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Bourse minéraux à Paris, avec fossiles et gemmes.
Bourse minéraux et fossiles à PARIS

cascaillou

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Tout ce qui a été posté par cascaillou

  1. il ne s'agit pas necessairement d'une alexandrite (voir mon post precedent), tu ne peux pas decreter ca comme ca apres avoir vu deux trois photos et sans aucune experience des gemmes, desolé. C'est pour ca que je te conseillais de voir ca avec un expert gemmologue.
  2. en fait, l'alexandrite possede a la fois un effet color-change et un pleochroisme (trichroisme pour etre precis) intense Il faut noter qu'il existe un certain nombre de gemmes naturelles ou non qui peuvent avoir un effet color-change. On peut citer alexandrite, corindon, spinelle et leurs equivalents synthetiques a tous les trois, certains composés artificiels (dont des verres, le CZ..), ainsi qu'un certain nombre d'autres pierres...Et parmis ces gemmes, certaines sont plus ou moins pleochroiques, tandis que d'autres ne le sont pas du tout.
  3. on avait aussi suggeré sur le forum deux lectures qui m'avaient semblées assez sympathiques: Ce que disent les mineraux , de Patrick Cordier et Hugues Leroux, editions Belin Ce que disent les pierres, de Maurice Mattauer, editions Belins ceux qui ont lu ces livres pourront sans doute nous en dire quelques mots
  4. si j'ai bien interpreté la description faite, il ne s'agit pas d'un phenomene de pleochroisme mais bien d'un effet color-change (ce qui n'empeche pas que la pierre soit neanmoins pleochroique) a moins que la couleur ne change non pas en fonction de la nature de la source lumineuse, mais en fonction de la direction d'observation de la pierre auquel cas il s'agirait de polychoisme (une cordierite par exemple peut etre confondue avec une amethyste si l'on ne fait pas attention au fort pleochroisme)
  5. t'as bien raison d'en faire la publicité, excellente revue!
  6. Pour les debutants comme pour les initiés je recommande sans hesitation: 'Debuter et faire progresser une collection de mineraux' qui est un numero hors-serie de la revue 'Mineraux & Fossiles' Petit livre plein d'illustrations, excellente introduction a la mineralogie et a la collection de mineraux, parfait pour les debutants car plein de bons conseils, le livre n'en reste pas moins aussi interessant pour les initiés. 'Les mineraux leurs gisements, leurs association' , par Pierre Bariand, Fabien Cesbron et Jacques Geffroy, en trois tomes qui ont ete publiés en tant que numeros hors-serie de la revue 'Mineraux & fossiles' Tres bon ouvrage de reference pour se renseigner sur un mineral (habitus/morphologie, contexte geologique, gisements...), pas beaucoup d'illustrations mais plein d'informations de qualité. 'La grande encyclopedie des mineraux' , par Rudolf Duda et Lubos Rejl , editions Grund. Gros livre abondamment illustré, tres pratique pour identifier les mineraux (proprietes physiques, chimiques, contexte geologique, paragenese, gisements, etc...). A noter que les editions Grund proposent aussi 'La grande encyclopedie des fossiles' Pour trouver des livres: leregnemineral.fr association francaise de gemmologie (AFG Paris ou Lyon) fnac, ebay, amazon, priceminister, chapitre.com , gibertjoseph, etc... Pour les vieux de la vielle j'ai aussi quelques bouquins a recommander: 'Photoatlas of inclusions in gemstones', par E.J.Gubelin et J.I.Koivula, en trois tomes (5e edition datée de 2008) C'est une veritable encyclopedie abondamment illustrée, en trois volumes, langue anglaise. C'est surtout l'ouvrage de reference en matiere d'inclusions. Les trois tomes coutent assez cher, mais cela vaut largement le coup si l'on est interessé par le sujet, magnifiques ouvrages. A noter que Koivula a aussi realisé un petit livre traitant specifiquement des inclusions dans le diamant: 'The MicroWorld of Diamonds' 'Tables of gemstone identification' par Roger Dedeyne et Yvo Quintens C'est un ouvrage de reference pour l'identification des gemmes (pas d'illustrations, mais spectres illustrés en couleur), en langue anglaise. Bien qu'il s'agisse essentiellement d'un ouvrage de gemmologie, a mon sens c'est egalement un ouvrage tres utile pour l'identification de mineraux a condition d'avoir quelques bases de gemmologie. 'La gemmologie, notions, principes, concepts', par Francine Payette, seconde edition Tres bon livre d'initiation a la gemmologie. 'Gemstone enhancement', par Kurt Nassau, seconde edition (1994) Malheureusement ce livre n'est plus edité et est devenu tres difficile a trouver d'occasion (surtout la seconde edition qui a ete remise a jour). C'est l'ouvrage de reference en matiere de traitements des pierres (presentations des differents traitements, quels traitements pour quelles pierres, moyens de detection hors laboratoir lorsque c'est possible...). Un livre en langue anglaise qui interessera autant le gemmologue que le collectionneur de mineraux, etant donné que nombre de traitements appliqués aux pierres taillées peuvent egalement s'appliquer aux pierres brutes.
