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Bourse minéraux et fossiles de Sainte Marie aux Mines (Alsace) - 26>30 juin 2024

Photos de randos, balades… et avec des cailloux c’est encore mieux !


Messages recommandés

  • 1 mois après...

Rando autour… et aux alentours du lac de Guéry (Puy-de-Dôme)

 

Le 03/09/2022

 

 

 

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Départ au col de Guéry (1268m) et vue sur les roches Tuilière et Sanadoire

 

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La roche Tuilière dont les colonnes phonolitiques ont été exploitées après avoir été délitées en minces plaques (les lauzes) jusqu’aux années 1950, essentiellement pour la couverture des toits.

 

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La roche Sanadoire (ou "roche sonnante") composée de "roche volcanique alcaline, sous-saturée en silice et contenant essentiellement du feldspath alcalin et des feldspathoïdes" (source : Dicolink). Elle tire son nom du son clair émis lors d’un choc.

 

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Arrivée au lac de Guéry (le plus haut lac d’Auvergne à 1247m d’altitude) d’une superficie de 25ha pour une profondeur maximum de 23 mètres).

 

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Le niveau de l’eau a été élevé à la fin du XIXème siècle grâce à la construction d’un petit barrage qui alimentait une usine hydro électrique destinée à fournir en électricité  le funiculaire du Mont-Dore. En aval de la digue s’écoule le ruisseau du Val d’Enfer qui se jette dans la Dordogne.

 

 

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Evacuation du barrage au dessous de la digue.

 

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On emprunte ensuite une (très courte) portion du Gr30 pour visiter la cascade située sur l’un des ruisseaux qui alimentent le lac

 

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Vu d’en haut… c’est souvent mieux ! Chaque année au mois de mars, un mode de pêche unique en France anime le lac. Plusieurs centaines d’amateurs se donnent rendez-vous pour pratiquer des ouvertures dans l’épaisse couche de glace (qui peut atteindre entre 40cm et 80cm) et pêcher ensuite l’omble chevalier, la truite fario…

 

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Un des petits ruisseaux qui alimentent le lac

 

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La cascade de Guéry (appelée aussi cascade des mortes de Guéry)

 

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Retour vers les bords du lac avec une petite parenthèse panoramique

 

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" Il a d’abord été un lac d’origine glacière, creusé par le passage des glaciers qui descendaient du massif du Sancy. Il est ensuite devenu un peu plus grand grâce à une coulée de lave qui a barré la vallée dans la partie sud. "  (Base de données Film France)

 

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"A l’occasion d’une baisse des eaux, en 1977, ont été découverts, au bord du lac d’origine, des traces de foyers et plus d’une centaine de silex taillés datant du néolithique (grattoirs, pointes de flèches, lames, burins). Il est donc possible d’imaginer qu’un groupe de pêcheurs avaient pris l’habitude de s’arrêter au bord du lac pour griller les poissons pris sur place"  (infos d'un panneau pédagogique du bord du lac)

 

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DSC02318.JPG

L’auberge du lac. On peut y déguster l’omble chevalier, la truite et bien d’autres plats savoureux… mais il est fortement recommandé de réserver et de se renseigner sur la disponibilité du poisson choisi. Cuisine excellente, j’ai testé il y a quelques semaines.

 

DSC02319.JPG

La roche Sanadoire… vue d’en bas. Elle a servi de repaire aux mercenaires anglais qui sévirent dans la région lors de la guerre de cent ans. "En 1373, les ducs de Bourbon et les seigneurs d’Auvergne durent l’assiéger pendant trois semaines afin de déloger les quelques 300 soldats anglais présent sur ce site."    (Source : l'Auvergne à travers ses différents pays)

 

 

 

DSC02322.JPG

Au XVème siècle, un tremblement de terre d’une forte intensité (estimée entre sept et huit) a fait s’effondrer le sommet de la roche Sanadoire. "Le 1 er mars 1490 pourrait être le plus important séisme jamais subi en Auvergne. Des remparts, des églises s’effondrent à Clermont-Ferrand, dont la cathédrale conserve une longue lézarde encore visible au-dessus du portail de la façade sud (coté place de la victoire)". (source : Le Progrès de Haute-Loire)

 

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Une petite partie de la roche Tuilière.

