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Quelques-uns des principaux sujets de Géoforum.

Bourse minéraux Sainte Marie aux Mines 2024, avec fossiles et gemmes.
Bourse minéraux et fossiles de Sainte Marie aux Mines (Alsace) - 26>30 juin 2024

Cedrick

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Tout ce qui a été posté par Cedrick

  1. A propos de la fluo du Rivet, je me posais une question toute bête. As tu trouve la piece telle quelle ou bien l'as tu degagee d'un bloc en constatant la dissolution? Si on est dans le premier cas il n'est pas impossible que ce soit une pièce qui ait été décollée mecaniquement, sans dissolution, a la faveur d'une fine pellicule de quartz developpee a entre les deux generations de fluorite. J'ai deja vu ca sur d'autres mines de fluo de la region.
  2. Originale la piece d'Echassieres avec son moulage negatif d'une premiere generation de fluo, puis la pseudomorphose de la deuxieme generation sur la seconde photo, c'est bien ca? C'est le quartz qui a cet aspect granuleux et qui pseudomorphose les cubes de fluo?
  3. En matiere de tropiques je suis gate, mais au niveau gossans j'aimerais bien en croiser un peu plus... Déchiffrer un boxwork a son utilité, en particulier pour les porphyres et gisements épithermaux riches en sulfures. Sulfures qui ne sont pas tous porteur de minéralisation. C’est moyennement utile sur les gisements d’or orogéniques qui montrent relativement peu de sulfures. Dans le cas de l’Afrique tropicale l’autre défi est de différencier les vrais chapeaux de fer des cuirasses latéritiques. En théorie c’est facile, dans la pratique ca l’est pas toujours.
  4. Merci, mais c'est surtout grace aux exemples proposes qui sont tres interessants. J'apprends en meme temps que les autres...Plus on voit du caillou mieux c'est.
  5. C'est pourtant simple… enfin pas tant que ça ! Prenons une succession de dépôts : l’espèce A suivie par les espèces B, C, D…. Un ‘négatif’ de A se forme par dissolution après moulage de B. Si le cristal est individuel on aura un beau moulage, et même une périmorphose de collection s’il reste du vide dans la druse afin de mettre en relief la forme initiale de A. Si au contraire le filon est totalement rempli par B, C, D, etc… le collectionneur n’y verra qu’un moulage. Le métallogéniste pourrait parler de pseudomorphose négative. Moulage, cast, pseudomorphose negative : on a une notion de cristal individuel dont on reconnait la forme. Pour le boxworks la notion de faces du cristal n’entre pas en jeu, dans cette texture la forme du cristal n’est même pas visible. Car cette texture affecte le minerai dans son ensemble au-delà des cristaux individuels. Il y a apport de matière pour construire les cloisons des ‘box’ qui suivent des limites de grains, des clivages, ou même des fractures, toutes les imperfections dans la masse de minerai. Avec le jeu de l’érosion, une fois passées de la zone de battement de la nappe à la zone d’oxydation, les cellules se vident de leurs sulfures et les cavités deviennent alors parfois la niche de minéraux secondaires. L’utilité de reconnaitre les textures de boxwork est de pouvoir deviner à partir de l’affleurement de surface lessivé ce qu’on est susceptible de trouver comme sulfures en profondeur. Pour le minéralogiste averti, les espèces secondaires sont de bons indices plus faciles à déchiffrer qu’un boxwork, mais dans certains gisements il ne reste en surface plus que de la silice ou des oxydes de fer.
  6. Aussi sur que possible avec une vidéo censée fournir des éléments visuels d'identification. Le minéral a toutes les caractéristiques visuelles d'un grenat (forme cubique, brillance des faces - very glassy indeed mate!), plutôt que celles d'une apatite (hexagonal, cristaux fracturés). C'est d'ailleurs un grenat du Mali (jaune-verdâtre a l’extérieur et plus sombre a l’intérieur visible sur la cassure)
  7. Dommage pour un prof de se planter dès la deuxième identification...
  8. If you go to Normandy you should combine it with Britanny - as Normandy is not very rich in mineral localities. If you can get good contacts with the society in charge of the dump, you might visit Chessy on your way to the Alps (some members are here). After visiting the Chamonix museum, I suggest you to stay in Bourg d’Oisans, so you can combine hiking in nice landscapes with mineral collecting (mainly quartz). There are many regions to collect minerals in France, but you don't need to focus on quarries, or do visit quarries with the help of local contacts. Choose the region first, then we will find helpful contacts for you!
  9. You should perhaps consider a visit in Alsace (Ste-Marie-aux-Mines Show end of June and museums) so you can easily pay a visit to the Clara mine in Germany where collecting is much easier than in France... French operators of quarries are not really known as being friendly with the mineral collectors.
  10. Ça me semble assez fumeux ce truc... Pas dans le contexte général de la métallogénie (source-transport-piège), car ça pourrait être un piège comme un autre pour concentrer une minéralisation. Mais pourquoi lui donner ce nom particulier en le limitant au quartz? En dehors de son cours, idée développée dans une publication ? Ne peut être vérifié qu'au MEB c'est bien ça? Je voudrais voir in extenso ce qu'en dit Geffroy dans l'exemple cité plus haut, car il n'a pas l'air de s'agir de la même chose.
  11. Il fallait attendre quelques jours, le mois d'avril, pour mettre en ligne cette pétition.
  12. Pour le post 6, très jolie pièce d’Alzen ! Ce n’est peut-être pas une simple périmorphose. Il faudrait scier l’échantillon (!!) pour voir sur quoi ont poussé les cristaux de quartz et sulfures. Si pas de trace de cloison moulant l’ancien scalenoedre de calcite, on a certainement une cristallisation synchrone avec la calcite. Avant sa dissolution, le cristal de calcite aurait continué à se développer en même temps que les espèces périphériques (?)
