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Bourse minéraux Sainte Marie aux Mines 2025, avec fossiles et gemmes.
Bourse minéraux et fossiles de Sainte Marie aux Mines (Alsace) - 25>29 juin 2025

phoscorite

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  1. Bonjour Le Stéphanien est bel et bien défini à St-Etienne (42), même s'il est plus gris et noir que vert. https://sciencepress.mnhn.fr/fr/collections/memoires-du-museum-national-d-histoire-naturelle/la-flore-fossile-du-bassin-houiller-de-saint-etienne L'Ecole des Mines de St-Etienne a le privilège (?) d'en héberger la flore de référence, mais il y a beau temps que plus personne sur place n'est en capacité de guider le paléontologue qui souhaiterait la consulter. Elle a d'ailleurs bien failli partir à la benne il y a quelques années, avec l'ancienne collection de minéralogie. Pire, d’après les derniers travaux de sédimentologie/structurale en date sur le bassin (Wang 1996, These Ecole des Mines de Paris sous la direction de Becq-Giraudon, BRGM), il semblerait que définir le Stéphanien sur cet exemple n'était pas, finalement, la meilleure des idées : une grande partie des variations de flore référencées devrait être attribuée à des différences de paléogéographie (c'est continental) plutôt qu'à des différences proprement stratigraphiques. Pour une vue générale sur le bassin, et d'autres, on pourra consulter le premier chapitre du travail de Copard (2002) https://theses.hal.science/tel-00001902/document
  2. Je serais curieux de connaitre quelle est l'extension de ce faciès... métrique, décamétrique ? Bien que probablement déformé, plissé voire métamorphique (je ne connais pas le contexte geologique), la périodicité apparente des alternances dolomie/sulfures fait penser à la structure d'une dolomie zebra. NB: je n'ai jamais vu de zebra avec des sulfures disséminés de façon periodique dans les alternances, mais on pourrait bien imaginer que la precipitation de la pyrite et celle de la dolomie procèdent du même mécanisme. Un petit zebra espagnol (Cantabria) pour illustrer (NB, c'est pas vraiment "alpin", c'est quand même hydrothermal et relativement chaud pour de la dolomie) la longueur d'onde est de 2cm, il n'y a que de la dolomie la-dedans
  3. Hello Il n'y a pas que des basaltes dans la série de la Brevenne. Il y a aussi des laves acides, c'est une possibilité si le matériel est essentiellement feldspathique.
  4. Bonsoir Pas de réponse à cette question, pour votre type de roche ou pour un autre, la perméabilité peut difficilement être appréciée visuellement. On peut l'évaluer, en forant dedans un échantillon cylindrique de la taille d'un bouchon (plug pour les anglosaxons) qui sera ensuite enrobé de cire et testé dans un appareil dédié. Dans le cas d'une roche métamorphique, feuilletée donc anisotrope, il y a tout lieu de penser que le résultat ne sera pas le même selon l'orientation du prélèvement. Pire encore, dans une roche tant soit peu fracturée, la perméabilité mesurée à cette échelle (centimétrique) ne sera pas représentative de la perméabilité macroscopique de la formation. La réponse, s'il y a en a une, nécessiterait peut-être que vous précisiez a quelle echelle vous vous placez et quel est le problème qui suscite cette question ?
  5. Hello Plusieurs compositions (de hubnerite à ferberite) sont souvent associées a l’intérieur du même cristal. Difficile de donner un nom qui ait une signification macroscopique, wolframite est encore le meilleur choix. Celle-ci est portugaise (secteur de Vila Real)
  6. Pas en place, les haldes du bas, mais cela provient probablement d'un niveau inférieur. La roche, c'est dolomite et dolomite silicifiée, pas de baryte dans le bloc.
  7. Très réussies tes photos Alex. Merci. Avec mon piteux smartphone, et sur la même récolte de samedi, une petite géode de quartz, probablement recouvert d'un tapis de minuscules adamites.
