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Bourse minéraux Sainte Marie aux Mines 2025, avec fossiles et gemmes.
Bourse minéraux et fossiles de Sainte Marie aux Mines (Alsace) - 25>29 juin 2025

Cedrick

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Tout ce qui a été posté par Cedrick

  1. Compte tenu de l'abondance de ces paragenèses au Perou, c'est très difficile de dire de quelle mine exacte cela provient. Mais Palomo me semble plus probable: les facies sont plus ressemblant et c'est exploite artisanalement pour les specimens. http://www.mindat.org/loc-65058.html
  2. Une autre cible pour le musée de Vienne... un choix que je trouve bien plus justifié. http://autourduciel.blog.lemonde.fr/2015/01/06/participez-a-un-projet-scientifique-et-decrochez-la-lune/
  3. On est d'accord, pour l'acquisition et traitement des donnees, le geophysicien connait bien mieux son job qu'un geologue. Je voulais dans mon message precedent parler de l'interpretation: sans donnees autres que la geophy le geologue ne pourra rien dire de plus que le geophysicien. Les profils de tomographie electrique sur lesquels j'ai pu bosser en domaine tropical ont egalement la meme gueule. Si ca peut aider, la these d'un collegue de l'IRD a l'epoque de nos experimentations sur regolith: http://www.sist.sn/gsdl/collect/butravau/index/assoc/HASH0194/3834225b.dir/THS-6787.pdf
  4. Jolies photos, précisons tout de même que les minéraux colores tels que l'agardite ou la decrespignyite (Y) contiennent des éléments de terres rares mais ne constituent pas un minerai. Mise a part quelques espèces et quelques gisements (monazite, bastnaesite en particulier), généralement les minerais de terre rares (phosphates, carbonates et silicates) sont assez moches, avec des couleurs ternes. On sent donc un thème de collection de passionné! Decrespignyite (Y), Paratoo, South Australia
  5. Le Garmin GPSmap 62 : assez précis et fonctionne pas trop mal sous fort couvert végétal. Testé en foret équatoriale avec succès (ne pas oublier d'enlever les piles quand même...).
  6. On est d'accord, un géologue qui n'a que les données présentées ici, ne pourra conclure autrement que le ferait un géophysicien....
  7. Bonjour, ll est conseille de faire des mesures de résistivité insitu sur les différentes lithologies (électrodes espacées de quelques décimètres) pour les discriminer ensuite sur le profil. La seule interface vraiment coherente sur l'ensemble du profil est celle situee autour du 1 m de profondeur. Les zones bleues pourraient correspondre aux zones riches en argiles. Quand ont ete faites les mesures ? saison seche / humide? Sinon pouvoir faire dire tout et son contraire a des données de géophysique c'est un petit peu l'essence meme de la discipline - si on ne fait pas intervenir un geologue
  8. Je donnais simplement des exemples de ce qu'on peut appeler une sauvegarde. Je n'ai pas dit que ça allait être facile surtout pour l'exemple de Telfer. Mais c'est justement quand c'est complique que les institutions doivent intervenir!!! les museums tissent des liens entre eux donc pourquoi ne pas envisager de telles collaborations a mettre en place avec les industriels (en Australie ou plus proche de nous). Brown's Prospect était a une époque éloignée exploité pour les minéraux, depuis 2009 une mine de cuivre a été ouverte dessus - ca a permis de sortir de nouveaux specimens... Il reste encore des reliques de la zone d'oxydation mais pour combien de temps? J'ai choisi des exemples australiens que je connais bien (Whim Creek c'est la meme chose, toute la zone a wulfenite est partie dans l'acide...) Il y a aussi de tres belles azurites a Milpillas mais mon exemple concernait Sepon au Laos, d'ou les specimens sortent au compte gouttes.
  9. A l’époque, malgré un prix astronomique, j’avais compris la politique de sauvegarde de la fluorite Laurent en tant que patrimoine minéralogique français. Mais ici je trouve le terme de sauvegarde assez inapproprié par rapport à ces spécimens dont un seul est français. D'ailleurs, quel danger guette ces minéraux si on ne met pas la main à la poche pour les sauver ? Vont-ils finir dans un moulin pour faire du concentré de zinc ? Ne sont ils pas deja disponibles pour d'autres collectionneurs? Si on veut faire de la sauvegarde de spécimens et être modernes (vivre avec son temps Michel ) on va faire un appel aux dons… Mais pas pour des spécimens aussi peu esthétiques par rapport à leur prix. Il faut plutôt se tourner du cote des mines en activité actuellement dans lesquelles on trouve de véritables trésors qui finissent pulvérisés dans les moulins. Sauvegarder les chalcocite de Telfer, les azurite de Sepon, les associations pyromorphite-malachite de Browns Prospect, etc… Ce sont des spécimens modernes, dont la production va vite se tarir et qui seront des classiques dans peu de temps. Dans ces exemples précis, oui il y a de la sauvegarde et c’est le rôle du Museum de les acquérir pour faire vivre sa collection. En parlant de sauvegarde, il y avait également de quoi faire ici en France, il y a quelques années du cote du Burg (sauvegarder une géode de fluo complète par exemple)…
