JexSavoie

J'ai fini par adopter le système trigonal en ce qui concerne le quartz alpha (et plus particulièrement, double système trigonal P3121 et P3221), en parlant de prisme (m) et de rhomboèdre (r,z et r',z'). J'utilise les axes c et a1, a2 et a3. Pourquoi? Parce que c'est celui qui me parait le plus adapté pour parler des quartz aplatis selon un des trois axes a, avec une forte diminution de la taille d'un des parallélépipèdes schématiques du prisme. Pour le quartz, température entre Alpha et Beta : 573° pour 1 atm (sinon, plus la pression augmente, plus la température nécessaire est élevée). La densité est moindre, car le quartz beta est simplement plus volumineux que le quartz alpha (donnée très étudiée pour... les tunnels et les incendies!)

C'est vrai! Du coup, j'apporterais sans doute une petite bouteille pour l'apéro

La macle du Japon est coplanaire et à 84.33° Le minéral présenté n'est pas un quartz avec macle du Japon (ou de La Gardette) La Lauziere n'est pas non plus un secteur propice à ce genre de macle, et si on a pu en trouver (?), c'est plutôt du côté du contact sédimentaire. Quartz sur anatase, cela reste possible, puisqu'on trouve des anatases incluses dans le quartz, ce qui démontre que la croissance du quartz n'était pas systématiquement terminée après la croissance de certains minéraux du titane. Pour conclure, mon choix s'orientera vers monazite, modèle cristallographique N°37 de Goldschmidt

Je réserve la tranche 9h00 - 10h00 pour causer avec Papyfred

Le clivage en ce qui concerne le quartz existe, mais il est très rare (jamais vu en ce qui me concerne...). En ce qui concerne le quartz macro-mosaïque, la ligne de cassure conchoïdale a une importance dans le type de recristallisation que nous pouvons obtenir : lame de quartz, quartz "cubique", quartz recristallisé dans le sens de l'axe c... C'est assez intéressant, car cela montre qu'une perturbation physique peut engendrer des faciès étranges mais récurrents qui utilisent les axes a et c. Pour le quartz lamellaire, le cas le plus intéressant est la déformation du faciès causée par un autre individu : nous voilà par exemple avec un quartz diminué de moitié qui continue de croitre de la même façon sans reprendre sa forme originale. Lionel-R a d'ailleurs parfaitement expliqué le pourquoi du comment. J'ai rarement vu des quartz cassés ou déformés ne plus suivre l'axe c. Dans le cas des quartz fenestrés, il ne faut pas oublier le facteur germe de quartz comme principal source de croissance : ces derniers étant fragiles, la tectonique nous propose parfois des groupes très complexes, qui, encore cassés, proposent des assemblages étonnants. Pour les fantômes des quartz fenestrés, ils sont rares. Si j'ai la chance d'en posséder (inclusion de bitume). Ce que nous voyons est surtout des "inclusions" de glaise (incrustation serait plus juste) qui sont délimitées par l'arrêt de croissance du quartz qui n'a pas eu le temps de finir sa cristallisation. On remarque d'ailleurs que le quartz cristallise d'abord sur les arrêtes d'un individu, et ensuite sur les faces du rhomboèdre pour finir par les faces du prisme. Un quartz fenestré étant lamellaire, lorsque ce dernier casse lors de mouvements tectoniques, il se recompose en de multiples faces toutes parallèles (la maille est toujours respectée). Pour finir, des lames de calcite peuvent aussi nous proposer des individus très étranges une fois ces lames disparues. Pour le quartz d'Orléans, je continue de penser que nous sommes sur une forme de contrainte liée à d'autres individus.

On peut aussi imaginer mieux développer l’interaction nature du terrain / végétaux. S'il existe une science pour le raisin, il en existe forcément d'autres pour toutes sortes de végétaux.

Nous sommes bien d'accord. Le plus sage est de passer par la modération.

lame de quartz donc. 2 possibilités : cassé recristallisé ou croissance contrainte causée par un autre individu à sa base. Je pense que la deuxième possibilité est plus probable. On trouve des quartz "losange" sur des fausses macles du Japon. Lorsque deux individus se croisent, et qu'ils sont presque coplanaires, j'ai déjà pu remarquer une presque disparition de deux faces du prisme : un des trois axes "a" est inhibé. Une double macle du Bresil pourrait-elle jouer un rôle?

