec éventuellement des ‘mid tier’ qui rachetaient les compagnies dès ce stade préliminaire – bien avant la faisabilité. Désormais c’est plus compliqué…
C’est d’ailleurs la période des ‘soldes’ et les compagnies intermédiaires (qui produisent 300-600 koz par an) sont en train de faire leur marché en Afrique de l’Ouest. Mais avec le prix de l’or qui continue à se casser la gueule, les bons projets sont de plus en plus rares.
L’intervention de Gbessy prête donc à sourire. Les prises de contact de promoteurs locaux de projets avec comme ‘ressource imaginaire’ de l’or ‘en très grosse quantité’ étaient un classique pendant la bulle de l’or qui a culminée en 2010-2011. Mais continuer encore de nos jours a inonder forum ou boites emails est ridicule, car les bons projets sont déjà dans le viseur des acteurs du secteur, ils n’ont pas besoin d’être contactés... S’il a du mal à trouver des gens pour s’intéresser à son projet c’est qu’il ne vaut rien – et vouloir bricoler lui-même une étude de faisabilité n’y changera rien…
Difficile de savoir a priori - si on le savait on ne ferait pas d'exploration... Parfois ça ne sert a rien d'insister sur un prospect qui ne donne que des résultats mediocres - d'autres fois on (ou d'autres) insiste(nt) puis fini(ssent) par trouver un gisement de classe mondiale. Nombreux exemples en Afrique de l'Ouest (Morila, Loulo, Tasiast, etc...)