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phoscorite

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Tout ce qui a été posté par phoscorite

  1. Bien compris, mais je parlais de l'orientation de la bête par rapport a la strati. Elle est morte debout ? ou couchée ?
  2. Merci, c'est récupéré. Je n'ai aucune lumière perso sur l'épitaxie en fait. J'imagine qu'il faut maitriser les énergies de configuration des empilements cristallins et de leurs défauts, mais la physique à cette échelle, trop hard pour moi... Je suis un peu moins démuni sur les histoires de pseudomorphose, ou de remplacement solide / solide, ayant fait un peu d'expérimental dessus, mais ça reste toujours au niveau macroscopique et la, oui, la chimie intervient, et pas qu'un peu ; c'est même un problème de génie chimique tout-à-fait typique que de convertir un solide A en solide B ou en B+C. Les gens qui étudient la corrosion des matériaux utilisés dans le nucléaire ne font que ça.
  3. La chimie intervient si c'est un produit de transformation d'ilménite, ou d'un autre minéral primaire Ti-Fe comme une magnétite. Sinon, je n'accède pas au papier. Tu peux me le passer en MP ? Merci.
  4. Désolé de te me mettre dans l'embarras. Je ne peux pas m’empêcher de cogiter sur ces pièces, souvent magnifiques, de rutile en épitaxie sur l'hématite. Je vois bien que l'interprétation n'est pas évidente (ilmenite pseudomorphosée ou ???) mais l'orientation des baguettes de rutile sur le réseau de l'hématite crève les yeux. Alors, comme corindon et hématite sont isostructuraux... si c'est juste le réseau (ou ses défauts) de l'hématite qui permet la nucléation du rutile en surface avec une orientation particulière, pourquoi pas le même effet avec du corindon ? Bon, c'était une bouteille a la mer. Pas de quoi se prendre la tête...
  5. Bien vu Question subsidiaire : c'est orienté comment par rapport a la stratification du calcaire ? D’après la courbure du moule interne dans le sens vertical, tu estimerais a combien le diamètre de la bête ?
  6. Toujours étonnant cet ancrage d'un minéral quadratique sur un substrat trigonal. Est-ce que ça marche aussi avec le corindon comme support comme avec l'hématite ?
  7. C'est cool, mais a part un truc pour se gratter le dos, je ne vois pas trop...
  8. Les petits toits un peu rougeâtres posés sur la lamelle de gauche ? Ça fait penser terriblement a de la nucléation de surface.
  9. Ce serait une rareté d'avoir les deux types de phénocristaux opx et cpx dans la même lame mince. Plutôt une section plus superficielle du même cpx, dans laquelle le plan de coupe n'atteint pas le coeur. Bulle de colle, arrachement, verre (xenolithe fondu) ou xenocryst avec couronne. Regardez déjà si la partie claire polarise ou si c'est noir en LPA. Un bon petit squelette. A revoir en LNA, pyroxène possible ; une olivine ou un plagio devraient être plus limpides. Mais les macles sont bizarres.
  10. Et voici une olivine squelettique du WEB (obtenue en image avec ces mots clefs). Le style sapin de Noel. Pour creuser la question, il y a ce travail expérimental (en accès libre) qui fait un bel usage de la tomographie X pour quantifier les vitesses de croissance. feart-07-00300.pdf
  11. Ça me parait presque incontournable. Et merci pour l'image pieuse, elle est carat et elle montre bien qu'on peut avoir une couronne assez simple autour d'un cœur plus compliqué, plein d'inclusions. Pour ce qui est de l'interprétation de l'image LR, je pense que si on regarde dans une partie vraiment propre et translucide du cristal, l'intensité de la lumière renvoyée correspond au pouvoir réflecteur de la première couche un peu opaque qui est sous la surface polie. C'est piégeux, car typiquement un minéral opaque comme magnétite ou pyrite que l'on a l'habitude de voir noir en transmission va ressortir plutôt clair en LR, et a l'inverse, un beau quartz bien clair aura plutôt une tête d'enterrement. Bref, il y a un gros risque a surinterpréter cette figure de LR : peut-être bien que ce qui sort sombre correspond simplement à ce qui est le plus propre (translucide) dans le phénocristal. Déjà, il faudrait les voir ces autres olivines massives. Ensuite, l'indication classique de croissance rapide pour une olivine (comme pour d'autres minéraux comme la magnétite et beaucoup de phases synthétisées dans des laitiers de fonderie) c'est d'avoir une structure squelettique. En gros, quelque chose d’intermédiaire entre une forme de dendrite et un cristal bien convexe avec des faces parfaites, bien planes. Voir plus ci-dessous. Je cherche des photos pour illustrer. http://christian.nicollet.free.fr/page/Visiteurs/Francois/ResumeThese.html
  12. Ça n'a rien de compliqué. Mais il faut être certain de l'orientation des polariseurs. Le fait qu'ils soient bien croisés ne suffit pas, encore faut-t-il qu'ils soient dans l'axe du microscope (NS) pour l'un et perpendiculaire à celui-ci (EW) pour l'autre. Le plus simple pour vérifier, c'est de prendre une lame mince ou il y a du mica (biotite ou muscovite) comme un granite : si les orientations des polariseurs sont bonnes, les micas doivent s'éteindre en LPA lorsque le clivage fin est parallèle à l'axe du microscope. Pour la composition des olivines, la lame mince ne suffira pas.