Tu peux nous indiquer quelles sont les faces du rhomboèdre et du prisme? Est-ce qu'il y a aussi des faces très réduites le long des arrêtes?

Merci Greg, j'avais d'autres chats à fouetter ces derniers jours Mais oui, les modérateurs se marient aussi!

Citrin, hématoïde... tout ce qui est jaune n'est pas toujours aisé à déterminer sur un galet roulé. Test dureté pour commencer, histoire de savoir si on a à faire à du quartz.

C'est tout à fait possible. Lorsque je collectionnais les monnaies, si une pièce était cotée 1000, et qu'elle était vendue 10, qu'elle me plaise ou pas, je sautais sur l'occasion!

Attention, il y a de petites erreurs dans ce pdf, comme les macles dauphiné/bresil, ou quelques raccourcis sur le quartz laiteux de "basse" température...

C'est ancestral. Les fouilles archéologiques montrent déjà des signes de possession. Historiquement, la possession signifie puissance et richesse, donc reconnaissance et singularisation dans un groupe. On remarquera que cela fut diabolisé par certaines religions qui prônaient la spiritualité en lieu et place de l'appropriation. En revanche, les Egyptiens garnissaient les tombes d'objets de valeur, emportés par le défunt dans son autre monde dans le but qu'il ne soit pas démuni. Aujourd'hui, dans notre société de consommation, nous avons de nouveau cette tentation de diaboliser la possession, surtout lorsqu'elle ne s'avère pas utile. Tout ça pour dire que ce sujet aborde des points contre lesquels nous ne pouvons pas grand chose. La possession, c'est un sentiment de sécurité, de bien être, tout en étant un producteur d'adrénaline, véritable antidote à la dépression.

Pour faire simple : 2 types de quartz : haute et basse température. En ce qui te concerne, rester uniquement sur les quartz basse température me parait une bonne option. Quartz de basse température : on retrouve plusieurs habitus, le prismatique étant une pyramide parfaite, le Dauphinois privilégiant une des 6 faces de la pyramide... Il y en a aussi d'autres, comme le Tessinois, etc... Jusqu'au quartz fenêtre qui me parait bien incommode à gérer en 3D! Un site parfait pour en savoir plus : the quartz page Couleur du quartz : si au départ le quartz est transparent, cela n'est pas si commun que cela. De nombreuses petites bulles dans le quartz nous proposent alors une teinte blanche laiteuse (lorsque la croissance du quartz fut agitée). Pour la couleur marron, ou Cognac, des impuretés jouent un rôle primordial, pour nous donner des quartz fumés (irradiation d'impuretés chimiques) ou enfumés (présence de micro-minéraux colorés au sein même du quartz). Violet = améthyste, jaune = citrin, marron = fumé, etc... Le quartz nous propose différents détails importants à reproduire : la striation de ses faces (sauf sur les faces de la pyramide qui sont presque lisses), mais aussi la présence de petites faces dans les angles, sous forme de triangles et de losanges. Pour reproduire la transparence, plus un quartz est long et effilé, plus il est transparent dans la nature. Sa base reste souvent laiteuse. En ce qui concerne la roche, il existe différents systèmes : en montagne, nous avons la fente alpine (que l'on représentera par un filon dans la roche qui s'épaissit et s'ouvre comme une bouche dentée de requin pour se refermer ensuite et reprendre sa forme de filon), mais aussi sous forme de grosse veine (qui peut être large de plusieurs décimètres), dans laquelle nous avons des bulles (géodes) qui ont permis au quartz de cristalliser et donc former des pointes. On trouve aussi des sortes de nodules, qui cassés en deux, offrent un espace creux dans lequel nous trouvons de petits quartz très brillants, les fameux "Herkimer" Il existe aussi des lentilles de quartz dans la roche, mais qui n'offrent pas de cristallisation (c'est donc tout blanc, laiteux et... moche!) Petit ajout : Pour ce qui est de la cathédrale, l'homme s'est plutôt penché sur la joaillerie, comme le montre une photo très récente de notre ami Mineralparangon ici

Le meilleur moyen sans passer par moultes mises à jour, c'est d'ouvrir les émoticônes en cliquant, puis "tout afficher", puis re-cliquer pour fermer les émoticônes. Il ne restera alors que la fenêtre externe (que l'on peut conserver sans fermer pour plusieurs messages).

