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Cedrick

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Tout ce qui a été posté par Cedrick

  1. C'est pourtant simple… enfin pas tant que ça ! Prenons une succession de dépôts : l’espèce A suivie par les espèces B, C, D…. Un ‘négatif’ de A se forme par dissolution après moulage de B. Si le cristal est individuel on aura un beau moulage, et même une périmorphose de collection s’il reste du vide dans la druse afin de mettre en relief la forme initiale de A. Si au contraire le filon est totalement rempli par B, C, D, etc… le collectionneur n’y verra qu’un moulage. Le métallogéniste pourrait parler de pseudomorphose négative. Moulage, cast, pseudomorphose negative : on a une notion de cristal individuel dont on reconnait la forme. Pour le boxworks la notion de faces du cristal n’entre pas en jeu, dans cette texture la forme du cristal n’est même pas visible. Car cette texture affecte le minerai dans son ensemble au-delà des cristaux individuels. Il y a apport de matière pour construire les cloisons des ‘box’ qui suivent des limites de grains, des clivages, ou même des fractures, toutes les imperfections dans la masse de minerai. Avec le jeu de l’érosion, une fois passées de la zone de battement de la nappe à la zone d’oxydation, les cellules se vident de leurs sulfures et les cavités deviennent alors parfois la niche de minéraux secondaires. L’utilité de reconnaitre les textures de boxwork est de pouvoir deviner à partir de l’affleurement de surface lessivé ce qu’on est susceptible de trouver comme sulfures en profondeur. Pour le minéralogiste averti, les espèces secondaires sont de bons indices plus faciles à déchiffrer qu’un boxwork, mais dans certains gisements il ne reste en surface plus que de la silice ou des oxydes de fer.
  2. Aussi sur que possible avec une vidéo censée fournir des éléments visuels d'identification. Le minéral a toutes les caractéristiques visuelles d'un grenat (forme cubique, brillance des faces - very glassy indeed mate!), plutôt que celles d'une apatite (hexagonal, cristaux fracturés). C'est d'ailleurs un grenat du Mali (jaune-verdâtre a l’extérieur et plus sombre a l’intérieur visible sur la cassure)
  3. Dommage pour un prof de se planter dès la deuxième identification...
  4. If you go to Normandy you should combine it with Britanny - as Normandy is not very rich in mineral localities. If you can get good contacts with the society in charge of the dump, you might visit Chessy on your way to the Alps (some members are here). After visiting the Chamonix museum, I suggest you to stay in Bourg d’Oisans, so you can combine hiking in nice landscapes with mineral collecting (mainly quartz). There are many regions to collect minerals in France, but you don't need to focus on quarries, or do visit quarries with the help of local contacts. Choose the region first, then we will find helpful contacts for you!
  5. You should perhaps consider a visit in Alsace (Ste-Marie-aux-Mines Show end of June and museums) so you can easily pay a visit to the Clara mine in Germany where collecting is much easier than in France... French operators of quarries are not really known as being friendly with the mineral collectors.
  6. Ça me semble assez fumeux ce truc... Pas dans le contexte général de la métallogénie (source-transport-piège), car ça pourrait être un piège comme un autre pour concentrer une minéralisation. Mais pourquoi lui donner ce nom particulier en le limitant au quartz? En dehors de son cours, idée développée dans une publication ? Ne peut être vérifié qu'au MEB c'est bien ça? Je voudrais voir in extenso ce qu'en dit Geffroy dans l'exemple cité plus haut, car il n'a pas l'air de s'agir de la même chose.
  7. Il fallait attendre quelques jours, le mois d'avril, pour mettre en ligne cette pétition.
  8. Pour le post 6, très jolie pièce d’Alzen ! Ce n’est peut-être pas une simple périmorphose. Il faudrait scier l’échantillon (!!) pour voir sur quoi ont poussé les cristaux de quartz et sulfures. Si pas de trace de cloison moulant l’ancien scalenoedre de calcite, on a certainement une cristallisation synchrone avec la calcite. Avant sa dissolution, le cristal de calcite aurait continué à se développer en même temps que les espèces périphériques (?)
  9. Bonne question ! je dirais moulage ici. C’est un truc qui m’avait moi-même échappé il y a quelques années. Les moulages négatifs de cubes de pyrite dans un quartz par exemple ne sont pas vraiment ce que les anglo-saxons appellent boxwork d’un point de vue métallogénie. Ce n’est pas non plus dramatique comme erreur, mais il est bon de préciser les choses. Dans le mot boxwork, box-work, il y a derrière l’idée de construction de boites. D’un point de vu génétique, il peut y avoir un réseau préexistant dans la zone fraiche des sulfures, mais l’essentiel des cloisons se forme durant le processus d’altération au niveau de battement de la nappe. Pas facile d’analyser visuellement ton échantillon de Peyrebrune. Comment la deuxième génération de fluorite est-elle cristallisée ? Fluorite seule ou bien accompagnée de quartz ? Facies béchique ?
  10. Toujours intéressant ce sujet! même si de mon cote je ne peux pas autant participer qu'a une époque. Il faudrait que je déballe les cartons (en chantier)....
