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Tu dois être très proche du but. On voit aussi qu'il manque une partie qui se trouve vers le haut sur l'affleurement et que cette "pholade" probable est en position de vie. Comme le signale caterpillar, ces bestioles creusent des trous dans la vase ou le substrat +/- induré (d'où la fossilisation en position de vie possible).

Pour le coup ça ressemble pas beaucoup aux images des boucle dermiques sur le net. Pour vérifier marcassite : trace sur porcelaine et densité devraient trancher. Pour les marcassites remaniées, trouver une image avec une marcassite en place dans un sédiment induré, genre grès ou calcaire. Mais c'est théoriquement possible dans des conditions de remaniement réductrices : dans ce cas cela serait tout à fait exceptionnel ! c'est à dire dans des conditions à l'abris de l'air ou remanié dans milieu aquatique anoxique.

Sur le site des Corbières, la détermination Cardium est douteuse.

Quel site ?

En cherchant la définition de gley : on arrive à la même conclusion ! http://geologie.mnhn.fr/glossaire/gdef.htm Gley - n. m. - Horizon pédologique formé à la suite de la stagnation d'eau. Le gley tient sa couleur, vert à bleu-gris, du fer oxydé voir avec Quaternaire notre "Dr Sols"

Les sulfures ça donne un milieu réducteur qui caractérise parfois des argiles vertes ou bleues. Probablement une altérite argileuse. Sinon chercher côté chlorite ...

Tu as pas mal d'argiles vertes dans pas mal de bassins sédimentaires ou dans des remplissages de fractures de granitoides. Pour vérifier la nature argileuse tu places l'échantillon sur un radiateur pour voir si ca se durcit et se fissure. Une fois sec tu arroses: si c'est de l'argile ça va gonfler. Sinon à discuter. La couleur verte, à gris bleutée provient souvent de la transformation des minéraux riches en fer et magnesium, ou alors de propriétés réductrices. Mais la je parle en général. Si tu donnes le contexte de la roche environnante, on affine ! Saint Jouin Bruneval (76) ? ou plutot : http://www.geoforum.fr/topic/18562-vos-decouvertes-de-mineraux-les-plus-recentes-2/page-243#entry475024 ?

pas marcassite; qui ne s'use pas (sous entendu dans l'eau fluviatile). La marcassite rouille ou explose sous forme de sufates. Sinon qu'est-ce que c'est une boucle de raie ?

Ca ressemble bien à de l'argile !

Les sables de Glennes contiennent des bois silicifiés, j'en ai trouvé à Hautvillers par ex et dans la valléee de la Vesle avec plein de restes de plantes assez similaire. Et des équivalents argileux existent pour les sables de Glennes. Les grès ne sont que du sable silicifié. Le faciès n'est pas un critère d'âge. En revanche avec les pollens on peut dater si tu n'as pas de mollusques de part et d'autre de tes niveaux à plantes. C'est vrai que sans indication de gisement on ne pourra pas aller plus loin dans les attributions strati. surtout si tu n'as pas de faune associée. je ne suis pas certain que les feuilles permettent de distinguer le Sparnacien du Cuisien, surtout quand on connait le diachronisme entre les deux étages ! Pour déterminer l'âge probable il suffit de regarder sur la carte géologique si ton site se trouve plutôt proche du Thanétien ou de la craie ou plutôt proche du Lutétien.

