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Next50MY

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  1. pas d'urgence, les leucogranites sont ici depuis le Carbonifère. Inclusions dans les grenats : comment as tu vérifié que ce sont des apatites ? cf update + haut... en #52
  2. Comme 1frangin et les autres : dans les années 80 on apprenait déjà en Valorisation des Minerais que l'avenir minier passait par le recyclage des matières premières déjà transformées, déchets en tout genre à séparer au mieux pour baisser les couts. Avec le tri sélectif, chacun de nous contribue déjà depuis plusieurs décennies, en particulier pour les boites de conserve et bouteilles en verre (et même pour certains métaux plus rares avec la recup des Micro ordinateurs, ecrans...) Par contre comme source d'inspiration cinématographique l'idée et le thème devraient être très productifs et juteux, parions que des réflexions sont en cours.
  3. Faut se préparer à une campagne de prospection intensive alors : les gemmologues ont effectivement de la matière à prospection. Si vous pouvez mettre les points sur la carte ci dessus ce serait cool, je suis en train de préparer une carte avec les grandes structures et pour y commencer à y comprendre quelque chose on a ici une équipe qui gagne... A la lecture des nombreuse thèses et articles, il semble que les structures Armoricaines aient des équivalents, et le grenat, l'apatite et la sillimanite devraient pouvoir aider à dessiner une cartes des gradients P/T qui aideront à la quête du graal. On peut retenir cet article dans la masse d'informations existante pour montrer que les leucogranites sont effectivement associés au régime décrochant et transpressif : http://www.bik-f.de/files/publications/gebelin_et_al-,_tectonophysics,_2009.pdf Une piste de réflexion pour les experts, c'est ouvert aux modifs et suggestions diverses : figuré granite blanc = 3 ensembles de leucogranite dans la zone de cisaillement principale figuré granite = granite à 2 micas à compléter avec un peu de temps dans qq jours la mise à jour fonction des infos en ligne ou trouvées sur les articles et en particulier cartographier les zones connues à grenats, sillimanite, muscovite. Chercher les monazites associés aux grenats qui datent les microgranites dans d'autres zones analogues : http://geolfrance.brgm.fr/revues%5Carticles%5CGF2-1-2002.pdf et (surtout ) lire dans cet article où trouver de "gros grenats" !
  4. Voir la notice de la feuille de Noiretable qui résume bien une partie de ce qui a été discuté ou proposé et démontre l'intérêt de d'associer le massif de l'Hermitage au sujet : Voir aussi les cours et ouvrage de Nicollet qui décrit les recristallisations possible entre les pôles ferreux ou magnésiens de la biotite (phlogopite / annite) et du grenat (pyrope / almandin). Ce qui pourrait bien entrer dans ce contexte lorsque l'on voit que certaines diatexites comportent biotite et grenats et d'autres albitiques ou perthitiques sont encore plus riches en grenats (sans biotite).
  5. Pour résumer le modèle à relier avec le massif de Mortagne voila comment je verrais ton secteur, mr42 : en bleu les grandes limites structurales et en particulier ce vaste massif de leucogranite bordé au nord par un long cisaillement dextre. Dans le prolongement du cisaillement dextre cartographié on trouve les dykes quartzitiques légendés en jaune, très proche de ton dernier affleurement à grenats. Cela permettrait de rendre assez cohérente les 4 cartes (enfin c'est juste une hypothese). Voir si des articles équivalents à celui que je mentionne existent dans le même style. Mais il semble y avoir la même logique que à Mortagne. Surlignés à l'intérieur les cisaillements secondaires mais dans une logique de Riedel... Le volcanisme basaltique récent entre bien dans une logique d'intrusif dans les zones de cisaillement transtensif, si les structures héritées ont bien rejoué beaucoup +tard.
  6. Merci, je regardais en meme temps le nouvel infoterre, et la faille N 120 semble bien correspondre à une possible zone de cisaillement (de contexte comparable au massif de Mortagne) qui borde au Nord les leucogranites intrudés dans les migmatites + anciennes. Les quelques grenats signalés dans la notice de Montbrisson sont restreints aux migmatites. Le graal (grenats gemme de grandes dimension) serait-t-il à prospecter dans ces couloirs cisaillants (HP) affectant des migmatites encore ductiles (HT) ? si ils existent dans ces monts ?