  10. C'etait pas ca la question.... Ca fait le buzz, Theo compte les points, les bandeaux publicitaires comptent les clics....
  11. Pas beaucoup d’arguments dans ce message 105 (source ?). Sur le fond, il serait pourtant très simple de préciser l’origine des minéraux sur le site d’appel aux dons… Si cet appel fait un flop ca ne sera pas étonnant vu le manque de transparence de l'operation. Concernant le prix, s’il y a un sujet pour lequel les ‘amateurs’ peuvent prétendre avoir un avis qui compte par rapport aux ‘savants’ c’est bien celui du prix des minéraux. En lisant cette bribe de message, ce monsieur, que personne n’a visé, me semble vexé, parle de courage, alors que lui-même est venu lire ici, mais ne prend pas la peine d’y exprimer son avis...
  12. Solubilite ne signifie pas nécessairement effervescence...
  13. En effet ca vaudrait le coup de faire une sorte de systeme d'encheres a l'envers. A celui qui propose le plus remarquable lot de specimens pour le meme prix que ces 3 mineraux.//
  14. Je n'osais pas l'exprimer ainsi, mais c'est en effet le premier truc qui m'est venu a l'esprit... Au final c'est la collection du vendeur qui va s'enrichir : il aura de quoi acheter plusieurs belles pieces avec sa plus-value. Payer (beaucoup) trop cher des trucs qui servent a rien c'est un peu notre specialite en France (operation parrainee par Areva?)
  15. Pourquoi demander la contribution du public pour financer de telles nouvelles acquisitions? Ça m’étonnerais qu'en fouillant les collections il n'y ai pas de doublons/triplons/... qui puissent être vendus et contribuer au renouvellement des dites collections.
  16. Il y aurait beaucoup a dire la dessus... je suis pas sur que la cote de la bourno soit si haute, surtout si on sort de France....
  17. Une bournonite jaillissante, c'est pas facile a attraper...
  18. C'est le foisonnement déjà abordé plus haut dans la discussion. Pas de problème la dessus il faut appliquer un facteur qui est fonction du gisement, et de la méthode d'extraction. Mais calculer a l'avance un volume en place a partir d'un tonnage encore en place (on peut pas encore compter les camions) n'a rien d'une logique limpide....
  19. J'ai rien compris, c'est surement ca... Si ca peut te faire plaisir... C'est peut etre surtout parce que ton exemple est tres mal choisi / exprimé.
  20. Bon pas la peine de partir dans des considérations économiques, ça n'a rien a voir. C'est curieux que tu ne vois pas le truc qui cloche dans ton exemple initial Selon ton exemple tu cherches à connaitre le volume de ton recouvrement a partir de son tonnage. Recouvrement dont tu estimes (je ne sais pas trop comment...) la masse a 200 000 t. Pour cela tu veux apparemment repasser par un nouveau calcul de densité alors même que les 200 000 tonnes sont (nécessairement) déjà le résultat d’un volume x densité. C’est pour le moins curieux de faire de la sorte car c’est le meilleur moyen de cumuler les erreurs. Alors que grâce au modèle 3D pour connaitre le volume de stérile il suffisait simplement de.... mesurer directement ce volume (géométriquement). D’où la logique de passer d’abord par une mesure de volume pour obtenir ensuite un tonnage…. Ce n’est même pas une discussion technique (mine, carriere c'est pas pareil..), c’est de la pure logique.
  21. Non, désolé, je suis pas convaincu... pour construire votre modèle, a l'origine il a bien fallu d'abord avoir des volumes pour les transformer en tonnage et pas l'inverse! Une fois le modèle géologique du projet bien renseigne, on peut éventuellement aller le chercher le 'minerai' en faisant une requête de tonnage, mais pour le stérile, ça va dépendre de la configuration de l'exploitation, le pit design, etc... C'est pas l'usage d'avoir directement un tonnage de stérile associé au tonnage de minerai qu'on veut extraire.... On peut avoir une moyenne sur la durée totale du projet, mais a un temps t de l'exploitation, la relation n'a rien de linéaire,on passe par un volume avant de parler de tonnage. C'est pas pour rien que le stripping ratio est un rapport de cubages, pas de tonnages.
  22. C'est marrant comme facies. Je suis pas vraiment un specialiste des uraniferes, mais je vois deux explications possibles: - Une coloration morion du quartz autour d'une mouche de l'uranifere: l'autunite mais surement aussi le mineral precurseur avant alteration? - Comme la teinte noire semble etre un autre mineral: plus vraisemblablement, je dirais des oxydes de manganese: ces oxydes et l'autunite serait le resultat de l'alteration du mineral d'origine dissemine dans la roche et/ou concentre de long d'une mince fracture qui a permis le developpement des cristaux d'autunite.
  23. Ah j'ai compris le truc!! tu as installe tes vitrines chez lui!? Pas con!
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