  7. bah dans les années 40 il y avait deja biensur des imitations en verre, des doublets, mais aussi des corindons et spinelles synthetiques en circulation, certains d'ailleurs vendus en tant que tels. Apres, je ne sais pas s'ils fabriquaient deja des verres et des syntheses color-change a cette epoque (pas sur). Quant aux traitements d'amelioration, si certains sont assez modernes, d'autres remontent a l'antiquité. De toute facon, le fait qu'une bague a ete achetée a une certaine epoque n'exclut pas qu'elle ait ete ressertie ulterieurement. Et puis pour commencer, qu'il s'agisse ou non d'une pierre naturelle et qu'elle soit traitée ou pas, il faut d'abord determiner de quelle pierre il s'agit. Bref, de serieuses competences en gemmologie sont necessaire pour pouvoir juger d'une pierre. Tu peux deja regarder par transparence dans la pierre avec une loupe(loupe de couteau-suisse par exemple), pour verifier si tu vois des bulles (rondes/ovales lisses et brillantes) a l'interieur de la pierre. Si tu n'en vois pas cela ne signifie pas pour autant que la pierre soit naturelle, mais si tu en vois alors ca n'est pas bon signe!
  8. visiblement une pierre a effet color-change (il en existe un certain nombre). Il faudrait des tests gemmologiques pour determiner de quelle gemme il s'agit, si elle est naturelle ou synthetique (ce qui n'est pas a exclure), et si la pierre a ou non subi des traitements visant a en ameliorer artificiellement l'aspect.
  9. rapport a la densité, ca n'est pas un mineral naturel, mais bien un residu industriel.
  10. je decouvre et ca m'amuse bien :-) enfin, il ne connait pas Rene Just Hauy, c'est scandaleux
  11. A vue de nez, je pense a de la scapolite. la forme du gros cristal (d'apparence quadratique) en haut a gauche sur la premiere photo en gros plan semble d'ailleur coherente pour une scapolite. sinon, famille des zeolites (orthorhombique)? as-tu la possibilité de passer l'echantillon aux UV, et si possible aux UVC?
  12. pour la densité, quelle est la precision de ta balance electronique? (1g? 0.1g? 0.01g?) quelle est le poids de l'echantillon? quel est le poids de l'echantillon en suspension dans l'eau? quelques remarques sur la procedure: Lors de la suspension dans l'eau, le mineral doit etre entierement immergé sous l'eau (environ un ou deux cm sous la surface de l'eau), suspendu mais sans qu'il ne touche le fond ou les bords du recipient. Le fil ne doit pas non plus toucher le recipient ni la balance, c'est toi qui doit le retenir a la main en essayant de ne pas bouger. Utiliser un fil le plus fin possible, du fil de cuisine fin peut faire l'affaire pour un echantillon aussi gros que le tien, mais du fil de nylon (type fil de peche tres fin) c'est toujours mieux. Veiller aussi a ce qu'il n'y aie pas de bulles d'air collées a l'echantillon (ni au fil) lors de la mesure (attention, ton echantillon presente des asperités ou peuvent se loger des bulles d'air).