 

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Cette retraitée (24ans, info du propriétaire) coule des jours qu’on devine heureux aux pieds des deux massifs volcaniques

 

DSC02327.JPG

Retour sur la roche Sanadoire

 

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Puis sur la Tuilière…

 

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DSC02335.JPG

Une petite halte sur le bord de la route en remontant vers le col de Guéry

 

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A quelques km : le lac Servière d’une superficie de 15ha pour une profondeur maximale de 25m et situé à 1200m d’altitude. C’est un lac de cratère issu d’une explosion volcanique. "Sa création résulte de la rencontre explosive d’un magma ascendant et d’une eau superficielle (nappe phréatique, lac, rivière…), laissant place à un cratère situé au ras du sol, qui s’agrandit à chaque explosion". (source : auvergnevolcansancy.com)

 

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C’est un espace naturel fragile et lors de fortes précipitations, des sédiments sont entraînés dans le lac qui se comble progressivement

 

DSC02342.JPG

Il est propriété du département du Puy-de-Dôme depuis 2019

 

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De nombreux jeunes colverts peu farouches longeaient les rives

 

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DSC02354.JPG

Incontestablement des jeunots de l’année qui n’ont pas encore appris à se méfier de la présence humaine.

 

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Retour au village de mon compagnon de rando où nous étions attendus…

 

DSC02363.JPG

… avec impatience !

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Secteur vraiment très sympa. En profiter si vous passez par Murol ou La Bourboule/Mont Dore.

Un belvédère au nord du lac permet d'embrasser du regard les roches Tuilière et Sanadoire et la vallée en auge qui les sépare. De toute beauté avec les couleurs de l'automne.

Une remarque: ce n'est pas parce qu'on observe des prismes que la roche est du basalte. Tuilière et Sanadoire sont constituées du même type de roche: la phonolite.

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Il y a 2 heures, jjnom a dit :

Secteur vraiment très sympa. En profiter si vous passez par Murol ou La Bourboule/Mont Dore.

Un belvédère au nord du lac permet d'embrasser du regard les roches Tuilière et Sanadoire et la vallée en auge qui les sépare. De toute beauté avec les couleurs de l'automne.

Une remarque: ce n'est pas parce qu'on observe des prismes que la roche est du basalte. Tuilière et Sanadoire sont constituées du même type de roche: la phonolite.

 

Merci de m'avoir corrigé, je viens de modifier la roche Tuilière : "La roche Tuilière dont les colonnes phonolitiques..."

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Invité Gars de falaises
Il y a 15 heures, grenat66 a dit :

Rando autour… et aux alentours du lac de Guéry (Puy-de-Dôme)

 

Le 03/09/2022

 

 

 

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Départ au col de Guéry (1268m) et vue sur les roches Tuilière et Sanadoire

 

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La roche Tuilière dont les colonnes phonolitiques ont été exploitées après avoir été délitées en minces plaques (les lauzes) jusqu’aux années 1950, essentiellement pour la couverture des toits.

 

DSC02282.JPG

La roche Sanadoire (ou "roche sonnante") composée de "roche volcanique alcaline, sous-saturée en silice et contenant essentiellement du feldspath alcalin et des feldspathoïdes". Elle tire son nom du son clair émis lors d’un choc.

 

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Arrivée au lac de Guéry (le plus haut lac d’Auvergne à 1247m d’altitude) d’une superficie de 25ha pour une profondeur maximum de 23 mètres).

 

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Le niveau de l’eau a été élevé à la fin du XIXème siècle grâce à la construction d’un petit barrage qui alimentait une usine hydro électrique destinée à fournir en électricité  le funiculaire du Mont-Dore. En aval de la digue s’écoule le ruisseau du Val d’Enfer qui se jette dans la Dordogne.

 

 

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Evacuation du barrage au dessous de la digue.