  8. Rose = contenant du Lithium ?
  9. Pas tellement bizarre en fait. La Grèce est bourrée de lambeaux de roches ultrabasiques et de granites récents (Cretacé-Néogene), donc on doit pouvoir y fabriquer des gisements de magnésite. Voir la section magnésite dans ce rapport de l'USGS, la magnésite devrait être ou avoir été exploitée dans la partie N de l'ile d'Eubee. myb3-2019-greece.pdf En tout cas c'est chouette, j'aimerais bien en voir dans les pyrenees.
  10. Tout est naturel, sauf l'éclairage. Je ne fais que conjecturer mais il me semble que le spectre de couleurs des taches correspond assez bien a la gamme que l'on voit en lumière polarisée analysée. Une éventualité est qu'il y a de la réfraction de lumière dans le cristal là ou il y a des défauts ponctuels, qu'un peu de lumière polarisée en ressort, qui est ensuite "analysée" par la surface du cristal. Le mica état très biréfringent, il suffit probablement de traverser une épaisseur de 15 microns pour avoir des teintes du 2° ordre (jaune-vert-bleu-magenta) Regarde les cristaux de phlogopite dans les pegmatoides ultrabasiques. Certaines plaques sont métriques. http://jacques.moutte.free.fr/kola/fotos/kovdor/phlogop/pegmat/index.html l'avant dernière photo...
  11. Pour une colle, c'est une colle !!! A tout hasard, une conjecture : on peut imaginer une sorte de structure entérolithique incluse dans de la silice. De l'anhydrite qui augmente de volume en se reconvertissant en gypse, mais d'habitude la déformation qui résulte du changement de volume (+ 40% quand même) donne des replis en boudins plutôt que des écailles. Peut-être que si elle est incluse dans un matériau compétent (de la silice) au lieu d'un truc très plastique (du sel) la déformation est plus cassante. Faudrait tester la dureté des écailles, et celle de la matrice blanche, bien sur.
  12. Le quartz repeint en vert qui sert parfois de toile de fond est du plus bel effet aussi.
  13. très probable; c'est entouré de quartz ? veine ou pegmatite ?
  14. Quelques millimetres quand même, ca laisse la place de soulever un feuillet avec une pointe de cutter, si c'est de la biotite
  15. C'est très chouette, comme caillou mais moins problématique, on a affaire a une solution solide initiale (Ti-hématite voire Ti-magnétite) qui démixe.
  16. Très intéressant, merci. Concernant les relations d'age entre rutile et quartz, je suis particulièrement sensible a l'argument disant que si le rutile se formait dans une veine ouverte avant le quartz, puis était englobé, il aurait sa forme tétragonale habituelle. Ce qui fait plus penser a une syncristallisation des aiguilles et de l’hôte. Je vois aussi qu'il y a des suggestions qui se rapprochent pas mal de l'idée de demixion, par rétromorphose d'un hôte initial contenant une solution solide, ou des impuretés. Ce serait quand même intéressant de voir si on peut trouver une symétrie dans l'arrangement des fibres de rutile, ou si c'est complètement yéyé. Belle idée. J'aurais tendance à proposer une variante, si la bulle a simplement germé sur la surface solide. Dans ce cas, l'interface entre les trois phases bulle, eau et cristal est effectivement circulaire... Et c'est peut-être un bon site pour faire de la nucléation hétérogène. En tout cas ça marche effectivement au labo quand on essaye de cristalliser des hydrates de gaz en cellule pressurisée dans un milieu eau+gaz. La cristallisation démarre en périphérie des bulles collées a une paroi solide (souvent le verre de la fenêtre d'observation), i.e. le long de l'interface triple solide-gaz-eau.