  13. Bonne question ! je dirais moulage ici. C’est un truc qui m’avait moi-même échappé il y a quelques années. Les moulages négatifs de cubes de pyrite dans un quartz par exemple ne sont pas vraiment ce que les anglo-saxons appellent boxwork d’un point de vue métallogénie. Ce n’est pas non plus dramatique comme erreur, mais il est bon de préciser les choses. Dans le mot boxwork, box-work, il y a derrière l’idée de construction de boites. D’un point de vu génétique, il peut y avoir un réseau préexistant dans la zone fraiche des sulfures, mais l’essentiel des cloisons se forme durant le processus d’altération au niveau de battement de la nappe. Pas facile d’analyser visuellement ton échantillon de Peyrebrune. Comment la deuxième génération de fluorite est-elle cristallisée ? Fluorite seule ou bien accompagnée de quartz ? Facies béchique ?
  14. Toujours intéressant ce sujet! même si de mon cote je ne peux pas autant participer qu'a une époque. Il faudrait que je déballe les cartons (en chantier)....
  15. Le sujet regroupe plusieurs termes, qui sont proches mais dont on va tenter d’expliquer les différences avec des exemples. Le ‘etc’ pourrait inclure les fameux quartz barrés, dès qu’on en aura une définition claire. Specimen tres interessant sur le post 3: perimorphose puis boxwork sur un meme echantillon. Sur la gauche des lames de calcite/baryte ? a priori en cristaux individuels dissous et moulés par une cristallisation de quartz (perimorphose et dissolution donc). Sur la droite s’agit-il d’un cristal unique peut être de calcite ? pas facile à dire, on voit un reste de cloisons qui pourraient avoir l’aspect d’un réseau rhomboédrique, on est donc ici plus proche de ce qu’on appelle boxwork (sans perimorphose, c’est aussi une pseudomorphose negative pour certains auteurs anglo-saxons). C’est en tous cas une phase de dissolution (surement supergène) postérieure à celle de gauche puisque le quartz n’y a pas cristallisé.
  16. Le pire c'est que jusqu'a preuve du contraire ils n'en ont pas...
  17. Philippe, vous pouvez maintenir... mais il serait bienvenu d'argumenter en commençant par une définition claire de ce qu'est un quartz barré et en citant des références. Le quartz barré d'Entraygues repris de Geffroy est a priori une simple périmorphose avec cristallisation d'un nouveau quartz au sein de la barre. Donc contrairement a un simple boxwork, il y a recristallisation du quartz, ça impliquerait donc une alteration hypogène en plus du phenomene supergene de dissolution le plus frequent pour les boxworks (bien que la recristallisation du quartz macro dans les boxworks existe egalement en phenomene supergene - dans les profils lateritiques des zones tropicales par exemple). Je ne comprends pas le 'remplacement de la structure cristallographique', sous entendu qui différerait d'une pseudomorphose.
  18. Ben non justement ! http://www.geoforum.fr/topic/30144-boxworks-perimorphoses-pseudomorphoses-etc/
  19. Suite de la discussion entamée ici et la: http://www.geoforum.fr/topic/4794-mineralogie-de-fontsante-fluorine-et-autres-mineraux/?p=520363 http://www.geoforum.fr/topic/10445-la-mineralogie-de-pontgibaud/?p=520448 Pour commencer une définition très générale de ce qu’est un boxwork : ensemble de cavités séparées par un réseau de cloisons qui s’entrecroisent. Pour l’aspect génétique, les cavités résultent de la dissolution par altération (supergène la plupart du temps) d’un minéral ou d’un assemblage de minéraux préexistant(s). La majorité des boxworks apparaissent après dissolution de sulfures, sulfates, carbonates et halogénures (fluorite). La plupart des cloisons de boxworks ne sont pas des moulages de cristaux libres. Elles se développent le long des fractures du minéral dissous - les clivages la plupart du temps (du moins lorsqu’ils existent). Elles se forment par dissolution-précipitation au niveau du battement de la nappe. Dans la grande majorité des cas ces cloisons sont constituées de silice ou d’oxydes de fer. Mais selon la nature de la roche encaissante elles peuvent parfois être carbonatées (smithsonite après sphalérite) ou bien formées d’assemblages complexes d’oxyde de fer et espèces secondaires (scorodite après arsénopyrite). Un petit exemple en photos : Boxwork de blende-galène, Filon de la Vidale, Asprières, Aveyron (11 cm de large) Vue zoomée avec des reliques de sphalerite encore visibles. A vos photos !
  20. On pinaille? C'est illustré de beaux spécimens et de belles photos... De quoi on se plaint?
  21. Non pas du tout. Ça peut avoir n'importe quelle forme. Je m'en vais créer un fil sur le sujet.
  22. D’un point de vue géologique et métallogénique, les deux seuls termes à retenir sont cocarde et boxwork (passé depuis longtemps dans la langue des geos francais). Tout le reste est sujet à interprétations (expliquant les 'discussions passionnées'). Avec tout le respect qui est du à Geffroy, le quartz barré est, il me semble, un cas particulier de boxwork. Et un jargon franco-français qui n’a pas été repris. A moins que Philippe ait des précisions sur la définition du quartz barré retenue par les collègues 'bons spécialistes' de Nancy.
  23. Jolies pièces... mais difficile à interpréter (pourquoi anhydrite?) 'Mon' quartz haché je l'ai surtout lu chez Boisse. Plus descriptif que génétique il me semble.
  24. Certes Si je comprends la logique du terme quartz barré, ce n'est pas le cas pour cast barré qui me semble inapproprié. Ce n’est pas le moulage (cast) lui-même qui est barré, mais bien le minéral qui constitue ce moulage.
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