En ce qui concerne les minéraux, c'est même la demande liée au "buzz" qui peut faire monter les prix, la rareté n'étant pas si prédominante (fluo rose, et récemment barytines de la Mure). Les critères d'un "buzz" restent assez flous, mais passent tout de même par les points de vue des figures de la minéralogie.

De petites discussions durant la bourse de Grenoble m'ont prouvé le contraire. C'est d'ailleurs ce que nous allons faire. J'invite l'auteur du sujet à ouvrir un nouveau sujet sur sa vision de la minéralogie. Sujet fermé.

Lorsque j'ai croisé notre ami géoforumeur baryte38 (super gars avec une pèche d'enfer!), il me voyait beaucoup plus vieux! ça doit être l'effet modérateur

Attention de ne pas tout mélanger! Il faut bien prendre conscience des propos que l'on tient. Taper "Règne Minéral 100" sur google, et nous voilà avec une association Règne Minéral et dérive de la minéralogie en 4ème position, juste derrière le site du Règne Minéral! Je suis désolé de le dire, mais c'est exactement ce qu'il ne faut pas faire. Je le redis encore une fois, vos propos sont publiques et peuvent colporter une image négative aux yeux des non initiés. C'est dangereux et probablement néfaste. Comme cette prise de position concerne le Règne Minéral et son numéro 100, et comme je ne vois aucune légitimité à imposer sont point de vue publiquement alors que Monsieur Bayle est joignable par email, merci d'en tenir compte et de contacter directement l'intéressé pour faire progresser le débat (car c'est bien le but non?) Internet a modifié profondément notre mode de communication ces 10 dernières années. je comprends qu'on ne puisse pas encore saisir la portée de certains propos, mais je vous demande d'en prendre conscience. Je n'ai par contre aucune objection pour l'ouverture d'un sujet spécifique sur la minéralogie et ses dérives, du moment que l'on évite les associations inappropriées. Le Règne Minéral est une superbe revue autant que Géoforum est un cadeau pour de nombreux minéralogistes. Préservons cela.

En fait, la critique est plutôt saine, puisqu'elle permet de développer une réflexion pour améliorer les choses. Mais la critique qui ne propose pas une alternative réelle et applicable, non. Cela ne sert à rien (sauf si on aime les débats sans fin) Je pense donc qu'il est important de bien différencier ces deux types de critique. Ce qui m'ennuie dans ce sujet, c'est qu'il n'y a pas réellement de proposition applicable. On s'en prend au numéro 100 en oubliant l'essentiel : c'est le seul ouvrage en France aujourd'hui disponible facilement. Je suis donc d'accord avec les propos de JPP2A. Et je vais redire une fois de plus ce que j'ai déjà dit : il est un peu trop facile, sous le couvert de la liberté d'expression, de s'en prendre à certaines choses en utilisant un support d'expression qui ne nous appartient pas. Même si cela est signé, c'est un peu facile. Rien ne vous empêche de monter votre propre forum pour émettre certaines critiques, et le travail que vous aurez effectué pour monter un nouveau support vous donnera cette légitimité de pouvoir critiquer d'autres supports. Pour conclure, le responsable du Règne Minéral a une boite email qu'il serait de bon ton d'utiliser, avant de jeter en pâture certaines choses qui seront lues via google par les détracteurs de la minéralogie, et les requins d'une certaine presse...

houla! Je me suis souvent intéressé à la théorie d'Einstein, mais la... C'est très complexe! Reste que cela ne devrait pas remettre en cause la loi de Hubble. En fait, l'article dit que cela remettrait en cause toute la physique moderne : oui, pour tout ce qui a une masse inférieure ou égale au neutrino, autant dire pas grand chose par rapport à nos connaissances actuelles. Par contre, je m'étais toujours demandé si la véritable vitesse maximum n'était pas égale à vitesse lumière + expansion univers, soit, si je ne me trompe pas, environ 370 000 km/s au lieu de 300 000 km/s aujourd'hui (entendez par la que cela serait une constante, et que cette constante évoluerait en fonction de la vitesse d'expansion).

4) Une fois les échanges conclus, l'initiateur du sujet doit le mentionner, et le sujet pourra être fermé sur sa demande. C'est dans les règles sur les échanges, mais personne ne donne suite...