Aller au contenu
Quelques-uns des principaux sujets de Géoforum.

Bourse minéraux Sainte Marie aux Mines 2025, avec fossiles et gemmes.
Bourse minéraux et fossiles de Sainte Marie aux Mines (Alsace) - 25>29 juin 2025

icarealcyon

Membre
  • Compteur de contenus

    3524
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par icarealcyon

  1. L'hypothèse de @zéolite est tout-à-fait envisageable ici. Si on fait abstraction d'une dureté assez élevée que l'on peine à évaluer dans le cas présent (tout comme la densité...), laquelle serait proche de celle du silex. Là c'est facile: une goutte de HCL, et on est fixé ! Ouf !
  2. La pyrolusite est certainement présente, parfois même envahissante, le plus souvent sous aspect botryoidal, et dans ce cas elle peut être bien noire, à éclat métallique, mais le plus souvent terne, comme charbonneuse. Peut-elle prendre l'aspect de petits groupes écailleux, d'une teinte marron glacé ? A part ça no problem, c'est bien un éclat métallique, et très certainement un minéral de manganèse, en procédant par élimination sur la liste des possibles.
  3. Oui, très bien, mais vous nous montrez en l'occurrence un agrégat de bois fossile dans une sorte de tuf sur cet exemple de l'ENS Lyon ( voir le revers). Dans tous les cas où on a du bois fossile silicifié, la structure ligneuse peut s'observer en section ou en profil du bois dans les zones non abrasées. On ne voit rien de tel sur vos photos. Beaucoup de crevasses par contre. Roche siliceuse plus ou moins fissurée c'est possible, à confirmer par un test de dureté et une densité, ainsi qu'un test hcl. Silex non, car il n'en présente pas les caractéristiques dont l'aspect compact.
  4. Dans le cas présent, pour avancer dans cette identification, nous souhaiterions plutôt connaître la densité. Laquelle dépend du rapport entre le poids et le volume. La densité est une donnée qui parle en minéralogie ou petrographie, le poids non.
  5. Pas besoin de vos blagues à la c... non plus ici. Ce n'est pas le même caillou, non ? Vous êtes vraiment très fort pour l'affirmer. Uréilite. Identification sur une photo (floue) de vente aux enchères : le ridicule ne tue pas. Et pour juger de votre apport au forum,et de votre trollage éventuel, on se devra d'attendre encore un peu pour l'évaluer correctement, n'est-ce pas ? On a demandé des précisions, on les attend toujours. Pour commencer, votre uréilite, déjà dûment identifiée (sic) au préalable ne peut pas arborer une patine typique du désert si elle a été trouvée dans une forêt lyonnaise (mais on en a vu d'autres chez les fans d'ET) .
  6. Ben si ! Ben si ! Dureté du silex ? En tout cas c'en est pas un. Pas du tout une tête de bois silicifié non plus. Il faudra aller plus loin dans les tests.
  7. Photo floue ! Une cassure fraîche et propre serait un plus.
  8. Bonjour, l'aspect extérieur de ce caillou n'offre rien de particulier qui pourrait faire penser à une météorite. Les achondrites n'ont pas une croute de fusion qui ressemblerait à cet aspect de surface. Fraiche ou modérément terrestrialisée, elle est typiquement très brillante, comme vernissée. A l'opposé, les carbonées ont une croûte très noire et très terne. L'absence de magnétisme exclut une chondrite ordinaire. La densité parait trop faible pour une ET. La texture interne serait plus riche d'enseignement pour savoir la classer parmi les roches terrestres. Faces cassées, et surtout "olivine très vive", lattes noires monocliniques, "pigeonite", on ne voit rien de tout cela sur vos photos.
  9. C'est hélas au-delà des possibilités de mon système très sommaire de prises de vues macro. La couleur de ce minéral de manganèse est marron argenté, l'éclat est métallique. On devine des faces cristallines à cause d'un scintillement, mais je ne pourrais pas y reconnaitre de forme géométrique au plus fort grossissement. Récolte de ce mercredi aux environs du Collet de Dèze, dans les déblais, sur une des nombreuses anciennes mines d'antimoine du secteur : Stibine sur quartz, 4 mm de hauteur pour cet agrégat enchevêtré: Egalement 4 mm environ pour cet ensemble de cristaux aplatis de stibine: Une "étoile" de fines aiguilles de stibine de presque 1 cm de diamètre:
  10. Une forte minéralisation en oxydes de manganese, traversant le test, c'est possible dans ces niveaux, et ces sites ? Personnellement je l'ignore. Les photos de Fred montrent un relief en surface pour les minéralisations noires, qui traversent toute l'épaisseur. Le rendu graphique est remarquable en tout cas.
  11. La barytine est un minéral dense, cela se remarque tout de suite, et il n'aurait pas moussé avec l'acide sulfurique. Il peut être lamellaire, mais sans cet aspect. Le tuf calcaire aurait réagi mais n'aurait pas rayé le verre. Les réactions des minéraux sont différentes selon l'acide utilisé, ce n'est pas seulement une question de force, c'est pourquoi généralement on se cale sur HCL. Et mes propositions d'identification ne sont pas des blagues, y compris pour le résidu d'incinération, qui a toujours ma préférence, à cause de l'aspect fritté ou au contraire fondu du matériau clair qui entoure le charbon de bois.
  12. Bien vu Fred, celui de gauche est âgé d'à peine un an, tout feu tout flamme, et ma minette birmane va sur ses 3 ans, un rien plus calme déjà. Mais elle est toujours intéressée par les documentaires sur les rongeurs.
  13. icarealcyon

    Qu est ce?

