Bathollovien

Bonjour, Ces dernières semaines les affleurement du littoral bas-normand sont dans un piètre état, Luc sur mer : ensablé ou recouvert d'algues, les VN : ensablé, Port en bessin est surement recouvert d'algues vertes avec l'été. Bref toute la côte est assez moisie.. Mais je ne veux décourager personne car il y a toujours moyen de trouver quelque chose surtout sur des sites aussi fossilifères que les VN. Et sinon pour ce qui est des terres hormis la chance de tomber inopinément sur un lotissement qui se construit toutes les carrières sont interdites au public etc. Outre comme dit plus haut, il reste les Roches Noires, Antifer, Octeville ou la côte de la Haute-Normandie...

Les grandes marées sont la semaine prochaine..

Ça dépend à quel moment tu y vas, on évite d'y aller en plein mois de Juillet-Août un samedi ou dimanche quand il fait beau à 15h !! Je m'y rends Vendredi.

Ah...on risque peut-être de se croiser alors...

J'y serai la semaine un coup en milieu de semaine probablement, avis aux amateurs !

C'est une récolte en un coup ?? Alors sinon : - Le Pecten pour moi, oui - Barthrotomaria munsteri (ROEMER, 1839) - Oolithica meriani (GOLDFUSS, 1844) - Gervillella aviculoïdes SOWERBY - Modiolus bipartitus oui, Isognomon promytiloïdes ARKELL + 2 Pleuromya - à priori des Nucleolites scuatus LAMARCK, 1816. Oxordien moyen : calcaire oolithique de Trouville. Hormis celui du bas qui semble provenir du Céno - Myophorella clavellata PARKINSON. Oxfordien - Corail => spongiaire du Cénomanien - MilleRIcrinus horridus D'Orbigny pour les 3 sauf celui vertical au centre - Trop usé pour déternimer, Hibolites, may be - La série de brachios pyritisés rouillés : Aulacothyris impressa (ZIETEN, 1834) - Un peu usé tout ça...et pas de niveau donc hormis celui du bas que l'on peut rapprocher de Thurmanella obtritra (DEFRANCE, 1827)... - Les deux ammonites pyriteuses : Quenstedtoceras lamberti (SOWERBY, 1819). Call. sup. - Faunes du H.15 à rapprocher avec Cardioceras bukowskii MAIRE, 1938. Oxf. inf. - Les 3 oursins du Céno sont assez usés, je passe mon tour - Il faudrait une vue supplémentaire du côté pour confirmer Obornella discus (EUDES-DESLONGCHAMPS, 1849). Si c'en est un bravo, espèce assez peu courante pour le site ! - Cenoceras sp. ou peut-être Paracenoceras granulosum (D'ORBIGNY, 1843) à voir. Mais c'est plutôt Callovien - Trigonia elongata SOWERBY. Elles ont été trouvé récemment ?? J'ai essayé de suivre l'ordre de tes photos, en espèrant que je n'ai rien oublié..

Vue de l'affleurement en question, il y a quelques années de ça.

En effet ces formations sont présentes aux V.N., les restes de bois flottés sont présents au Call. Sup dans la formation des Marnes de Dives, mais aussi dans l'Oxfordien. La plupart du temps ils sont pyritisés donc la dégradation est quasi-irrémédiable. Plus rarement on peut trouver des morceaux sillicifiés ou phosphatés. Le contexte sédimentologique du site correspond à des assises argileuses (Call sup et Oxf inf) surmontées par des alternances de bancs de marnes et calcaires. Bois fossile in situ dans le H.3, Callovien sup. Marnes de Dives

D'un regard très extérieur et sans prendre le moindre parti on peut voir très clairement ici "la passion des hommes". Le jeux de la polysémie du terme est bien volontaire. Voilà la façon d'enflammer une foule de minéraleux, en 17h après la parution du post 67 réponse ce qui nous fait à peu prés une réponse toutes les 15minutes. Bonne idée si l'on veut relancer la dynamique. Résultats des courses : des frustrés, des envieux, des curieux, d'autre qui rient bien en lisant tout le post, des fluos françaises qui se baladent, des partis pris, des tensions, et surtout DES CONCLUSIONS !! - Vive "la passion des hommes" ! - Vive la minéralogie ! - et sans oublier !!!!! VIVE LA BELLE IMAGE QUE L'ON RENVOIE DE NOTRE PASSION AU MONDE EXTERIEUR, AUX JEUNES QUI COMMENCENT, ET A TOUTE AUTRE PERSONNE QUI NE FERA QUE REGARDER TOUT CA DE LOIN SANS LA MOINDRE INTERVENTION !!!!!!! Mais après tout.....chacun est capable de tirer ses propres conclusions.....non...? En tout cas merci à tous, c'est une belle démonstration !

Right Alain ! ++1 avec un Grammoceras du Toarcien

Je verrais plutôt un silex, la couche extérieur du galet étant appelée cortex.

Cela ne peut-il être des concrétions de calcédoine sur du silex ?

Moi je te soutiens tu sais.... D'ailleurs, je dirais même, s'ils savaient................................

