Peut-être pas nécessaire. Bactéries ou champignons, un peu de javel et ça se décolore si c'est vivant.
Je suis moi aussi sceptique sur les modalités, mais l’idée d'une altération chimique avec creusement (perte de masse) du substrat est intéressante.
Il y a beaucoup de littérature sur la dégradation du patrimoine bâti et sur les réactions chimiques pierre / atmosphère. Un aspect souvent mis en avant, c'est la migration de l'eau capillaire (les cycles d'imbibition et de drainage) entre la surface et l'intérieur des matériaux, migration qui permet de transporter des solutés vers la surface et vice-versa pour alimenter des réactions chimiques comme la formation en surface de sulfates. Comme la porosité du matériau et ses propriétés capillaires dépendent de la stratification, on s'attend a ce qu'il y ait une relation géométrique entre cette stratification et l'avancement des réactions de dégradation : il ne se passe rien la ou l'eau ne peut pas de déplacer... Que des bactéries ou des champignons profitent ou non des réactions chimiques pour se développer ne change pas fondamentalement l'équation.