  13. Bien d'accord, pour la forme et les clivages qui ressemblent à des cracquelures, c'est un duo de clinopyroxènes. Sur la couronne les stries de l'étape antérieure étaient peut-être liées à la préparation. Mais je ne pige toujours pas le contraste vu en LR entre le cœur et la couronne sombre. On manque cruellement d'expérience de la LR sur les silicates. Sur la baguette du bas, il faudrait voir si l'extinction est droite SVP ... Si oui, c'est peut-être une olivine.
  14. Bonjour Toujours aussi automorphe ce contour. Et la couronne n'a pas l'air altérée
  15. Merci. Non ce n'est pas le vert du grenat pseudomorphosé en muscovite. Mais on aurait pu aussi en avoir dans ce coin de l'Agly, les albitites ne sont pas loin. Quand au passage assez brutal du rose pierreux au beau rouge brun, c’a fait plutôt penser à de l'oxydation qui n'affecte pas la totalité du matériel. Ce serait plus dur d'envisager deux grenats de compositions assez différentes dans la même matrice leucocrate.
  16. Salut @Aldebaran66 Dans le V1 et le V2, il y en a qui m'ont l'air un peu verdassons... Seraient pas du type transformé en muscovite des fois ?
  17. Je ne parlais pas de beau gypse. Mais ces marnes à quartz bipy sont constituées de gypse à 80% Dolomie probable. A voir si c'est une dolomie du Trias ou si c'est un bout de socle primaire arraché par le chevauchement de la nappe. A rediscuter quand on se verra, peut-être dimanche. Un bon coup d’œil en tout cas. Merci.
  18. C'est bien joli tout ça. Et j'aimerais bien savoir si ces anhydrites étaient enchassées dans une couche de gypse. Il reste à comprendre comment cette anhydrite a survécu a la réhydratation en gypse quand le matériel est revenu près de la surface. Dans la nappe des Corbieres orientales, on a l'habitude de voir l'anhydrite seulement en inclusions dans le quartz bipyramidé.
  19. Certains de ces xénolithes sont totalement transformés. Bien sur, c'est facile à dire, mais quand on en a vu plusieurs dans la même lame mince, des petits et des plus gros dans lesquels le quartz est encore là, on n'a plus beaucoup de doute sur le fait que ces petits paquets de baguettes de cpx soient d'anciens quartz. Bien d'accord. Je suppose qu'il faut un gros contraste chimique entre le cœur et la bordure pour une altération aussi contrastée. J'avais imaginé un cpx banal (augite) avec une couronne de pigeonite. Le cœur altéré en calcite, épidote, et la bordure beaucoup moins calcique en chlorite ??? J’espère qu'on verra la lame.
  20. Si les baguettes sont de l’orthopyroxène, l'extinction par rapport à l'allongement doit être droite. Si c'est de l'olivine aussi. Si elle est oblique et > 30 °, c'est du clinopyroxène. Il peut y avoir une difficulté pour apprécier l'angle d'extinction si les baguettes sont moins épaisses que la lame mince et que plusieurs baguettes sont superposées. Personnellement, cette texture en peigne me rappelle la couronne de réaction souvent observée entre un xénolithe quartzeux et une basanite. A rapprocher de la figure 5 dans le papier de Searle ci-joint. Maury en a décrit de très similaires dans le Velay. NZJGG1962_Searle_Quartzose xenoliths and pyroxene aggregates in the Auckland basalts.pdf
  21. Ce qui me chiffonne, c'est l'aspect automorphe du cerne noir, qui rappelle bien le contour d'un phenocristal de clinopyroxene. Comme je vois dans la même photo des petits prismes vaguement automorphes de la même couleur noire, j'en ferais bien quelque chose de précipité dans le liquide plutôt qu'une couronne d'opx en peigne comme dit @jjnom. Mais il resterait a comprendre ce qui est arrivé au coeur du grain.
  22. Si c'est vraiment un orthogneiss ou un granite, il est mylonitisé. Dans ce cas, il faut chercher autour un endroit ou il l'est moins. Si toute la formation a cet aspect sur plusieurs dizaines de mètres, c'est plus probablement du paradérivé pélitique. Une autre manière de trancher serait d'analyser la roche.
  23. L'alizarine (red S) diluée ne colore que la calcite. Pour les procédures, voir ici : https://www.persee.fr/doc/bulmi_0037-9328_1963_num_86_2_5638 En fait, quitte a pinailler, la solution doit être saturée en citrate de Ca, mais elle n'est pas pour autant en équilibre avec la calcite (ça reste acide). La réaction doit provoquer une passivation de la calcite, exactement comme TiO2 sur Ti métal.
  24. En fait j'ai trouvé ça par hasard en cherchant a avoir une dissolution plus lente du carbonate, et experimenté sur les marbres de Costabonne. bonne idee, ca permet d'avoir avant/après sur la meme photo.
  25. Bonjour Pour distinguer calcite et dolomite sur une surface polie, et à défaut d'alizarine, il y a une autre recette pas chère, l'acide citrique en cristaux. Dans une solution de cet acide, la calcite se recouvre rapidement d'un précipité blanc alors que la dolomie ne réagit pas. Et comme ça reste superficiel on peut repolir ensuite
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