jjnom

Bizarre, cette propension de voir chez les autres ce qui te caractérise si bien!

Ben, faut le faire; Comment peux-tu écrire ça? Depuis longtemps, figure sur ce site une analyse partielle de cet échantillon avec un taux de SiO2 à 55%. On est, si on considère le domaine effusif, dans le champ des andésites basaltiques (ou des trachy-andésites), dont les équivalents grenus sont les diorites. Les basaltes, gabbros et autres dolérites, c'est moins de 51% de SiO2... Tes chères dolérites du Karroo, en Angola, se promènent entre 47 et 50%. Et pour ce qui est des éléments bréchiques, j'aimerais bien que tu les désignes. Depuis que tu as pris une arête d'échantillon pour un plan de fracture...

Super ce site, JF. On zoome, on coche échantillon de roche et hop, on a le nom! Trop fort ces québécois. En fait, c'est + compliqué que pressenti. Pas mal de gabbros voire même des péridotites et pas mal d'autres choses dans le secteur.

Probablement un de ces plagioclases que j'avais redessiné plus haut. Roche mésocrate.

Ben, je n'arrive pas à me faire à l'idée de tourmalines, d'autant plus qu'il n'y a pas d'ambiance franchement pegmatite. Le fond de roche a l'air grenu et feldspathique. Je me demande s'il ne faudrait pas chercher du côté des amphiboles ou d'une minéralisation métallique... Tenter de faire les tests de dureté sur les parties noires et de caractériser (dessin) la forme de la section d'une de ces aiguilles noires.

@ etnica.: je pense que tu fais référence aux plagioclases zonés qu'on trouve fréquemment dans les laves basiques (basaltes, andésites) et leurs équivalents grenus. C'est un échange entre le cristal en croissance et une phase liquide dont la composition évolue au fur et à mesure que certains ions s'ont fixés dans les cristaux. Là, on passe des ions de liquide à cristal. Dans les rhyolites et microgranites, on observe plutôt le chemin inverse: http://www.minersoc.org/pages/Archive-MM/Volume_52/52-364-27.pdf . C'est le phénomène de résorption. C'est le phénomène de résorption initié par la décompression.

Y aurait-il moyen de refaire la dernière photo avec un appareil offrant une meilleure définition? Là, en zoomant, tout devient flou. Même le fond de la roche me semble curieux. On dirait qu'il n'y a qu'une seule phase minérale.

Pour info: la lame mince a volontairement (pour avoir une correspondance entre les vues macro et micro) été taillée en surface d'un galet. Rien de surprenant à ce que les feldspaths soient altérés.

Le Saguenay c'est gneiss, granites et anorthosite. Je n'arrive pas à me faire une idée concernant la première. Pour la seconde, il me semble qu'il y a 3 phases minérales: une de couleur noire (ronds bleus), une de couleur jaunâtre et une qui a l'air bien cristallisée (ronds rouges). Faire les tests de dureté sur chaque phase, une photo rapprochée de chacune et comment elles réagissent aux sollicitations mécaniques (formes des fragments, ...).

Apparemment, les shergottites sont de 2 types: basaltiques ou lherzolitiques. Ici, on peut écarter le second: pas de péridot ou très peu. Et pour ce qui est du basalte, je ne vois pas les pyroxènes se bousculer... Enfin, les figures de déformations (extictions onduleuses) n'ont pas été mentionnées.

Next, si tu as les compétences pour commenter les vues macro et micro qui te sont présentées et proposer une hypothèse, c'est le moment. Sinon, on pensera que tu n'en a pas les moyens.

La forme des cristaux ne cadre pas non plus: les sections d'amphiboles sont losangiques ou hexagonales. J'aimerais bien connaître, puisqu'une analyse a été faite, les taux de Na2O et K2O, svp.

Il y a au moins une réponse claire aux 2 derniers points: source = conglomérat de St Antonin et transport = eau de l'Esteron. Pour le reste: à te lire.

Quelques photos d'une lame mince de cet échantillon.

Bah... pour l'instant, je vois un caillou avec - des phénocristaux qui pourraient être des feldspaths (plagios?) - une patine brune d'origine inconnue. Qu'est-ce qui permet de la relier au Titane? A part ça...

Achtung! Les ondes P sont des ondes de compression. Cisaillement = ondes S

Ca me va bien ça. Pierre dorée dans les Monts d'Or. Caborne (1), aqueduc (2), Sinémurien (3) en dessous. Du côté de Poleymieux ou de Couzon. A part que l'aqueduc n'est peut-être pas romain...

En fait, il n'y a pas de charbon dans ce qui nous est montré. Ce sont des "déchets" de la mine; des matériaux argileux compressés (en feuillets) et des grès fins. Les morceaux lourds étaient pbobalement des grès et ne laissent pas de trace noire. Les argiles compressées sont + légers et plus friables et donc peuvent laisser une trace.

Four à chaux en pays sinémurien?

OK avec Gryph. Les surfaces striées longitudinalement correspondent à des axes de Calamites, équivalents de nos prêles actuelles mais en XXXXL. Les formes rayonnantes sont bien des Annularia (pour l'espèce, je ne m'avancerai pas). C'est un feuillage de Calamites. Et il y a enfin des fougères avec des pinnules bien attachées aux rachis (style Pécoptéris) mais pour aller + loin dans l'identification, il faut des photos de beaucoup plus près.

Bah... pas évident de se faire une idée exacte. La forme générale est compatible plus la surface verruqueuse plus l'époque pendant laquelle on n'a pas beaucoup de difficultés à trouver ce type de bestioles en France. Maintenant, des photos de + près seraient les bienvenues, quelque soit le pressentiment. ou l' hypothèse. En tout cas pas d'Araucaria pour moi. A voir les photos sur Google images de cônes fossiles, ça ne cadre guère.

Ca me fait penser à un autre fil récent: 2 fossiles? Fruit? Et? de Samedi. Pour le second fossile, en fin de compte, on a terminé du côté des Spongiaires... Une ressemblance au niveau de l'aspect extérieur.

Bonsoir. C'est un gabbro euphotide: 50-60 % de plagios et clinopyroxènes (diallage). La teinte verdâtre du fond est typique. Echantillonné les mêmes du côté de San Lorenzo dans les unités ligures au NE de Corte.

Désolé de rester sur le chemin. Toujours pas convaincu qu'on ait affaire à une microdolérite (bréchifiée ou non). Faudrait au moins argumenter cette affirmation.

Bah... un bout de caillou qui peut venir du Machinstan oriental ou du ballast de la voie ferrée Rodez-Limoges, en faire un témoin de l'ouverture de l'Atlantique, c'est un poil osé, non? D'autant plus qu'il faudrait s'assurer qu'il s'agit bien d'une microdolérite jurassique, ce qui ne me semble pas évident. Mais bon, de toute façon, pas besoin d'invoquer les milieux extraterrestres pour ce type de roche qu'on sait fabriquer sur notre planète.