Bathollovien

Par la fente arrière en le démontant par l'arrivée d'air je ne vois rien de tel. Cette partie est-elle normalement visible ??

Ben en tout cas ce qui est sûr c'est qu'il y en a eu une retrouvée dans un puit (et visible au Musée de Normandie à Caen), aprés je ne sais pas s'il y en a eu une autre de trouvée du côté de la falaise.

Comment est le "silent bloc" ?? Qu'est-ce que c'est ?

Je viens de regarder le schéma fourni avec mon Wen, et je vois bien le "petit cube" dont tu parles, mais en le démontant je n'arrive pas à la discerner dans le tube... Dans le tube, je ne vois seulement une partie avec un petit trou au millieu..

Bonjour, Presque tout est dans le titre. J'ai un problème avec mon percuteur. Il ne percute plus. J'étais entrain de dégager une partie de l'apophyse d'une Parawedekindia arduennensis des Vaches Noires, quand mon percuteur a cessé de donner une percussion suffisante. Tout allait bien et puis une vingtaine de minutes aprés que j'ai commencé à m'en occuper, l'air circulait toujours mais impossible d'obtenir une percution avec la pointe. Et c'est pourtant pas faute d'avoir frapper légérement la pointe et d'avoir ouvert la valve au max, la percution était absolument imperceptible et incapable de faire sauter la moindre pelicule avec la pointe. Cela va faire bientôt 2 ans que je l'ai, un W 224. Jusque la, je n'avais pas eu trop de problème jusqu'au jour ou il m'est arrivé la même chose (il y a environ 6mois), il ne percutait plus. Je l'ai montré et on l'a testé avec un ami, et en échangeant un ressort neuf cela allait mieux. Bon depuis ce temps je n'y ai pas touché et j'ai attendu de pouvoir passer une commande ressorts chez Krantz. Ce que j'ai fais recemment. Avant de me remettre à l'utiliser aujourd'hui j'ai donc changé le ressort, et comme expliqué au dessus j'ai pu commecer à dégager pendant 20min avant que la percution ne devienne insuffisante.....Pour tester j'ai donc changer une 2éme fois avec un ressort et rien n'a bougé..même problème. Ce n'est donc pas le ressort qui peut être en cause. En ce qui concerne l'entretien, je le lubrifie à chaque fois que je l'utilise. J'utilise un compresseur comme celui-ci http://www.outiland....CFWbKtAodlkQA7A acheté en même temps que le crayon percuteur. Jusque la avec mon compresseur tout se passait bien....est-ce que cela peut-il êre lié au fait qu'il ne soit pas trés puissant...ben c'est assez bizarre car le manomètre de la réserve et celui de la sortie d'air indiquent toujours des niveaux bons. Donc la je ne sais pas trop... Le problème qui se pose à moi est que, comme tout le monde, j'accumule, j'accumule, j'accumule et j'ai prés d'une trentaine de kilos à dégager (actuellement dans ma chambre) et une dizaine stockés chez ma grand mère....et il va bien falloir que tout ça soit dégagé... :sniff!: :sniff!: :help1: :help1: Merci de votre aide et de vos conseils,

Bonsoir, Voici un document http://www.ville-ge.ch/mhng/paleo/paleo-pdf/27-1/pal-27-1-14.pdf qui ne porte par sur tous les genres demandés, mais il y a quelques Amaltheus. Celui-ci donne quelques références intéressantes pour amorcer une recheche. Sinon il faut chercher en génréal dans les travaux de Jean-Louis Dommergues, Christian Meister me semble-t-il. De plus, il a eu une étude publiée dans les Cahiers de Paléontologie du CNRS, Mattei J. 1989. - Amalthéidés du bassin sédimentaire des Causses (application de méthodes d'analyse globale). Cahiers de Paléontologie, 176 p., figs. ISBN 2-222-03616-X. Bonnes recherches