 

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On emprunte ensuite une (très courte) portion du Gr30 pour visiter la cascade située sur l’un des ruisseaux qui alimentent le lac

 

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Vu d’en haut… c’est souvent mieux ! Chaque année au mois de mars, un mode de pêche unique en France anime le lac. Plusieurs centaines d’amateurs se donnent rendez-vous pour pratiquer des ouvertures dans l’épaisse couche de glace (qui peut atteindre entre 40cm et 80cm) et pêcher ensuite l’omble chevalier, la truite fario…

 

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Un des petits ruisseaux qui alimentent le lac

 

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La cascade de Guéry (appelée aussi cascade des mortes de Guéry)

 

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Retour vers les bords du lac avec une petite parenthèse panoramique

 

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" Il a d’abord été un lac d’origine glacière, creusé par le passage des glaciers qui descendaient du massif du Sancy. Il est ensuite devenu un peu plus grand grâce à une coulée de lave qui a barré la vallée dans la partie sud. "

 

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"A l’occasion d’une baisse des eaux, en 1977, ont été découverts, au bord du lac d’origine, des traces de foyers et plus d’une centaine de silex taillés datant du néolithique (grattoirs, pointes de flèches, lames, burins). Il est donc possible d’imaginer qu’un groupe de pêcheurs avaient pris l’habitude de s’arrêter au bord du lac pour griller les poissons pris sur place"

 

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DSC02318.JPG

L’auberge du lac. On peut y déguster l’omble chevalier, la truite et bien d’autres plats savoureux… mais il est fortement recommandé de réserver et de se renseigner sur la disponibilité du poisson choisi. Cuisine excellente, j’ai testé il y a quelques semaines.

 

DSC02319.JPG

La roche Sanadoire… vue d’en bas. Elle a servi de repaire aux mercenaires anglais qui sévirent dans la région lors de la guerre de cent ans. "En 1373, les ducs de Bourbon et les seigneurs d’Auvergne durent l’assiéger pendant trois semaines afin de déloger les quelques 300 soldats anglais présent sur ce site."

 

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Au XVème siècle, un tremblement de terre d’une forte intensité (estimée entre sept et huit) a fait s’effondrer le sommet de la roche Sanadoire. "Le 1 er mars 1490 pourrait être le plus important séisme jamais subi en Auvergne. Des remparts, des églises s’effondrent à Clermont-Ferrand, dont la cathédrale conserve une longue lézarde encore visible au-dessus du portail de la façade sud (coté place de la victoire)".

 

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Une petite partie de la roche Tuilière.

 

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Cette retraitée (24ans, info du propriétaire) coule des jours qu’on devine heureux aux pieds des deux massifs volcaniques

 

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Retour sur la roche Sanadoire

 

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Puis sur la Tuilière…

 

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Une petite halte sur le bord de la route en remontant vers le col de Guéry

 

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A quelques km : le lac Servière d’une superficie de 15ha pour une profondeur maximale de 25m et situé à 1200m d’altitude. C’est un lac de cratère issu d’une explosion volcanique. "Sa création résulte de la rencontre explosive d’un magma ascendant et d’une eau superficielle (nappe phréatique, lac, rivière…), laissant place à un cratère situé au ras du sol, qui s’agrandit à chaque explosion".

 

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C’est un espace naturel fragile et lors de fortes précipitations, des sédiments sont entraînés dans le lac qui se comble progressivement

 

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Il est propriété du département du Puy-de-Dôme depuis 2019

 

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De nombreux jeunes colverts peu farouches longeaient les rives

 

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Incontestablement des jeunots de l’année qui n’ont pas encore appris à se méfier de la présence humaine.

 

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Retour au village de mon compagnon de rando où nous étions attendus…

 

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… avec impatience !

Merci pour ces photos qui me rappellent tant de bons souvenir du temps nous faisions de la randonnée dans les environs et dans le massif du Sancy.

Pour la Roche Sanadoire, je ne savais pas qu'il y avait eu un tremblement de terre important au XV ème siècle. Il y avait paraît-il un château à son sommet au Moyen-Age (avant le XV ème siècle). Je me suis parfois demandé comment ou avait pu construire dans un endroit pareil et pourquoi il ne subsistait aucun vestige du château, sans doute à cause du séisme.

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Il y a 9 heures, Gars de falaises a dit :

Merci pour ces photos qui me rappellent tant de bons souvenir du temps nous faisions de la randonnée dans les environs et dans le massif du Sancy.

Pour la Roche Sanadoire, je ne savais pas qu'il y avait eu un tremblement de terre important au XV ème siècle. Il y avait paraît-il un château à son sommet au Moyen-Age (avant le XV ème siècle). Je me suis parfois demandé comment ou avait pu construire dans un endroit pareil et pourquoi il ne subsistait aucun vestige du château, sans doute à cause du séisme.