D'après ton expériences des mollusques, est-ce que ça pourrait être du Cuisien inférieur (cf faune de mollusques sous le bois) ? ou bien impossible ? Le dernier c'est un grès à grain fin similaire aux grès de Belleu de la vallée de la Vesle, matrice argilo-ferrugineuse typique des faciès continentaux sous paléosols. Ici nous sommes certains que les paléosols sont à proximité immédiate. Le niveau ferrugineux à bois est + argileux (shale silteux qui se débite en plaquettes à cause des niveaux de matière organique). Si tu confirmes les paillettes de Micas, on pourrait être dans un équivalent des sables de Glennes, un formation qui succède aux sables de Pourcy que tu connais.

magnifique ! Il en existe des fossiles de feuilles à Mutigny et Verzenay (51) et probablement ailleurs. Mais une telle qualité est exceptionnelle. On dirait une argilite silteuse avec quelques paillettes de muscovite. En équivalence d'âge il y a de beaux grès à empreintes de feuilles à Belleu, également en Picardie, mais les exploitations sont anciennes. On retrouve un équivalent dans la vallée de la Vesle. Les spécialistes sont assez rares il me semble ? Tu devrais trouver de la biblio (ancienne) sur des déterminations de la flore de Belleu qui est légèrement plus récente (Cuisien sup).

Voir les Grès à restes de Walchia (conifères) dans l'Autunien du bassin de Brives, antérieurs aux grès rouges. Le sujet spécifique est exposé par fossilo19 ici : http://www.geoforum.fr/topic/27798-gres-a-walchia-permien-de-brive/#entry475190 consulter les feuilles BRGM, la formation des grès à Walchia est symbolisée r1c, consulter le texte des notices de Brives (785), Juillac (760), Terrasson 784.

Il est fort probable que tu trouves des éléments nouveaux en y consacrant autant d'efforts ! C'est une question de temps passé sur un sujet (les géologues cartographes ou chercheurs ont un temps limité sur un sujet déterminé) et d'affleurements nouveaux.

L'auteur de la carte au millionnième a recommandé de prendre du recul, bel exemple. Je suis en phase avec ce qui est écrit + haut: http://www.geoforum.fr/topic/27566-a-la-recherche-du-granite-blanc/?p=470288 Pour démontrer le régime décrochant pas facile... Les grands éléments structuraux qui limitent des granitoïdes distincts sont-ils mis en place pendant les épisodes plutoniques ? Sans doute. Ce qui est certain c'est qu'ils rejouent par la suite avec une succession d'orogenèses avec régimes compressifs, distensifs et vastes flambages lithospheriques affectant les bassins sédimentaires adjacents. Quels sont les failles visibles sur le terrain ? Breches, stries (décrochantes?), couloirs de fracturation ? Est-ce que la chronologie des épisodes structuraux est conforme et bien corrélée entre ce secteur, la Bretagne et le Bray ? Les minéraux du métamorphisme évoqués sur ton précédent sujet pourront sans doute préciser le tracé des zones de cisaillement. Et à l'inverse tu peux orienter la prospection minéralogique sur des failles prouvées. Bonne chasse.

Pause prolongée après les fetes, El Hierro !

Si c'est de la calcedoine présente au milieu d'un environnement carbonaté c'est atypique : il faudra expliquer comment la silice a pu remplir la coquille. Cela peut être le cas sous des surfaces d'émersion dans les deux cas mais avec des conditions climatiques différentes.

Au Nord du bassin de Brives, sur la feuille géologique de Rochechouart à 2km au N-E d'Oradour-sur-Vayres. http://ficheinfoterre.brgm.fr/Notices/0687N.pdf Une syénite alcaline signalée comme étant unique en France. Si c'est ben le cas (à vérifier !), alors il s'agit d'un site à examiner de près. Y-a-t-il des connaisseurs de cette localité ? extrait de la notice : "Syénite quartzifère potassique à actinote magnésienne, sphène, magnétite et rare biotite. Elle constitue un gisement qui est unique non seulement sur la carte, mais également sur tout le territoire français, dans l'état actuel des connaissances en tout cas. Ce gisement est localisé (x = 486,72 ; y = 2093,93) vers le centre du quart méridional de la carte. Il affleure sous forme de boules de taille métrique constituant un petit chaos étendu sur une dizaine de mètres de diamètre, au milieu de prés à 300 m au Nord-Est de l'Ecubillou (commune d'Oradour-sur-Vayres). À cet amas de boules se superpose une légère anomalie radioactive révélée au scintillomètre (SPP2) : 200 à 250 chocs/seconde contre 50 dès qu'on quitte l'affleurement. Des formations superficielles masquent les relations avec les gneiss de l'unité inférieure environnants." (...) "Les analyses chimiques de la roche (tabl. 8, en annexe) confirment le caractère ultrapotassique : K20 = 11,5 %. Il s'agit de la roche magmatique la plus potassique connue en France... abstraction faite des brèches de fusion du cœur de l'astroblème de Rochechouart qui sont issues d'un magmatisme très particulier."