En effet l'alphabet et ses lettres sont utilisés dans de nombreuses disciplines scientifiques 3.Pratique de la translitération Ce n’est pas tout de donner des règles, l’alphabet grec et les usages de la translitération ne sont pas faciles à manipuler. Donc pour assimiler tout ça je vous propose de le pratiquer. Désormais, en lisant ce qu’il y a au-dessus c’est accessible à tout le monde et chacun peut le tenter. Alors lancez-vous !! Voici des mots en grec à translitérer : φιλειν – σοφια – γραφειν – φόβος – ανθροπος – λογος – χρονος – παθος – κρατος – αρχειν – ἐφηβος - νυμφη - θεωρημα – αθλητης – ελεφαντος Ἡρα - Ἡρακλεης - Ζευς - Ὀδυσσευς - Ποσειδώνας - Διόνυσος - Πλατων Aide : les mots de la première ligne sont les plus durs et l’on verra leur racine prochainement (ne pas chercher un sens pour eux) tandis que ceux de la 2éme ligne sont quasi-transparent une fois translitérés et ceux de la 3ème ligne vous devez les connaître et pouvoir les deviner… Attention aux esprits, j'ai augmenter la police pour que l'on puisse les distinguer. (Petit rappel car je me rend compte que l'on ne voit pas très bien la règle sur les esprits : esprit doux « ἀ » et esprit rude « ἁ » sur l'alpha)

2. Translittération En linguistique, la translittération est une opération par laquelle on transcrit lettre par lettre d’un alphabet à un autre c’est en quelque sorte une « traduction ». En étymologie, translitérer dans les deux sens permet de retrouver la/les racine(s) d’un mot et donc l’origine de sa formation. Pour ce faire il faut assimiler la façon dont on passe d’un alphabet à un autre, comment traduire chaque lettre. N.B. : Ne pas confondre les lettres pi et rhô : π => « p » ≠ ρ => « r »

Commençons tout d’abord par une partie axée sur la langue et permettant de poser les bases de celle-ci pour mieux comprendre la pratique de l’étymologie. ( à défaut de n'avoir réussi à insérer un tableau j'ai fait une capture de mon traitement de texte pour le tableau donc c'est pas top-top) Rudiments alphabétiques, prononciation et translittération Le grec ancien est une langue qui a son propre alphabet certaines lettres sont utilisées dans certaines discipline (d’ailleurs, le mot « alphabet » se compose des deux premières lettres, alpha et bêta…). Alphabet et accentuation N.B. La « prononciation scolaire » est entre guillemets Le grec est une langue où les voyelles sont accentuées avec les mêmes accents qu’en français, aigu, grave, circonflexe. Il existe toutefois une particularité d’accentuation, un mot débutant par une voyelle reçoit un esprit. Si la première voyelle n’est pas aspirée il reçoit un esprit doux, « ἀ » (ici sur l’alpha), dans le cas contraire si la voyelle est aspirée c’est un esprit rude « ἁ » (idem). Un esprit rude se transcrit en français par un « h » et indique une aspiration.

En théorie, si l'on part du principe de la détermination par les lignes de sutures des ammonites, on pourrait toutes les déterminer avec cette caractéristique. Mais en pratique (hormis 1 ou 2 forme caractéristiques) c'est quasi impossible. En effet, les sutures n'échappent pas aux variations ontogéniques des ammonites ce qui ne rends pas aisée ce procédé de détermination. Les Oppelidae, et en particulier les Hecticoceras c'est ce qu'il y a de plus compliqué à étudier..... Selon moi au vue des lignes de sutures on est plus dans les goniatites ou cératites. Mais, en absence de niveau stratigraphique ni de provenance ni d'éspèce ou genre caractéristique, on peut supputer..... Pour la forme, une vue ventrale ?

Amis des bêtes mortes, amis des langues mortes bonsoir ! Je vous propose un sujet sur une langue morte : le grec ancien ! un petit voyage non exhaustif à travers le témoignage qu’elle nous a légué. Partons d’une démarche étymologique en cherchant et creusant les mots et leurs racines pour ensuite illustrer l’impact du grec ancien sur la langue et l’orthographe. En particulier, il est intéressant de se poser la question de la formation des « nouveaux mots » (j’entends par là des mots dont la création est « récente» et moins récente) tels que les noms d’espèce ou de genre des fossiles, les disciplines… Les premières parties de ce sujet seront assez généralistes, pour ensuite plus coller avec les termes des sciences de la terre et de la paléontologie. Le grec est une langue qui se décline tout comme le latin ou l’allemand, heureusement nous n’avons pas besoin (ou presque) de ces fichus tableaux pour manier l’étymologie grecque ! Il m’a parût plus cohérent d’articuler ce topic en morceaux pour ne pas l’alourdir et donner la possibilité à d’autres de le poursuivre après moi. Celui-ci s’organisera donc en chapitre (parties) eux-mêmes subdivisés en sous-parties dans la mesure du possible. Nous verrons que cette langue n’est pas si morte qu’elle n’en paraît… Petite dédicace de ce post à « Φιλοβαγοκιανος » qui se reconnaîtra s’il lit bien ce qui va suivre et transcrit son nom grec… A suivre bientôt, Chapitre I : Rudiments alphabétiques, prononciation et translitération

Fragment d'ammonite

Sympa ça Alain, tu as la position strati de ta bestiole ? Je pense que l'enroulement est un peu trop cadicone pour un Tornquistes Ma première impression va vers une cardio..

Merci pour le partage de tes clichés et ce petit reportage !

Bonjour, La localité étant incertaine la strati peut aussi l'être, néanmoins sur le Lias je pense que l'on peut être sûr. Ce qui est curieux est qu'en la voyant elle me fait plus penser à une Arrietitidae du Sinémurien. Je connais assez mal la faune liassique, attendons d'autre avis. Emile si tu passes par la..

Merci pour ce petit reportage PYB !!

Oui en effet ça colle !! Encore merci de votre aide !!

Pourquoi pas aussi un Tornquistes si c'est de l'Oxfordien ?