C'est comme ça que je procède pour les béryls dans le quartz, et même dans les pegs plus tendres, ça abat pas mal de boulot. Je fignole au burin carbure pour enlever les traces de disqueuse, que je trouve inesthétiques, et pour terminer le dégagement du cristal.
Au burin, la tourmaline est beaucoup plus fragile que le béryl, et a tendance à s'effriter sous les chocs données sur le burin.
J'ai travaillé un gros bloc pluridécimétriques (type de pegmatite où on trouve les minéraux classiques aux épontes, et où le cœur est exclusivement constitué de quartz) avec des béryls de bonne taille avec cette méthode. Par endroit j'avais plus de dix cm de quartz a enlever (je te montrerais en mp à l'occasion). Bon, pour donner un état plus naturel au quartz, j'ai travaillé aux burins au carbure, mais ceux de sculpture, donc plus costaux.
Pour les pièces travaillées au percuteur, tu as par exemple les tourmalines paraïba récentes qui sont dégagées du quartz, les ors natifs, le émeraudes de zambie ou, par exemple, les pièces de Beauchaud qu'il y avait a l'expo d'Issoire, j'avais discuté avec Guillaume et c'est bien dégagé au percuteur.
Il doit donc exister des pointes résistantes, peut être au carbure ?