 

Bonjour

J'avais lu quelques documents mentionnant ce tremblement de terre et les dégâts qu'il avait causés. En revanche j'ignorais qu'un château avait trôné au sommet de la roche Sanadoire. Quelques recherches rapides sur le net m'ont conduit notamment au le lien ci-dessous.

 

https://www.google.com/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=&cad=rja&uact=8&ved=2ahUKEwjSg9Cbz4D6AhX1hM4BHViiBB0QFnoECA8QAQ&url=https%3A%2F%2Fwww.stereauvergne.fr%2Fvolcanisme%2Fmassifdusancy%2Frochesanadoire%2F&usg=AOvVaw2ykSPvEw_iMJcfONyCYfOC

 

En effet, il fallait être très courageux pour construire un château dans un tel endroit... ceci dit, le matériau de construction était vraiment à portée de main ;)

 

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Invité Gars de falaises

De très bon souvenirs (faute d'inattention) comme je le fais souvent. Pour le reste, merci encore pour ces photos relatives à des endroits que j'aime beaucoup et où j'ai longtemps passé mes vacances quand je le pouvais. Je ne savais pas qu'il y avait pu avoir des séismes d'une telle magnitude dans cette région.

Quant au châteaux, un certain nombre d’entre eux ont été démantelés par des causes naturelles mais aussi par l'autorité royale pour éviter qu'ils ne deviennent le repaire de brigands (comme à la Roche Vendeix) . L'Auvergne était une zone d'insécurité au Moyen-Age compte tenu de son isolement et de son éloignement des forces dont disposait le pouvoir royal pour en être informé et  les combattre et même après pendant les guerres de religion. J'ai visité il y a longtemps le château de la Bâtisse à Chanonnat. Dans la chambre du châtelain, il y avait une meurtrière munie d'une arquebuse pour se défendre contre les assaillants (allo Vérisur ?).

Quant aux anglais, contre une idée généralement reçue, ils étaient relativement peu nombreux en France lors de la guerre de Cent-Ans) et étaient souvent en large infériorité numérique lors des pires défaites de l'armée française, comme à Azincourt. A l’époque, ils recrutaient des mercenaires de diverses origines (espagnols, allemands et même français car le sentiment national n’existait alors que peu, c'est ce que l'on a  notamment appelé les "routiers" mais ils n'étaient alors pas sympa🙂).

Enfin, il existait des divisions profondes entre les seigneurs que l'on pouvait considérer comme français et qui rejoignaient parfois le camp anglais au gré de leurs intérêts ou de leurs buts politiques (Duc de Bourgogne, Captal de Buch...)

Mais je m'excuse de cette digression qui nous éloigne de notre passion commune pour les cailloux.

J(espère que mon message ne sera pas mis hors sujet.

Encore merci!

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Il y a 11 heures, Alexminéral a dit :

Super reportage comme d'habitude,tu dois commencer à bien connaître les lieux secrets de l'Auvergne 

 

Merci. J’ai pris pas mal de retard en étant absent pendant 25ans pour le travail… c’est la vie !

Je suis né en Auvergne, je me devais d’y revenir et je ne commence qu’à la (re)découvrir. Pour le reportage, tout devient facile lorsque les endroits visités sont agréables et que la documentation disponible permet de faire partager le plaisir qu’on a éprouvé

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  • 2 semaines après...

Visite de quelques beaux villages de Haute-Loire et du musée de paléontologie de Chilhac

 

Le 18/09/2022

 

 

 

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Arrivée au village de Blesle, niché dans la vallée de la Voireuze

 

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Une maison à vendre qui a attiré notre attention. Sous le crépi, un bardage en bois qui ne demande qu’à être mis en valeur…

 

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Donjon du château des seigneurs de Mercoeur. Construction des XII ème et XIII ème siècle

 

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Une façade remarquable…

 

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… avec une niche abritant une statue religieuse.

 

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L’église romane faisant partie du monastère fondé au IXème siècle par Ermengarde, mère de Guillaume le pieux.

 

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Un ancien lavoir sur le bord de la Voireuze

 

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Un cincle peu farouche qui nous a gratifié de quelques plongeons avant de s’envoler pour des lieux plus tranquilles

 

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Le château de Torsiac, dont la construction du donjon rectangulaire date du XIV ème siècle, les tours rondes et le logis rectangulaire ont été rajoutés au XVII ème. Il est situé à quelques km de Blesle.