  7. OK l'intérêt du sujet réside aussi sur la diversité des faciès entre granite "sain" et faciès migmatites et on doit relier ce sujet avec le précédent ou en effet les diatexites étaient parlantes. En fait les grenats ici seraient plutot dans un contexte diatexite en effet (revoir les articles de référence dont on discutait il y a qq mois qui définissent la série selon le degré de transformation). En conséquence de quoi c'est peut etre les hautes pressions qui ont abouti à la cristallisation de ces grenats. Serge et Eric donneront sans doute de bon compléments sur le mode de formation de grenats dans ces contextes. Pour voir ou je veux en venir reprendre les références que j'avais mises dans ton autre sujet http://geolfrance.brgm.fr/revues/articles/GF6-1-2001.pdf et lire dans cet article ce qui est écrit au sujet des cisaillements, migmatites (et mylonites) dans le massif de Mortagne (fig 3 et 5 pour situer). C'est exactement ce type de modèle que je verrais ici pour expliquer les grenats, mais au niveau structural et cartographique, je ne sais pas trop si ça peut coller. Aurais tu une carte globale qui couvre les deux sujets pour resituer ? Sur l'autre secteur tu n'avais pas de grenat ?
  8. Phguaz, on a déjà vu ce caillou-ci sur le forum il me semble ?
  9. OK pour amphiboles évidentes. Pour les noms de roches : Le premier : Amphibolite Le deuxième : entre granodiorite et tonalite ou est le talc ?
  10. Et bien voici qui apporte un élément de réponse essentiel à ma question + haut et qui correspondrait bien au bon tuyau obtenu par Eric.
  11. Sur le site web de Reims on ne voit pas bien si les calcaires Lutétiens sont en place ou alors sont remaniés dans des colluvions. Enameril doit en savoir plus. Si Les perturbations Lutétiennes sont syn-sédimentaire ou légèrement postérieure, il y a des objets remarquables à examiner : Il y a aussi des gradients d'altitudes très important au toit de la craie à proximité et il a pu se produire des perturbations gravitaires ou structurales au Paléogène. Des reprises de cordons bioclastiques par des courants littoraux dans une zone où alternent paléosols, mangroves, delta et estuaires. Par exemple les mangroves subissent des courants très forts dans un sens ou dans l'autre, pas besoin de tempêtes effectivement. Ici le shéma des niveaux coquilliers : des barres et des chenaux tidaux du Lutétien inférieur probable, la transgression Lutétienne qui ennoie la mangrove rapidement avec une topographie sous-marine instable au dessus de failles qui rejouent dans la craie [Ne pas oublier qu'à la même époque à 100km vers l'ouest l'Anticlinal du Pays de Bray continue à être très actif].
  12. Tu as trouvé la roche "hôte", le contexte granitique hololeucocrate. Maintenant il te faut enquêter sur les conditions pétrologiques qui ont abouti à la formation des grenats. Eric t'a donné une piste ci dessus (cortèges (méta) aplito-granitiques), mais si on en juge par "on m'a narré autrefois", c'est entre le mythe, la légende et les bons tuyaux, mais c'est ce qui rend ton sujet attrayant. Quelles sont les conditions nécessaires pour former des grenats dans le granite ou les filons associés ? Est ce qu'une zone de cisaillement dans un couloir de fracturation et de plus haute pression ferait l'affaire ?
  13. oui on a effectivement un bel équivalent avec sables de Glennes, argile de Laon et du Lutétien marin à préciser par dessus. Peut etre de la cryoturbation pour les perturbations ou un truc du meme genre lié à la pente, sinon OK avec leur interp faudrait voir les criteres en details. facies lignites sans doute mangrove cuisienne à Trigny ca colle bien (faciès "sparnacien" mais age Cuisien dans ces niveaux à Nipa). La tempestite: en raison du caractère fragmenté des coquilles, possible. Trigny est proche de ce que présente Enameril dans le "massif de Saint Thierry": http://www.geoforum.fr/topic/27391-le-patrimoine-geologique-de-la-champagne-ardenne/#entry468286 Pierreux tu as des Nummulites dans les calcaires sur ton site ?
  14. Tu l'as trouvé, c'est du Leuco 3 étoiles. Pour la grotte ça semble assez simple également (sans doute très compliqué en réalité) : une plan de fracture (ou faille) ou un filon ou les deux orienté à 45° / verticale, avec un remplissage de minéraux friable ou des minéralisations exploitées. Il y a une thèse sur le secteur qui parle des aspects archéo. trouvable en 3 clics sur le net. A+
  15. OK avec les possibles laminations sédimentaire sur "l'oreille gauche" de la troisieme image. Evidemment maintenant que le titre a été modifié, ca devient + sérieux. je reste sur grès, probablement ferrugineux en effet. Si ton ami a des images du paysage ou une idee du bassin sedimentaire on pourra en savoir plus.
  16. L'avantage avec un leucogranite c'est justement qu'il y a juste besoin d'une bonne loupe de terrain ou une bino + un marteau, Q + F plagio plutot albite ou potassique et quelques micas. Tu peux te faire une série de référence et à force d'en voir des centaines (voire des milliers) d'échantillons tu te feras vite l'oeil sur les limites entre faciès. Le 1er cailloux (leuco1.jpg) qui tu places ici, c'est un granite, classique de chez classique. Perso j'irais pas me prendre la tete à appeler ca un leucogranite : juste granite à deux micas Le 2ème (leuco2.jpg), on a du mal à voir la nature des mx sombres, mais il correspond bien au titre de ton sujet.