  11. Le sujet regroupe plusieurs termes, qui sont proches mais dont on va tenter d’expliquer les différences avec des exemples. Le ‘etc’ pourrait inclure les fameux quartz barrés, dès qu’on en aura une définition claire. Specimen tres interessant sur le post 3: perimorphose puis boxwork sur un meme echantillon. Sur la gauche des lames de calcite/baryte ? a priori en cristaux individuels dissous et moulés par une cristallisation de quartz (perimorphose et dissolution donc). Sur la droite s’agit-il d’un cristal unique peut être de calcite ? pas facile à dire, on voit un reste de cloisons qui pourraient avoir l’aspect d’un réseau rhomboédrique, on est donc ici plus proche de ce qu’on appelle boxwork (sans perimorphose, c’est aussi une pseudomorphose negative pour certains auteurs anglo-saxons). C’est en tous cas une phase de dissolution (surement supergène) postérieure à celle de gauche puisque le quartz n’y a pas cristallisé.
  12. Le pire c'est que jusqu'a preuve du contraire ils n'en ont pas...
  13. Philippe, vous pouvez maintenir... mais il serait bienvenu d'argumenter en commençant par une définition claire de ce qu'est un quartz barré et en citant des références. Le quartz barré d'Entraygues repris de Geffroy est a priori une simple périmorphose avec cristallisation d'un nouveau quartz au sein de la barre. Donc contrairement a un simple boxwork, il y a recristallisation du quartz, ça impliquerait donc une alteration hypogène en plus du phenomene supergene de dissolution le plus frequent pour les boxworks (bien que la recristallisation du quartz macro dans les boxworks existe egalement en phenomene supergene - dans les profils lateritiques des zones tropicales par exemple). Je ne comprends pas le 'remplacement de la structure cristallographique', sous entendu qui différerait d'une pseudomorphose.
  14. Ben non justement ! http://www.geoforum.fr/topic/30144-boxworks-perimorphoses-pseudomorphoses-etc/
  15. Suite de la discussion entamée ici et la: http://www.geoforum.fr/topic/4794-mineralogie-de-fontsante-fluorine-et-autres-mineraux/?p=520363 http://www.geoforum.fr/topic/10445-la-mineralogie-de-pontgibaud/?p=520448 Pour commencer une définition très générale de ce qu’est un boxwork : ensemble de cavités séparées par un réseau de cloisons qui s’entrecroisent. Pour l’aspect génétique, les cavités résultent de la dissolution par altération (supergène la plupart du temps) d’un minéral ou d’un assemblage de minéraux préexistant(s). La majorité des boxworks apparaissent après dissolution de sulfures, sulfates, carbonates et halogénures (fluorite). La plupart des cloisons de boxworks ne sont pas des moulages de cristaux libres. Elles se développent le long des fractures du minéral dissous - les clivages la plupart du temps (du moins lorsqu’ils existent). Elles se forment par dissolution-précipitation au niveau du battement de la nappe. Dans la grande majorité des cas ces cloisons sont constituées de silice ou d’oxydes de fer. Mais selon la nature de la roche encaissante elles peuvent parfois être carbonatées (smithsonite après sphalérite) ou bien formées d’assemblages complexes d’oxyde de fer et espèces secondaires (scorodite après arsénopyrite). Un petit exemple en photos : Boxwork de blende-galène, Filon de la Vidale, Asprières, Aveyron (11 cm de large) Vue zoomée avec des reliques de sphalerite encore visibles. A vos photos !
  16. On pinaille? C'est illustré de beaux spécimens et de belles photos... De quoi on se plaint?
  17. Non pas du tout. Ça peut avoir n'importe quelle forme. Je m'en vais créer un fil sur le sujet.
  18. D’un point de vue géologique et métallogénique, les deux seuls termes à retenir sont cocarde et boxwork (passé depuis longtemps dans la langue des geos francais). Tout le reste est sujet à interprétations (expliquant les 'discussions passionnées'). Avec tout le respect qui est du à Geffroy, le quartz barré est, il me semble, un cas particulier de boxwork. Et un jargon franco-français qui n’a pas été repris. A moins que Philippe ait des précisions sur la définition du quartz barré retenue par les collègues 'bons spécialistes' de Nancy.
  19. Jolies pièces... mais difficile à interpréter (pourquoi anhydrite?) 'Mon' quartz haché je l'ai surtout lu chez Boisse. Plus descriptif que génétique il me semble.
  20. Certes Si je comprends la logique du terme quartz barré, ce n'est pas le cas pour cast barré qui me semble inapproprié. Ce n’est pas le moulage (cast) lui-même qui est barré, mais bien le minéral qui constitue ce moulage.
  21. Philippe semblait suggérer de nouveaux éléments, mais on reste sur notre faim malgré l’iconographie de Geffroy proposee par Otto... De deux choses l’une : soit le terme de quartz ‘barré’ est purement descriptif et alors le terme peut être utilisé dès qu’on rencontre ce type de faciès de périmimorphose. Quitte à broder en termes techniques pour mettre en valeur$ des spécimens. Soit le terme est lié à un contexte bien précis connu des ‘bons spécialistes’ et alors il faut l’utiliser seulement dans ce contexte… mais il faudrait alors être plus explicite sur le dit contexte.
  22. Il va falloir que je (re)lise mes classiques. Les barres 'dormées'. Pas encore très explicite - du verbe dormir?... autrement dit un minéral éteint en LPA? Autre exemple de belles périmorphoses de baryte ou siderite/calcite sur quartz, aux Grosses Gouttes (Nlle-Calédonie).
  23. Effectivement, ca revient plus ou moins a demander de faire tout le boulot et pourquoi pas donner '100 balles et un mars'?... Les membre du forum n'attendent que ca : répondre a de telles demandes. Donnez egalement l'adresse ou livrer le devoir, on va se faire un plaisir de l'envoyer a votre place...
  24. Cast barré c'est du franglais... cast = moulage Dans un certain contexte gitologique et en s'exprimant en français, les anciens parlaient plutôt de quartz haché il me semble.
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