  17. Même constat. Mais en fait, c'est surtout le mode de formation des aiguilles disséminées qui m'intéresse.
  18. meme chloritisé ? et pouvez-vous tester la presence de carbonate (secondaire, bien sur)
  19. En photo dans ce papier cosigné par R. Thomas, un spécialiste des pegmatites. Les inclusions circulaires sont interprétées comme la trace d'un défaut de croissance (ou de corrosion partielle) ultérieurement remplies de goethite. Pas d'argumentation, mais on en voit plusieurs sur la photo. Topaz-Gilg-Thomas.pdf
  20. Rebonsoir. Je ne suis pas sur que ce que dit mindat nous aide beaucoup mais le cas de la cylindrite me parait assez différent de celui de l'anneau de rutile de @PK67 bis Dans la cylindrite le gauchissement est normal par rapport a l'allongement (c'est une sorte de croissance radiale) alors que dans le rutile, ce sont les fibres qui se courbent. Pourquoi ça reste dans un plan et ça ne part pas en hélice ou en spirale, mystère. Ce qui pose une question évidente : c'est un cas isolé, cet anneau ?
  21. Bonjour et merci pour le trek. On est bien dans le volcanisme néogène ? coulée, dôme ? c'est prismé ? Comme c'est pas loin d’être grenu, on peut se demander si c'est vraiment volcanique. Les taches vertes ont l'air d'avoir des formes, tout de même, compatibles avec du pyroxène, et rien n'interdit qu'il soit chloritisé. Elles ne me paraissent pas assez rondouillardes, pour certaines au moins, pour représenter des vésicules. Mais un morceau scie/rectifié et vu de près serait peut-être plus facile a lire.
  22. Merci pour ces exemples de grande qualité, la chronologie relative des cristallisations y est... limpide La le problème c'est plutôt le début de cristallisation du rutile. J'ignore si ce problème est abordé dans la littérature. Quelques éléments de réflexion : Option A : c'est hydrothermal (formé a partir d'une solution aqueuse) - la physique nous dit (avec beaucoup de circonspection il est vrai) que la nucléation homogène (dans une solution aqueuse) est pratiquement impossible. - pour démarrer une cristallisation, il faut faire de la nucléation hétérogène, donc il faut un substrat minéral, ce qui nous amène à chercher un ancrage des petits cristaux inclus sur une surface antérieure - la première idée qui vient est celle d'une "paleo" surface de croissance du cristal hôte, donc ce qu'on appelle ici un fantôme. Le test serait d'essayer, en 3D, de repérer cette hypothétique surface fantôme. Dans ce cas, on ferait de la syncristallisation de l’hôte et des inclusions, mais avec des vitesses de croissance indépendantes, ce qui fait que les terminaisons des aiguilles pourraient se retrouver aussi bien dehors que dedans. - une idée alternative plus difficile à tester serait d'imaginer que sous une forme de complexe quelconque, du Ti s'adsorbe sur la surface du quartz (ou de la topaze...) en croissance, au point d'empoisonner la croissance de l’hôte à cet endroit et à générer un germe de rutile à la place, dont la croissance va se poursuivre et limiter l'empoisonnement ultérieur de la surface du cristal hôte. Donc in fine un ancrage plus diffus des aiguilles dans la masse de l’hôte, et tout s’arrête quand l’hôte a fini de cristalliser. Option B : c'est une sorte d'exsolution, formée après cristallisation de l’hôte, qui devient instable. Par exemple un quartz beta formé a haute température et qui contient du TiO2 en solution solide s'inverse en alpha en refroidissant et exsolve du TiO2
  23. Merci @icarealcyon C'est toujours troublant de voir des aiguilles enchevêtrées en inclusion. On a un peu de mal à imaginer comment elles démarrent leur croissance (sur une surface substrat fantôme ?) et si elles syncristallisent ou pas avec l’hôte.
  24. Merci bien, j'ai du post à rattraper. Petite question annexe : quand on voit des inclusions en aiguilles, comme ça (rutile ou autre) dans un quartz, les terminaisons des aiguilles sortent du quartz ou se terminent en deçà des faces ?
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