icarealcyon

Merci Chantal ! Une image d'une époque définitivement révolue. Pour toutes mes découvertes aux Vaches Noires, que ce soit en haut ou en bas, je n'ai jamais eu besoin d'autres outils qu'une pointe à béton et mon Laguiole.

Même idée que Géopat , c'est tout-à-fait étonnant ce vide qui entoure ces tiges.

Bonne pioche, bravo Kevin !

Quelques autres ammonites du sommet des Marnes de Dives: une Kosmoceras ornatum, macroconque de 135 mm pratiquement sans déformations, présentant vraisemblablement le péristome complet. Une huître est incrustée dans l'ombilic. Un foisonnement de pyrite soulignait la costulation. Cette pyrite était instable, elle est largement tombée il y a une vingtaine d'années. Suite à traitement, la pièce ne bouge plus, depuis plus de 10 ans maintenant. Une Quenstedtoceras praelamberti morphe épais, 13 cm de diamètre et 7,5 cm d'épaisseur Et un grand individu pour lequel je n'ai pas vraiment trouvé d'approchant dans le HS de Fossiles. On remarque la rétractation de la coquille à la fin de la chambre d'habitation, tant en hauteur qu'en largeur , ce qui lui donne un peu un profil en ballon de rugby. 17 cm pour 8 cm d'épaisseur au milieu de la chambre d'habitation. Comme disaient les Shadoks, c'est tout pour aujourd'hui !

Pachyceras lalandeanum, avec chambre d'habitation partiellement conservée, Marnes de Dives, 65 mm de diamètre Pachyceras cf crassum, ou peut-ëtre Pavlowiceras (?) 73 mm de diamètre, avec des plages de nacre conservées, même niveau Une énigme, cette belle bête ressemble à une Cadoceras russe, mais elle provient bien des vaches Noires, 13 cm de diamètre (et 9 cm d'épaisseur !)

Des petites ammonites pyriteuses du sommet des Marnes de Dives- base des Marnes de Villers, toujours côté Houlgate: Des Distichoceras bipartitum, 2 cm pour la plus grande Des Hecticoceras, 2 cm pour la plus grande Des Kosmoceras, 5 cm pour la plus grande, un probable macroconque incomplet; les autres sont des microconques présentant tous la chambre d'habitation, bien épineuse Vraiment pas fréquent: un Creniceras à la crénulation très basse et vite interrompue, 10mm 2 Périsphinctes, 2 Mirospinctes et une (probable?) Parawedekindia primitive (33 mm de diamètre pour cette dernière) Pour terminer cette série "petites ammonites de Villers", des Cardioceratidés de la base des Marnes de Villers, 40 mm pour la plus grande

Un tout petit crustacé partiellement pyritisé et incomplet, du sommet des Marnes de Dives à Houlgate, 20 mm. 2 angles de vue

Trigonies du Callovien supérieur = Marnes de Dives , falaise des Vaches Noires côté Houlgate Myophorella cf irregularis, 65 mm de large Trigonia meriani, 75 et 50 mm de large

Merci beaucoup Alkimik pour cette info.

Je pense que j'ai eu l'extrême chance de fréquenter les Vaches Noires à une période faste (succession d'importantes tempêtes entre 1990 et 1992) et beaucoup plus permissive, l'accès dans les falaises n'étant pas encore interdit. Toutefois, les 3 fossiles présentés plus haut n'ont pas été trouvés en place, ils étaient déjà bien descendus, à mi-parcours de la mer, par les coulées de boue hivernales. Le grand Goliathiceras pèse 21 kgs, en arrivant sur la plage je me suis étalée d'épuisement et il m'a servi d'oreiller.

Merci Elasmo, c'est ce que je vais faire. Je te tiendrai au courant.

Hugo, sur les photos de vues latérales du caillou, on voit bien des cassures de type conchoïdal. La topaze n'a rien de cet aspect, et un clivage facile; le spodumène (dont kunzite) aussi. Quant à un béryl, là encore, la cassure a un aspect irrégulier, pas conchoïdal.

Bonjour Hugo, petit test de dureté à faire , je pense à du quartz, cristal de roche légèrement fumé. J'ai un bloc de plus de 2 kgs de cette qualité parfaitement transparente provenant de Madagascar, et trouvé de larges éclats décimétriques, tout aussi transparents, au Gamsberg en Namibie.

