Dans la mesure ou on est sur des parageneses hydrothermales avec des circulations pervasives, on s'attend a trouver le minimum possible de mineraux porteurs d'un constituant chimique difficile a déplacer (Ce, Y) par les fluides. Et donc, par exemple, faire coexister allanite (Ce) et monazite à l'équilibre chimique est assez acrobatique. Cette règle assez théorique je l'admets volontiers est heritée de l'ecole russe (D.S. Korzhinskii, 1970, theory of metasomatic zoning). pour interpréter cette coexistence, je serais tenté de faire appel a plusieurs evenements hydrothermaux superposes avec des fluides de chimisme assez contrastés, qui tantot stabilisent l'allanite (une epidote) tantot la monazite. A priori, la premiere est a l'aise dans un environnement calcique, la deuxieme dans un environnement chimique alumineux. Et ca ne me surpendrait pas de voir de l'allanite retromorphosée en monazite comme j'ai eu l'occasion de le voir ailleurs.
Il y a aussi quelques scapolites qui trainent, parait-il dans les marbres du toit. Mais sur le fond, invoquer le Trias est facile, d'autant plus facile que lorsque tout le sel a été bouffé, il reste encore les sulfates pour fabriquer des fluides un peu différents.