    Bonjour, morceau d'un materiau artificiel d'isolation ( mousse alveolaire dure), peut être une cochonnerie larguée par un bateau. Pas minéral ni roche en tout cas
  14. Bonjour, septaria pour la dernière série. Pour la première: caillou, caillou et caillou rectangulaire.
  15. Avec une telle réaction à HCL, plutôt aragonite !
  16. 20240115_100421.mp4 Chats génération z
  17. Et aussi l'amazonite du site de Konso, Ethiopie !
  18. Voir sur ce sujet, la partie consacrée aux scories plombeuses médiévales du Mont Lozère: p. 5 et 6, et les autres aussi, car il est très intéressant !
  19. C'est en effet une scorie métallurgique, vraisemblablement un résidu du traitement de minerai de plomb. Peut-être très ancienne: antique ou médiévale. Mais sans garantie, l'oxydation superficielle est plus une question de chimisme des sols qu'une question de temps.
  20. Une autre, déjà figurée sur le forum mais enfin allégée de quelques kilos, après presque un an passé sur le bord d'une fenêtre: aragonite dans une géode de barytine tabulaire incolore, avec quelques cristaux de calcite grise, en selle, et des minuscules touffes éparses d'un oxyde de manganèse en écailles brunes brillantes (todorokite probable). Un petit groupe de cristaux tabulaires composites de barytine, avec pratiquement pas de sulfures inclus. La roche-mère, appelée localement calcaire capucin (en fait un calcaire dolomitique brun-rouge à brun-jaune) est très gélive. D'énormes blocs détachés sont réduits en miettes en quelques années à peine. Il faut être patient, et y a plus qu'à fouiller dans le tas, et s'épargner de la sorte les ampoules et les coups de marteau sur les doigts. J'adore !
  21. Une bonne tête de goethite massive quand même.
  22. C'est forcément une donnée totalement variable, dependant de la nature et de l'abondance des minéraux d'agglomération qui sont diversifiés, ainsi que des facteurs de solution (fluctuations de l'humidité des sols)... Donc, cela doit aller de quelques mois à quelques siècles. Extrait de la fiche wikipedia "caliche" "les sols à croûtes, notamment croûtes calcaires ou calcrètes, c'est-à-dire des concrétions de calcaires, définie en géologie par Georges William Lamplugh en 1902 sous le nom anglais de calcrete par abréviation de calcite concrete, c'est-à-dire "béton de calcite" ou "concrétion de calcite". Ces sols, à base de conglomérat cimenté principalement par du calcaire, sont le produit d'influence des eaux d'infiltrations d'une manière générale, les formations de surface sous forme de croûtes rocheuses dans certaines régions arides ou semi-arides et montrant une émission de longue durée. Elles peuvent être à base de différents géomatériaux différents, sables consolidées, argiles compactées, débris d'évaporites transportés par l'eau ou le vent... mais aussi de roches carbonatées en croûte, par exemple calcaires ou dolomitiques. Elles contiennent une fraction non négligeable de roches chimiques, par exemple des évaporites comme le gypse et différents roches salines.
  23. Certainement pas de bois au Cambrien. Caillou déplacé certainement, pas un bois fossile de toute façon, mais plutôt du bois carbonisé récent. La "roche" autour est d'un aspect bizarre, avec cette porosité : un tuf ? Ou bien un matériau issu d'un incinérateur ? Pouvez-vous faire un test de dureté et HCL sur cette partie claire et poreuse?
  24. Vos photos sont floues. Il est préférable de les mettre directement sur le forum (après émimination des photos floues). Je ne comprends pas bien ce que vous voulez dire par là. L'hématite laisse une trace rouge sang ou rouge-brun. La goethite laisse une trace brun-jaune, plus ou moins foncée. Il y a aussi des mélanges d'oxydes de fer, en concentration, fréquents dans les calcaires lessivés, parfois isolés de la roche. La densité est compatible avec une roche riche en oxydes de fer (pas oxydes de fer purs).
  25. Bonjour, un rincage poussé , et un bain dans une solution qui détruit les oxydes de fer responsables du jaunissement. Au choix acide phosphorique, dithionite de sodium, acide oxalique ou Cristocline.
×
×
  • Créer...