Aller au contenu
Quelques-uns des principaux sujets de Géoforum.

Bourse minéraux Sainte Marie aux Mines 2025, avec fossiles et gemmes.
Bourse minéraux et fossiles de Sainte Marie aux Mines (Alsace) - 25>29 juin 2025

phoscorite

Membre
  • Compteur de contenus

    2621
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par phoscorite

  1. De rien. A ce niveau de métamorphisme, c'est toujours difficile de se faire une idée de la nature originelle des terrains qui ont été plissés et métamorphisés. Souvent, c'est même difficile de savoir si c'était du materiel orthodérivé ou paradérivé, et même l'analyse chimique ne suffit pas toujours.
  2. Sur le plan plus large, il a l'air un peu isolé. Chimiquement, c'est un métabasalte, mais il est difficile d'imaginer quel type de gisement c'était (coulée, dyke ?) avant la déformation et le métamorphisme.
  3. C'est la roche très sombre boudinée sur la droite de votre photo ?
  4. Bonjour, je ne sais pas trop ce que vous entendez par "taillée", mais cassée, oui. La roche a une patine noire sauf sur une cassure ou c'est brun clair et ou on devine une terxure porphyrique
  5. Hello Je ne pige toujours pas comment fonctionne l'extraction par le fluorhydrique, mais ce n'est pas le sujet principal. Sur la question de l'age de la bête, même si c'est une intrusion dans un solide plutôt qu'un fossile (synsédimentaire), ça ne change rien au fait que la forme est constituée de dolomie, comme la matrice, et donc que ça a du être minéralisé à un moment (par de la calcite) ou un autre (par de la dolomie). Je ne vois pas comment on pourrait avoir une certitude sur l'age, seulement si on trouvait une forme fossile qui ne peut pas être une perforation. Du point de vue de la méthodo, mon "perrier tiede" n'est pas hyper facile à mettre en œuvre ; c'est quand même sous pression (5 bars), et entretenir un flux de fluide qui percole une roche ou des granulés sous pression c'est quand même un peu laborieux. Pour une attaque ménagée de la dolomie j'essayerais plutôt l'acide acétique.
  6. mais sympa, surtout au moment d'halloween
  7. J'ai parcouru rapidement ce travail pour me faire une idée sur l'origine "schistes verts" qui est avancée. Et je suis tombé sur deux analyses chimiques des roches de la série métamorphique. La première (JN14, micaschiste à grenat et staurotide) est clairement une métapélite très alumineuse (Al2O3 24.5%) qui à mon avis ne peut provenir que d'un horizon sédimentaire très mature, en tout cas pas le genre de composition que l'on attend dans les argilites d'une série de type shale-grauwackes. La deuxième (JN34, amphibolite à grenat) est encore plus clairement un métabasalte, et probablement un métabasalte alcalin (TiO2 = 2%) L'auteur indique en outre qu'une partie de la série métamorphique est de type schisto-grauwackeux, mais ne donne pas d'analyse chimique pour se faire une idée. Tout ça est métamorphique, bien entendu, mais l'analyse thermobarométrique du JN14 suggère un métamorphisme Barrovien, pas un faciès schiste vert. La thermobarométrie du métabasalte JN34 suggère une trajectoire PT distincte, que l'auteur interprète comme le résultat d'une juxtaposition tectonique. L'histoire de cette formation me parait un tout petit peu plus compliquée que simplement "on a une fosse avec un prisme d’accrétion et tout s'empile"
  8. Je ne suis pas sur de comprendre ce type de manip. Si on balance du fluorhydrique (HF ou KF, peu importe) sur un échantillon carbonaté, le carbonate se convertit en fluorite en quelques secondes. Je veux bien que les parties organiques restent plus ou moins intactes, mais elles restent coincées dans une gangue solide... Ça sert a quoi ? Et je ne vois pas le rapport avec mon petit fossile. Dans celui-ci, le fossile ET son encaissant sont de la dolomie.
  9. Au départ, je pensais à une piste, un terrier, mais la segmentation ne colle pas avec cette idée. Après, ce que l'on discute c'est seulement l'organisme qui est à l'origine de la forme (hyphe de champi ?) La nature des organismes impliqués dans sa minéralisation nous échappe complètement.
  10. Je suis pratiquement certain que c'est fossile. Ce n'est pas une pollution posée sur le grain, comme ça arrive souvent au MEB, mais dans ce cas, la métallisation aurait présenté des défauts au contact entre le solide et la particule et il y aurait une charge électronique bien visible. Ici, c'est enchâssé dans le minéral.