Bonsoir Eh bien la vache....! Niveau ammonites c'est plutôt pas mal (la dent et la vertèbre) Alors on commence par le plus facile Pour les deux petite dernières (6 et 7), Quenstedtoceras lamberti (Sowerby 1819), Marnes de Dives, Callovien Sup. Pour les trois autres, la deuxième (4) c'est bien en effet une Euaspidoceras (Spath), sp => position strati ( = contexte de la découverte) à préciser et photos complémentaires du ventre en autre nécessaires La première (3) , il semblerai une Perisphinctinae de l'Oxfordien => idem (elle semble un peu usée donc je suppose que tu l'as trouvée sur l'estran dans les cailoux ??) Pour trosième (5) ça commence à devenir vraiment interressant comme spécimen, peu courant de nos jours ça...... A première vue il s'agit d'une Grossouvridé comme Poculisphinctes poculum (Leckenby) mais au vue des constrictions au niveau de l'ombilic j'ai un doute pour l'espèce, possibilité aussi avec G. sulcifera (Oppel). Des photos complémentaires sont également souhaitables + position strati + dimensions (pour les 3) . Si c'est de l'Oxfordien par ex, on peut aussi tomber dans le genre Alligaticeras (Buckman).

Reportage fort sympathique ! Merci de nous faire découvrir ce ptit coin la.

Oui en effet, il y a eu des fouilles effectuées à cet emplacement. De nos jours encore il y a chaque années des visites organisées et commentées, s'adrresser à l'office du tourisme et regarder dans les "Balades géologiques" du livret "Escapades Nature" qui est aussi disponible sur le net . Tant que le ramassage s'effectue 500m aprés/avant la réserve, pas de soucis ! Plagiostoma sp. Bathonien sup.

En gros, un bloc erratique est un bloc transporté et érodé par un glacier lorsqu'il était présent. La terminologie "gas" correspond à des blocs erratiques situé en millieu marin ou sur l'estran. Il s'agit souvent de bloc assez imposant et de nature pétrographique différentes que ceux de la gélogie locale, souvent des roches primaires. Le terme "gas" est un terme normand employé par les pêcheurs pour désigner ce genre de bloc sur la plage. Certains ne sont visibles que lors de grandes marées. Par ailleurs, il existe aussi des blocs erratiques dit terrestres. Entre Ouistreham et Bernières sur mer (en comprenant quelques communes dans les terres, pour les blocs erratiques terrestres), il a été recensé environ une centaine de "gas" et une centaine de blocs erratiques terrestres.

Pour finir, voici le gas précedemment évoqué situé juste en face des falaises, sur l'estran Et puis un petit "dessin" de l'époque contemporaine bien sûr ! Réalisé sur un pan de mur qui maintient et protège la falaise à l'Ouest, En espérant que ce petit reportage vous ait plu et donné envie de visiter ce beau département et ces fabuleux sites. Attention tout de même au site protégés....d'ailleurs toute la côte l'est ! Et aussi respecter les sites. Si jamais une coquille ou une erreur s'est glissée je vous en remercie pour son signalement, Ouvert à toute critique constructive,

Divers morceau de tuiles et/ou céramiques supposées gallo-romaine qui dépassent de la coupe, Structure qui apparait distinctement dans la coupe

Le nom "Cap romain" de la réserve géolgique est lié au fait qu'au dessus des formations bathoniennes, se situe une couche de terre rattachée reflettant plusieurs occupations humaines aprés une periode de glaciation. En effet, le site a connu des occupations néolithiques puis gallo-romaines. Ainsi des ossements de Rhinocéros laineux, et d'autres animaux du même acabo y ont été retrouvé comme en témoigne le bloc érratique, dit "gas" (photo en fin de reportage), il faut ajouter à cela des témoins de l'industrie lithique (silex taillés, hache...). De plus des objets et du mobilier gallo-romain y ont été récolté, céramiques, pièces de monnaie, verre etc. Une grande partie de ces objets est visible dans une petite vitrine à l'office du tourisme un peu plus loin. Donc voici quelques photos de la partie supérieur de la falaise et de ce que l'on peut observer. Falaise partie Est, Autre vue de la coupe, on distingue vaguement un niveau riche en coquille caractéristique de l'occupation gallo-romaine (ils étaient friands de moules et huîtres),

