En fait il y a plusieurs manières de voir les choses,
En montagne, avant (?!) un cristallier laissait ses outils pour indiquer qu'il travaillait une fente et personne n'y touchait (il l'avait découverte, parfois en prenant des risques, donc c'était assez naturel que ce soit considéré comme sa propriété.
En déblais ou en orpaillage c'est très à la considération de l'individu, invité sur une concession en Laponie, le titulaire m'a demandé de ne pas gratter sur la zone où son épouse avait trouvé deux pépites et qu'ils voulaient continuer. Il va s'en dire que même tout seul le lendemain (avec l'assentiment du propriétaire) je n'y ai pas touché. En rivière, pour des raisons d'impact sur le milieu, je rebouche toujours mon trou.
Pour les inventifs, au Plan du Lac, une année on a trouvé une belle fente en dessous d'un magnifique étron bien parfumé, de là à penser que son inventeur l'avait posé là pour protéger son coin ?!
Dans le cas de l'AMAC, c'est assez compliqué (ou simple à mon sens). Propriétaires, ils ne sont pas obligé de donner l'accès au terril, d'un autre côté, ils ont parfaitement le droit de réserver des zones et de définir leurs règles pour les non adhérents. Il ne faut pas oublier que sans ce statut original le terril ne serait peut être plus tout accessible ou même rasé et végétalisé. Pour moi le seul truc c'est que tous les adhérents aient le même droit d’accès à la propriété commune. Je soupçonne qu'il y ait eu des adhérents dont la principale motivation ait été l’accès au terril en dehors de toutes autres considérations, mais c'est difficile à éviter (tant mieux pour les finances de l'assoc !)
Serge