 

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Vue du même endroit : le château de Léotoing. Les Dauphins d’Auvergne entreprirent sa construction en 1261. D’importantes modifications, consolidation et agrandissement, datent du XIV ème siècle. Actuellement propriété privée, il est inscrit aux monuments historiques depuis 1992.

 

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Autre photo du château de Torsiac avant de prendre de la hauteur pour la visite de Léotoing

 

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Les vestiges du château de Léotoing…

 

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… avec une vue plongeante sur Torsiac et le pont sur l’Allagnon

 

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L’église à quelques dizaines de mètres du château

 

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Arrivée à l’entrée du château…

 

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… visiblement nous n’étions pas attendus !

 

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L’entrée de la partie fortifiée

 

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« En 1264, les Dauphins d’auvergne accordent des franchises communales aux habitants de Léotoing, dont l’une pour l’usage du four banal. Le four actuel, bâti hors de l’enceinte du village, n’est certainement pas celui d’origine. Le bâtiment, de plan absidal, possède une seule cheminée en pierre placée au dessus du fournil. »  (Panneau fixé sur le mur du four)

 

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On change de secteur tout en restant dans les "vieilles pierres". Quelques dizaines de km parcourus... en voirure et nous arrivons à Vieille-Brioude, village situé à l’entrée des gorges de l’Allier

 

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Le pont fut détruit à plusieurs reprises lors des crues de la rivière Allier aux XVIIIème et XIXème siècle. Sa dernière reconstruction est réalisée entre 1824 et 1832 (source : Wikipédia)

 

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Au centre du village actuel trônait autrefois un château qui fut rasé il y a plus de 1000 ans pour céder la place à de nouvelles constructions. Louis V et son père le roi Lothaire y séjournèrent

 

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Hélas les saumons se font rares, malgré les efforts de repeuplement de la rivière. Construction de barrages, pollution, pêche intensive en mer avant même que les poissons aient entamé leur migration vers les lieux de reproduction...

"Le livre « Au fil de l’eau » de Maurice Legrand qui relate les dernières saisons de pêche aux saumons dans ce bassin, « le 21 mars 1901 (année de montée exceptionnelle) je fis une de mes meilleures pêches, de midi trente à dix sept heures trente je pris six saumons de 19 à 28 livres, un septième se décrocha sous la gaffe."  Source : Association Protectrice du Saumon Loire Allier
 

 

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La rivière Allier

 

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Dernière vue sur Vieille-Brioude…

 

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Le château de Saint Ilpize, édifié au sommet d’un éperon volcanique il domine la vallée de l’Allier…

 

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Sa construction daterait du XI ème ou XII ème siècle. Il fut, lui aussi, une résidence des Dauphins d’Auvergne.

 

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Dernier regard sur les vestiges du château

 

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Arrivée au village de Lavoute-Chilhac

 

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Base de départ pour la visite des gorges du haut-Allier en canoë ou en kayak

 

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Les maisons semblent accrochées à la falaise

 

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Quelques km plus loin, nous arrivons au village de Chilhac, avec une vue plongeante sur l’Allier

 

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Visite au musée de paléontologie où sont exposés uniquement des spécimens issus de découvertes locales (pour les amateurs, il faut prendre rendez-vous). Nous avons demandé l'autorisation de photographier une partie des spécimens exposés

 

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Défense de mammouth méridional (1875). Chillhac (Haute-Loire). Collection : Musée de paléontologie de Chilhac

 

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Humérus. Mammouth méridional ( mammuthus méridionalis). Collection : Musée de paléontologie de Chilhac

 

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Mandibule avec M3 partiellement usées. Mammouth méridional. Collection : Musée de paléontologie de Chilhac

 

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Crâne avec M3 (fouilles 1976). Mammouth méridional. Collection : Musée de paléontologie de Chilhac

 

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Bois. Grand cerf de Senèze (Eucladoceros senezensis) fouilles 1981. Collection :  Musée de paléontologie de Chilhac

 

 

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Membre postérieur. Cheval de Sténon (Pliohippus stenonis guthis). Collection : Musée de paléontologie de Chilhac.

 

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Derniers clichés avant de quitter le village…

 

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A quelques km de Chilhac, la falaise du Blot où ont lieu des fouilles archéologiques

 

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Panneau pédagogique qui nous a décidés à visiter les lieux (parties autorisées)

 

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Des traces de construction humaine au flanc de la falaise

 

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Photo des fouilles prise entre les mailles du grillage

 

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Belle chenille traversant la route et fin de notre visite dans les gorges de l’Allier.