  11. Merci bien, ça me parait très similaire comme organisation, la membrane et sa segmentation. Pour un champi, j'aurais juste pensé que ce serait une partie du mycélium qui serait fossilisée (dans une boue carbonatée) plutôt qu'une partie aérienne du champignon. A part ça, il y a deux implications dans la préservation de cette structure biologique : La dolomitisation du calcaire initial a bien respecté la structure, ce qui est assez courant. La dissolution (expérimentale) de la dolomie la préserve aussi, ou tout au moins la partie biominéralisée se dissout moins vite que le reste. Ça me laisse un peu perplexe parce que j'aurais imaginé, un peu a priori, que la partie biominéralisée serait plus finement cristallisée que la matrice et offrirait plus de surface réactive à la solution aqueuse.
  12. Pas bête du tout la suggestion, merci, mais je n'ai aucun point de comparaison.
  13. Cette petite bête (ou trace) était installée dans une dolomie du Lagazuoi (Dolomites, Italie) Sa planque a été révélée par la dissolution du minéral. Encore un dégât collatéral de la recherche sur les cinétiques de dissolution...
  14. zircon ?
  15. Bonjour On peut savoir quel est le mineral transparent qui accompagne ces somptueuses enstatites de Cartagena ?
  16. Ces marches d'escalier, ça m'évoque une restauration des formes cristallines après une phase de dissolution partielle
  17. Normal, ce grenat est métamorphique (dans les gneiss) voire magmatique (si ça vient des faciès a grenat du granite profond d'Ansignan) Dans les niveaux de la série métamorphique très sombres qui correspondent à des métapélites, tu peux aussi en trouver avec de la sillimanite
  18. Bonsoir Rouge, c'est sûr. Porphyre, il faudrait voir de plus près le grain de la roche et les différents types de cristaux pour en être sûr. L'ensemble ressemble bien à un dyke injecté dans des schistes.
  19. Bonjour Moi aussi j'aime bien cette sculpture. Mais je doute que ce soit un grès, pour tout dire, surtout si ce n'est pas "intercalé dans" mais "posé sur" le Champsaur. Si c'est un grès, les laminations sont un peu trop tordues a mon gout, même si c'était un grès de chenal fluviatile avec des auges. Est-ce que ça ne pourrait pas être magmatique cette affaire (naturel ou avec un peu d'assistance humaine) ?
  20. OK, c'est plus conforme à la stature imposante du spécimen
  21. Les grands complexes alcalins de Khybiny et Lovozero, péninsule de Kola, Russie
  22. Merci à tous pour vos remarques, suggestions... Pour clore ce post je dois d'abord rectifier une erreur sur les conditions de manip : au lieu de 60°C, avec une eau chargée de CO2 dissous sous une pression de 1 bar, c'était à 40°C et avec une PCO2 de 5 bars. En fait a 60°C, ça va trop vite pour l’expérimentateur, et on n'arrive pas a faire les (nombreux) prélèvements de fluide pour capturer la dynamique du processus. Pour compléter, et puisque c'était une manip en colonne dans laquelle, par construction, l'avancement de la réaction était variable selon la distance à l'injecteur, je poste l'état des grains de calcite correspondant à différents parties du dispositif. Les grains les plus attaqués (autour de 50% de dissolution) sont ceux que j'ai montrés au début. Ils sont situés vers l'amont du dispositif, en fait pas tout a fait car au point d'injection du fluide dans la colonne, il ne reste plus de calcite du tout. Voici une image des grains initiaux : ils sont un peu émoussés car, pour éviter d'avoir des fines qui se baladent dans la colonne, ils ont subi une légère abrasion préalable. Voici les grains dans la zone aval de la colonne, là ou l'avancement de la réaction est le plus faible (environ 10%) La corrosion affecte tout de suite les défauts et révèle immédiatement les joints de sous-grains. Elle commence à transformer les surfaces courbes en microfacettes séparées par des marches, et on commence à voir des etch pits (avec les formes négatives du carbonate) sur les facettes. Voici l'aspect des grains dans la zone intermédiaire (environ 30% d'avancement de la dissolution) Les cavités reliées aux défauts (joints, macles) se sont élargies et approfondies, les surfaces courbes ont complètement disparu, et sur les facettes lisses, les etch pits continuent à se former, mais ils ne se creusent pas, probablement parce qu'ils sont rabotés par le retrait rapide des marches qui bordent les facettes. Et on revient sur le domaine amont de la colonne, très transformé, ou la dissolution ne se fait plus vraiment en 2D, mais plutôt en 3D
  23. Je crois bien que tu me l'avais deja signalé, mais pas eu le temps de plonger sérieusement dedans. Sinon, pour les olivines (et les magnétites) squelettiques, il y en a dans souvent dans.... les phoscorites, précisément phoscorite (roche à magnetite-apatite-olivine associée à une carbonatite), mine de Kovdor, peninsule de Kola
  24. Merci JF, j'étais allé voir et j'en avais conclu que "elestial quartz" ne correspondait pas à ce que je cherchais. Skeletal me parait plus adapté, et ça a bien l'air d’être une forme de croissance de transition qui mène vers les dendrites. Mais la lecture de la "quartzpage" est fascinante.
×
×
  • Créer...