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Bonne question. Les données chimiques compilées par Bernard Guy montrent des compositions relativement groupées, mais je ne pense pas que les petites variations de composition aient été mises en relation avec leur localisation dans le gisement. Les variations sont plutôt des zonations mineures dans les cristaux individuels. Ce dont on est sur, c'est que ce grenat 2 contient parfois des cœurs d'andradite (jaune) presque pure.
Exemple ci-dessous de la zonation sur section sciée : marbre calcitique en haut, la partie sombre est une salite à taches d'andradite.
Bon, tant qu'on est dans les conjectures...
Supposons que ce qui est sombre est siliceux, dans une matrice de micrite (calcite).
En coupe, l'organisation fait penser a un corail, une éponge...
On peut conjecturer que certaines parties de la bête, initialement en aragonite, sont silicifiées de manière sélective.
OK, c'est bien du grenat. Mais pour la matrice, ça ne ressemble pas a du granite.
Regardez si les parties claires se rayent au couteau et font effervescence a l'acide. Ça peut être un calcaire métamorphique.
Une idée probablement foireuse, mais sait-on jamais...
On sait que en surface, le gypse recristallise assez facilement : dans les Corbières les murettes en pierres sèches faites de blocs de gypse empilés ont tendance à se souder naturellement par recristallisation de gypse secondaire dans les contacts. Ça prend du temps, bien sur...
L'idée serait de laisser vos morceaux se recoller tout seuls en laissant du gypse secondaire se reformer dans l'espace entre les 2 morceaux.
Idéalement, il faudrait faire ça en replongeant les morceaux remis en vis-a-vis dans une solution aqueuse sursaturée en gypse, solution que l'on doit pouvoir obtenir en broyant de l'anhydrite (moins stable que le gypse en dessous de 50°C) et en la laissant se dissoudre dans l'eau.
Désolé, je ne sais pas reconnaitre a priori un gros quartz de pegmatite séparé de ses feldspaths d'un quartz de filon. Peut-être en cherchant des inclusions ?
C'est fréquent dans les minéraux, de l'eau piégée dans le réseau lors de la croissance.
Pour de l'ambre, c'est un peu plus compliqué d'imaginer un mécanisme de piégeage et surtout d'expliquer la formation des bulles.
Bonjour
Ce serait bien de tester la dureté de vos petites boules en essayant de les rayer avec un quartz.
Les céramiques de broyage devraient être en alumine frittée, donc très très dures.
Désolé, pas encore d'avis sur ce qu'on voit. Pour la derniere, muscovite (déformée) possible seulement si c'est incolore en LNA.
Ca a l'air encore trop épais pour avoir des teintes de polarisation normales.
Oui, inclusions fluides biphasées. Je ne connaissais pas le nom de "libelle" mais c'est tres poetique.
Tu peux essayer le congélateur, voir s'il apparait de la glace a -10, ce donnerait une idée de la salinité de l'eau.
Chaque pavé que je scie apporte son nouveau paysage gypsifère. Barre d'échelle 1 cm.
Et cette structure bizarre de palissade de selenite à moitié couchée...
Je ne sais pas si ça nous aide beaucoup pour interpréter la texture, mais il y a plusieurs stades du refroidissement dans lesquels il y a des variations de volume pouvant entrainer une structuration et du retrait : le passage du liquide au verre (le liquidus) et ensuite la transition vitreuse, à plus basse température.
Celui-ci, vert avec ses clivages, ressemble fichtrement à un clinopyroxene
ce qui nous ramène vers une roche basique, pas une rhyolite, donc plutôt dans la famille variolite, et probablement oxydée.
Ça m'avait traversé aussi.
Pour les variolites de la Durance, ou ce qui vient du Chenaillet, il me semble que les sphérulites sont un peu patatoïdes et de taille plus variable, bref moins régulières que celles de @muriel
Exemples :
Regardez le lien du post ci-dessus de @Pointcarré
Il faut trouver le bon type de bulles dans le basalte donc c'est un peu la chance, mais c'est très fréquent.