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il y a 29 minutes, AMEDE a dit :

Toujours aussi beau ce coin, j'avais visité le musée de Chillac il y a quelques années et il m'avait bien plus.

 

Bien d'accord avec toi, on a trouvé le musée très intéressant et la remontée du val d'Allier à partir de Vieille-Brioude est un plaisir dont je ne me lasse pas. Quand j'étais ado j'y passais assez régulièrement à vélo, le parcours n'est pas très difficile et c'est un régal pour les yeux...

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  • 5 mois après...
  • 3 semaines après...

Je vous propose une excursion vers castellane, ce n'était pas cette année, mais on y voit le stratotype du Barrémien et de beaux paysages.

En venant de Nice, on voit le Pic Chamatte,  c'est à Vergons.

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On va vers Angle en prenant la petite route/piste.  Voici un an que ma chienne m'a quitté, sur des longs trajets, on faisait des arréts pipi, détentes des jambes et des pattes, on partait sur les chemin de traverses et on pouvait y voir :

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On arrive en dépassant Angle en direction de la Nationale sur le stratotype. Les couches sont numérotées.

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Tiens en descendant par le Lac de Chaudanne

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On passe par une série condensée, la même que je montre sur un autre sujet sur le Cheiron : Echelle Stratigraphique

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On arrive à Castellane

 

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La on est de l'autre coté du Lac de castillon

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Le fameux pli faille (on voit que le pli)

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Et voici ma chienne :

 

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  • 5 mois après...

Bonjour, je vous partage une balade sur les hauteurs au dessus de la plaine de Carpentras 

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Traces de fossiles 

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Découverte d'un rocher en forme de tête (il y a des géants de pierre cachés ici, si si!) 

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Et du rocher en forme de tête, j'ai vu un autre rocher avec une petite grotte au loin :

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Et dans cette petite grotte, découverte d'un coffre ! Bon j'ai pas osé y toucher, il y avait des bougies autour, j'ai pensé à un coffre funéraire d'animal de compagnie peut être. Ou peut être était-il rempli d'or ! 

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Et enfin, visite de la grotte calcaire de Thouzon près de Carpentras :

 

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Phénomène impressionnant, un bloc de roche de plus de 200kg, maintenu par la seule force du petit bras de calcite qui s'est formé au-dessus :

 

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Voilà, merci aux autres pour leur partage, c'est un post vraiment dépaysant 

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  • 1 mois après...

Une petite balade, que l'on peut accompagner d'une ballade.

On est pas loin des mines de cuivres de Léouvé, dans les Alpes Maritimes, la rivière c'est la Roudoule. A puget Théniers quand elle devient rouge la Roudoule, on sait que c'est à Léouvé qu'il pleut. Si la Roudoule devient noire, les orages sont du côté de Puget Rostang.

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On est à Léouvé, on devine sur la droite la cheminée du haut fourneau de 1896?

On est dans le Permien.

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Des pélites, pour l'essentiel. Il y a parfois dans ces formations des trucs un peu bizarre.

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C'est quoi ça, un pli ptymagtique?

J'ai pas cherché plus, c'est juste au dessus de la route qui monte vers les dernières maisons du hameau.

En remontant la Roudoule. C'est bucolique.

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Microcascade. Il fait chaud, même à proximité du mois d'octobre. C'est rafraîchissant à la simple vue.

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Des fleurs jaunes sur un fond rouge.

C'est joli le rouge et l'eau.

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En plus il y a des trucs intéressants tant au point de vue sédimentaire que tectonique.

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ça c'est pour le sédimentaire. Mais pas que, il y a un écho sur les diaclases ( voir le sujet).

 

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Là c'est la tectonique. Voyons la vue 3D.

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Et en remontant la rivière, on voit des trous.

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ici c'est construit, c'est un barrage pour alimenter en eau les usines de Léouvè.

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De l'autre côtè.

 

Il y a aussi des arbres vénérables.

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Au passage voici les vues depuis les terrains qui noircissent la Roudoule.

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Auvare

 

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Une vue vers Léouvé depuis L'est

 

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Et la Tête de Rigaud.

 

 

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c'est beau la Roudoule.

 

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Par cette chaleur des instants frais.

 

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Tiens il y a des plumoses!

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