  13. la deuxieme est un quartz a incusion, probablement d'actinolite (en fibres verdatres)
  14. rhodonite et magnesite pour les deux dernieres
  15. si la mesure est juste, avec une densité superieure a 14, sachant que ca n'a pas l'aspect du platine, il ne reste a priori que l'hypothese d'un residu industriel (en effet les quelques autres elements de densité voisine existant a l'etat naturel sont non seulement extremement rares, mais surtout depassent rarement quelques millimetres)
  16. je repondais simplement a Kayou. Naturel ou artificiel, rien ne dit qu'il s'agisse d'un element
  17. liste des elements et alliages existants a l'etat natif (gaz mis a part): http://www.mindat.org/search.php?cim=1 plomb natif: http://www.mindat.org/min-2358.html (tu peux aller voir les echantillons dans la galerie photo)
  18. le plomb existe a l'etat natif. C'est tres rare (et cher), et ca ne se trouve pas n'importe ou. Cela dit faire la difference avec du plomb industriel sans analyses, ca me parait difficile. La vitesse du son Par contre on peut toujours le 'sonner' la pierre, certains materiaux donnant un tintement aigu que d'autres n'ont pas.
  19. test de dureté (essayer de rayer l'ongle, le cuivre, le verre avec l'echantillon), de trace (sur porcelaine blanche non emaillée), de densité (balance electronique de precision 0.1g ou preferablement 0.01g, par la methode de suspension a un fil), de magnetisme (test de la boussole, puis test aimant classique, puis aimant neodyme si disponible), de conductibilité electrique (utiliser une pile et une mini-ampoule, ou bien methode sulfate de cuivre sur plaque de zinc, mais quelque soit la methode la pelicule d'oxide sur l'echantillon risque peut-etre de fausser le test), toucher (froid ou tiede?) +examination visuelle et a la loupe ou au microscope: chercher des indices d'une origine naturelle (telle que la presence de gangue rocheuse ou d'autres mineraux en encroutement ou en inclusion...) ou artificielle (bulles, traces de fusion, traces d'outillage...) Verifier la maleabilité ca peut aider, mais je n'aime pas l'idee de risquer d'abimer visblement l'echantillon tant qu'on ne saura pas un peu plus precisemment ce que ca peut etre
  20. Le besoin de classifier les choses repond a des raisons pratiques, et il ne faut pas perdre de vue que si derriere toute classification il existe une logique, elle n'en reste pas moins arbitraire. En simplifiant, un composé chimique qui renferme au moins un atome de carbone lié au moins a un atome d'hydrogene est dit composé organique. Cela exclu donc les carbonates. Les mineraux organiques sont des composés organiques que l'on considere neanmoins comme etant des mineraux. Un mineral se defini par sa structure chimique et cristallographique. classification des mineraux organiques: http://www.mindat.org/cim.php?a=31 Parmis les plus connus on peut citer la mellite (mellitate d'aluminium hydraté quadratique), la whewellite (oxalate de calcium hydraté monoclinique). Tel que je le comprends, ne ne sont considerés comme mineraux organiques que les solides organiques cristallins liés a des processus geologiques. ainsi les calculs biliaires (bien qu'identiques a la whewellite), le sucre cristallisé sur les cannes a sucres, le bitume, le petrole, le jais, les perles, le corail, l'ivoire, le copal, l'ambre, etc. ne sont pas considerés comme des mineraux organiques. Attention, la notion de gemme (liée a l'homme) est differente de la notion de mineral (liée a la science), ainsi la perle qui n'est pas considerée comme un mineral organique reste neanmoins une gemme d'origine organique. Ce qui fait qu'un materiau sera appelé 'une gemme', c'est son utilisation humaine (une gemme n'est pas necessairement un mineral).
  21. la phase perroquet http://www.youtube.com/watch?v=2BIDy1xLi6k ils sont loin d'etre cons ces oiseaux
  22. canular de Julie Ferrier
  23. Demons Reboucheurs Ensevellissant Aveuglement nos Loisirs
  24. la moldavite (tout comme le verre libyque) a une faible densité et un indice de refraction bas. Certains verres artificiels peuvent avoir les memes valeurs d'IR et de densité, mais beaucoup les excedent, ce qui permet deja de faire un premier tri.
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