Le moule interne de Mitra est-il vraiment en calcédoine (silice) ? ou bien est-ce de la Dolomie ou de l'aragonite ? => test à l'acide acétique rapide.

Au Cap de Creus, c'est ce genre de petite bêtes (dents de rongeurs qui évoluent rapidement) qui sont susceptible de dater précisément les dépôts qui nous intéressent

Et hop ! Deuzanins : offshore cap de creus et offshore Barcelona, http://hal.archives-ouvertes.fr/docs/00/59/71/48/PDF/Manuscrit-Marine-geology-garcia.pdf

Bonne question ! Certains dépôts qui étaient rattachés au Mio-pliocène sont désormais datés de l'Oligocène. Grâce à des Theridomiidés, des rongeurs qui permettent une datation MP25 Chattien (Oligocène). http://dialnet.unirioja.es/descarga/articulo/2249699.pdf Il y a probablement des traces de l'incision Messinienne à Barcelone ou pas loin. Google est ton amie pour la soirée.

Pour compléter la lecture de cette synthèse sur Barcelone http://www.raco.cat/index.php/ActaGeologica/article/download/75367/98174 http://estudiosgeol.revistas.csic.es/index.php/estudiosgeol/article/download/552/573 http://www.raco.cat/index.php/ActaGeologica/article/viewFile/75373/98184 http://www.researchgate.net/publication/39118032_Las_rocas_granticas_de_la_Cordillera_Litoral_Catalana_entre_Matar_y_Barcelona => géométrie des granitoides et dykes postérieurs aux séries varisques. L' intrusion de granodiorite de Barcelone et le métamorphisme de contact associé sont postérieurs au métamorphisme hercynien de niveau "schistes verts" => Une ébauche des isogrades grâce aux minéraux marqueurs du métamorphisme lié à l'intrusion : grenats, clinopyroxènes, actinolite, épidote, muscovite... pour ne citer que les roches carbonatées qui ont été les plus sensibles au métamorphisme selon les auteurs. => Granitoïdes constitués de leucogranites, granodiorites et tonalites. Quelques filons minéralisés (et gisements stratiformes) des environs de Barcelone : http://digital.csic.es/bitstream/10261/6828/1/98176.pdf Un résumé de l'histoire géologique qui date un peu mais une bonne base de lecture (notice de carte voisine): http://www.igme.es/internet/cartografia/cartografia/datos/magna50/memorias/MMagna0393.pdf

Un bivalve qui a pu vivre à l'endroit (et mourir à l'envers) dans les environs de Rouen. Colonisé par les Serpules de son vivant ? ou plus probablement une fois ´la tête en bas ´ : colonisation post-mortem.

41 km de longueur pour le metro ligne 9: ftp://trf.education.gouv.fr/pub/edutel/siac/siac2/jury/2005/agreg_ext/meca5.pdf http://www.aftes.asso.fr/doc_gd_public/article_fichier/T190-209a212SOLDATA.pdf http://upcommons.upc.edu/pfc/bitstream/2099.1/5005/1/PFC%20Quim%20Daura.pdf Ces documents soulignent l'hétérogénéité des lithologies et donc la complexité du projet (calculs de RDM, compactions différentielles...), avec en prime le passage au milieu d'aquifères liés aux alluvions deltaïques (et aux fractures affectant les granodiorites et dykes porphyriques !).