Une autre ammonite XXL de l'Oolithe de Villers: un autre Goliathiceras, ou peut-être un Pachyceras, beaucoup plus renflé que le précédent spécimen, lequel malgré sa forte taille arbore un profil plus classique de macroconque cardiocératidé discoïde. 28 cm de diamètre (exemplaire entièrement suturé). Une costulation large, très émoussée, franchissant la partie ventrale en marquant un léger chevron, est à peine visible à la base du dernier tour .

Allez, on continue dans le XXL, les Invertébrés cette fois: Un Goliathiceras, 35 cm de diamètre relevé au niveau de la dernière suture, soit un diamètre autour de 60 cm pour la coquille à l'état complet (Oolithe de Villers)

Non. J'ai quitté définitivement la région parisienne peu de temps après cette découverte, en 1992. La possibilité ne s'est pas présentée depuis. Il n'est jamais trop tard pour bien faire, j'ai déjà bien avancé de ce côté-là, mais il me reste du chemin compte tenu du nombre de découvertes que j'ai pu y faire.. Et voir d'abord où l'actualité brûlante des Vaches Noires va nous mener.

Parmi les vestiges de vertébrés qui me restent en collection, collectés il y a une trentaine d'années, il y a ce bloc de 35 cm de longueur issu de l'Oolithe de Villers. Sans certitude évidemment, j'ai toujours pensé à la partie arrière d'un maxillaire d'un grand ichthyosaure (Ophtalmosauridé ?) Le bloc contient plusieurs fragments osseux, larges et plats, ainsi qu'un euaspidoceras d'une quinzaine de centimètres au revers (non dégagé).

Magnifiques ces dernières trouvailles Elasmo !

Le temps dilue tout... C'est bien pratique pour ces braves gens. Dans le domaine de la radioactivité hors de contrôle, dans le cadre d'un accident de type Tchernobyl ou Fukushima, les dégâts se manifestent à distance plus ou moins éloignée de l'exposition initiale, de l'ordre d'une à trois décennies (moins pour les enfants hélas), enfin... de quoi dormir tranquille...

Un clin d'oeil au père Haüy !

Après une nuit dans l'eau de Javel pure, ça donne quoi ?

Bonjour Nico, voici ce que j'ai d'instructif et plaisant à lire dans ma bibliothèque: -Jean-Paul POIRIER: "Ces pierres qui tombent du ciel" ed Le Pommier, 1999 Bonne intro et mise en perspective. -Pierre-Marie PELE: "Les Météorites de France", BRGM éditions, Hermann éditeurs, 2005 ; l'auteur a publié une mise à jour depuis, à rechercher ! Passionnant et très érudit ! -Rober HAAG "Collection of Meteorites" (sous titrée "private collection edition", autoédité, un splendide atlas visuel de ces pierres bien spéciales ! Une somme ! -Collectif: "Les météorites", in Carnets d'Histoire Naturelle, Bordas, MNHN Paris, 1996 2dité à l'occasion d'une expo au MNHN, très plaisant à lire, mais p'être bien difficile à trouver actuellement. -Mathieu GOUNELLE: "Météorites, à la recherche de nos origines", Flammarion, 2013 -Jean-Pierre LUMINET: "Le Feu du Ciel, météorites et astéroïdes tueurs" Ed Le Cherche Midi, 2003 réédité depuis, je crois, sous un autre titre, c'est un concentré d'érudition et d'humour, sous la forme de fragments littéraires. -O. Richard NORTON: "Rocks from space" 2nd edition, Mountain Press Publishing Company, 1998: mon bouquin favori sur le sujet, champion toutes catégories, ça me donne envie de le relire, tiens... J'en ai d'autres, mais ceux-là sont ceux que j'ai choisi sans hésiter sur le rayon dédié de ma bibliothèque pour te répondre ...

L'idée d'un gladius pris dans un nodule est très intéressante, c'est une bonne piste, mais quid des 2 cavités qui sont à une extrémité du fossile ?

A ce propos, beaucoup d'endocrinologues continuent d' affirmer à leurs patients atteints de cancer de la thyroïde qu'aucun lien n'existe avec Tchernobyl ou un autre incident nucléaire, passé sous silence.

Très beau sujet, et très belle démonstration, merci STR !