Les formations bathoniennes sont aussi connues pour leurs échinodermes. Radiole de cidaridé, Radiole de Gymnocidaris pustulosa (Agassiz 1847)

Mais aussi une diversité chez les Brachiopodes, ici quelques Cererithyris sp avec des bryozoaires Bloc en épave avec Rhynchonellidés et Térébratulidés,

Des Bryozoaires fossiles, assez courant dans le Bathonien, Une autre espèce, peut être Spiropora elegans

A la base de la falaise et plus visible sur l'estran est présent la formation du calcaire de Ranville. Le voici, un peu recouvert d'algues vertes et de fucus, La paléodiversité des organismes fossiles présents est plus ou moins semblable à Luc sur mer, ici une vue plus en détail des éponges silliceuses Platychonia magma

Vue plus en détail des spongiaires Idem

Une vue plus rapprochée de la falaise à l'Ouest avec toujours une concentration de spongiaires fossiles dans les strates. Autre vue,

L'intérêt du site pour lequel il a été classé est son complexe récifale. Il s'agit de concentration d'éponges silliceuses fossiles, Platychonia magma (D'Orbigny) qui en fait son intérêt géolgique et paléontologique. Cette fossilisation de bioherme à spongiaire est assez particulière et se caractérise par le regroupement d'éponges formant dans la coupe de la falaise des "cuvettes". Une autre coupe mettant en évidence les récif d'éponges,

Bonjour à toutes et à tous, Je vous propose un petit reportage de quelques photos sur la réserve géolgique du Cap romain. La falaise du Cap romain est située sur la commune de St Aubin sur mer dans le Calvados. A marée basse on y accède facilement à son pied. Etant donné qu'il s'agit d'une réserve géologie classée, il est strictement interdit de prélever dans la falaise ou rammaser des fossiles, ainsi que d'escalader la falaise. J'insiste sur ce fait car la réserve géologique est trés surveillée et des chercheurs de fossiles inconscient ou mal informé en ont déjà payé les frais (amende de prés de 1500 euros). Si vous voulez chercher des fossiles, il est autorisé d'en ramasser sur la plage 500m aprés et avant la falaise (environ à partir de l'office du tourisme de St Aubin situé sur la digue). Ou sinon rendez vous à Luc sur mer un peu plus loin. La falaise jurassique du Cap romain correspond plus précisèment à l'étage du Bathonien supérieur. En voici la coupe : Suite du reportage à venir

Intéressant et inédit comme fossile !

Bonjour, Pour moi article de crustacé oui. Les spécialistes diront si c'est un Propodite ou Dactylopodite..

Il est aussi parfois dur de juger à partir d'un dessin ou d'une photo peu précise je le reconnais, une photo plus récente de Chariocrinus aff. wuertembergicus (Bathonien) in Underwood et al. 2009. La lecture du spécimen et de la partie que souligne PYB semble à mon avis perturbée par l'état d'usure du fossile. Il ne s'agit pas du tout d'une espèce semblable, juste photo pour illustrer les "lignes de sutures". Attendons les photos complémentaires. Egalement visible sur la photo de BJ 14 (http://www.bajocien1...69-019_jpg.html => attention, naviguer dans l'album jusqu'à le photo que j'évoque, "Millecrinus munsterianus, Oxfordien moyen, Villers sur Mer 14" )

Il en existe ce genre de "lignes de sutures" chez certaines crinoïdes comme par exemple à un certain niveau dans la tige d'Apiocrinidés semblable à ce que l'on semble distinguer sur la photo. Je n'affirme pas la qu'il pourrait s'agir d'un Apiocrinidé. J'ai l'impression de voir pour ces "lignes de sutures" en "point zigzag" (cf. point de couture), elle ne sont pour moi pas assez prononcées pour que ce soit un céphalopode. Ces lignes pour moi caractéritiques entre les articles d'encrine. De plus, chez les crinoïdes on observe le plus souvent ces ligne lorsque les spécimens sont usés. Exemple pour illustrer les "lignes de sutures" entre des articles de crinoïdes, in LORIOL. 1877- Monographie Des Crinodes Fossiles De La Suisse.