  17. oh le joli bloc qui ne manquera pas d'attendre sagement pour écrabouiller les campeurs qui vont trouver que ce site est fantastique, ici au pied de la "falaise" sur un tapis sableux bien moelleux. Pourrais tu faire 10 pas en arriere pour voir le haut du bloc ? Histoire de voir si c'est glissé ou en place. Si on a bien compris, c'est le site avec l'argile blanche en surface mais grise à l'intérieur? En tout cas c'est un faciès d'altération +/- récente et "de la matière" pour Quat. Y a-t-il des choses particulières à voir sur le détails que tu montres (la patine montre qu'il existe une altération intense) ? et à trouver (fossiles ?) dans ce faciès bréchique ?
  18. Son image est une vue dans un plan vertical, on voit des choses qui pendent. Mais en effet ce serait mieux d'avoir une vue d'ensemble de l'affleurement, prise d'un peu plus loin.
  19. Cet aspect bréchique sous un banc de calcaire évoque un remplissage de conduit karstique avec un remplissage possible par des effondrements de fontis. Au feeling du Lutétien dans les alternances de calcaires, marnes et argiles vertes ? toujours la région de Sinceny / Saint-Gobain ?
  20. exact ! station 5 et expliqué sur le site de Collonges : http://www.ot-collonges.fr/La-Faille-geologique-de-Meyssac L'image que je mets est au Sud de la station 5, juste dans les derniers mètres de feuillus, avant les murets en pierre et la zone de paturages. On a les miniatures de l'excu en ligne sur différents sites web. J'ai cherché de la doc sur les anticlinaux mais pas encore trouvé en biblio, secteur assez complexe pour comprendre la chronologie des mouvements structuraux. Il faudrait trouver le rapport BRGM qui précède l'édition de la carte pour si des notes de terrain précisent les bons affleurements. On en trouve quelques uns via info-terre. Si quelqu'un veut s'amuser à faire une coupe schématique N-S qui traverse la faille, bienvenu !
  21. La faille de Meyssac à Meyssac (vue google street qui date de dec 2010) qui limite le bassin Permien de Brive, limitrophe du Massif Cristallin et du bassin Aquitain. La faille de Meyssac est héritée des structures Armoricaines de la vaste chaine Varisque. D'ailleurs à mon avis cette faille est plutôt un décrochement transpressif contre anticlinal car au Sud de la faille de Messac le Permien existe également sous une faible couverture trias et Jurassique. Permien que l'on retrouve à l'affleurement dans la partie orientale => socle cristallin observé en forage à Tudeils sous quelques centaines de mètres de Permien, au Sud-Est de la faille de Meyssac. Curieusement cet affleurement ne fait pas partie de l'excursion géologique qui est aménagé dans les environs sur le sujet de cette faille, alors que c'est la localité type, à juste titre: le pendage se redresse rapidement pour devenir vertical vers le sud au niveau de l'accident régional. Au nord des forêts et un relief plus accentué qu'au Sud où les paturages et vallonnements sont adoucies par les alternances marno-calcaires jurassiques. Contrastes bien visibles sur la route présentée ici, au Nord du village => analyse géomorphologique, carto et photo satellite pour les passionnés et constater la géométrie de l'anticlinal avec le l4 qui remonte contre la faille et la classique forme anticlinal à coeur de l4 au niveau de Noailhac (même si il y a aussi une composant topographique). Dossier initié par fossilo19 sur le Trias de Brive avec un faille intra-trias et continué sur la partie permo-trias : http://www.geoforum.fr/topic/27392-le-patrimoine-geologique-du-limousin/#entry469531 Un bon secteur pour valoriser le patrimoine géologique de cette partie du Limousin, déjà bien valorisé par les communes localisées à la limite Permien / Jurassique.
  22. Pas mal comme "coquille" ! Encore un qui a séché les cours de pal sur les bancs de la fac.
  23. Pas forcément ferrugineuse car avec l'action éolienne, la patine peut devenir brune sur des grès et parfois sur des calcaires. Il faudrait en sacrifier une (méfie toi si quelque chose sort...) et observer la cassure fraiche. ça fait plus concrétion gréseuse du style gogotte.
  24. 3 crânes complets (manque juste les antennes) à mettre dans la section météorite pour le grand prix 2013, qui passe à la TV juste avant l'élection miss Martienne.
  25. La discordance Néogène (ou Paléogène) des sables glauconieux et calcaires du Cap de Creus sur les micaschistes, pendage homogène vers le SE sur tout ce tronçon de route :
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