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phoscorite

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Tout ce qui a été posté par phoscorite

  1. Un bon test, c'est encore mieux.
  2. Ça ressemble plutôt à ça, l'hémimorphite (localité ultraclassique, Mapimi, Mexique)
  3. Pas expert mais la forme des terminaisons des cristaux ne colle pas avec l'hemimorphite. Sinon, un test simple pour verifier que c'est bien du gypse. Prendre une baguette cassée, et approcher une flamme. Si ca blanchit, c'est du gypse.
  4. Moi aussi. Regardez les prismes dans le sens de la longueur : s'ils ont une section a peu près triangulaire, c'est probablement de la tourmaline. Mais pas dans une pegmatite, dans un micashiste. Comme un autre silicate d'Al du métamorphisme, la tourmaline peut etre disseminée dans une métapélite.
  5. Sans doute, mais tu pourrais décoder STP ? L'apophyllite, c'est ce qui a l'air quadratique ?, la stilbite, c'est la plaquette un peu jaune ? Pour le premier, j'ai l'impression que c'est un morceau de granite. Le deuxieme ressemble plus a une forme de silice (calcedoine ?)
  6. Une petite photo des skarns du port de Paillhères pour illustrer la difficulté (a priori, la matrice gris-vert des prismes est du diopside)
  7. Merci pour le retour. La nature précise de l'amphibole est difficile a apprécier sans la microsonde, mais ici le pléochroïsme est léger et c'est vert sans nuance de brun, et sans macle. Mais il faut bien reconnaitre que c'est surtout parce qu'on est dans un skarn (pas aux temperatures magmatiques) que je n'ai pas proposé hornblende. Pour ce que j'en ai vu, la roche a biotite ne contient pas de quartz, et le feldspath a l'air d’être du plagio, très altéré sauf à quelques endroits. N'oublions pas que ce faciès contient aussi du sphène, qui n'est pas un minéral normal dans des metapélites. Pour moi c'est déjà une roche transformée par les fluides calciques, en provenance du skarn adjacent et/ou de l'amphibolite. Cristaux en gerbes dans la partie massive de l'amphibolite vs cristaux automorphes isolés (porphyroblastes, quand même) dans la roche voisine. C'est quelque chose que je vois pour la première fois cote à cote, je n'ai pas de philosophie héritée d'études antérieures. Il me semble logique d'imaginer que le faciès à amphibole en gerbes ne se développe pas sur le même substrat que l'autre, ou que l'amphibole précipite dans des cavités. Il y a quand même beaucoup de sphène qui accompagne cette amphibolite massive, comme dans les grenato-pyroxénites, c'est peut-etre le candidat le plus logique. Bande a idocrase et pyroxene (avec peu ou pas de sphene) vs bande à grenat pyroxene plagio avec pas mal de sphene. En termes de chimie, les deux protolithes pourraient etre assez similaires, car l'idocrase est un porteur de Ti. La bande a idocrase est, au minimum, plus riche en Ca que la bande a grenat, mais la difference de chimisme n'est pas enorme et il arrive assez souvent que l'on décrive la transformation de l'une dans l'autre (dans les deux sens). Naoto Takeno (cité en reference) dans son travail sur les skarns de Querigut, a essaye de cerner le champ de stabilité de l'idocrase. Il dit aussi que le grenat pseudomorphose l'idocrase, comme Pierre Toulhoat le disait quelques années auparavant sur le meme site. Suite a une virée avec @alex.tre, j'ai ramené quelques morceaux de ces skarns a la maison et je n'ai pas encore d'avis bien solide (je vois des formes de grenat avec la couleur de l'idocrase). Dans le cas présent, je n'ai pas de relation grenat/idocrase qui permettrait de dire qu'un assemblage remplace l'autre dans la lame mince. La vue macroscopique du caillou suggere plutot que la bande à idocrase est en relique dans le matériel a grenat, donc le grenat serait post-idocrase, mais ça reste très léger comme argument car ce qui a l'air d'une relique en 2D peut devenir une digitation en 3D... On n'y arrivera pas avec un seul caillou.
  8. La deuxieme lame est taillée à l'arriere du bloc et montre des contacts un peu différents. La zone à amphibole (vert sombre, au centre) est en sandwich entre une grenato-pyroxenite (creme, brun et vert, a droite) et une roche plus noire riche en biotite (à gauche). Dans la partie centrale, on reconnait les gerbes un peu courbes d'amphibole qu'Alex montrait en photo au debut du post. Dans la partie grenato-pyroxenite, la morphologie des cristaux et la paragenese ont un peu changé : On reconnait ici des pyroxenes avec des formes plus simples, et meme un grenat quasi automorphe, mais en partie remplace par la clinozoisite (blue jean), une petite pseudomorphose assez nette. Pour les parties claires, on ne voit plus beaucoup le plagioclase, et il est remplacé, je pense, par de la prehnite (dans les teintes vives) Si on regarde de l'autre coté, voici la transition entre la roche a biotite (brune en LPNA) et la veine d'amphibolite (verte) : Le contact est jalonné par une foule de cristaux de sphène (titanite, très chagrinés) sans formes automorphes. Dans le détail, on remarque que beaucoup de ces cristaux de sphène contiennent un cœur opaque Pour en avoir étudié de semblables dans d'autres gisements, je les interprète comme des reliques d'ilménite, et la roche noire a biotite-ilménite (sphene)-feldspath comme une ancienne métapélite.
  9. Bonsoir, lame mince arrivée, ca progresse. En fait, les deux lames ne concernent que ce caillou-ci : Je n'ai pas de lame dans l'autre, qui contenait ces beaux batonnets de couleur miel. Sur cet échantillon, il y a une première lame qui montre la partie a amphibole (vert sombre), encadrée par une grenato-pyroxenite (rose et vert, à droite) et par des bandes d'idocrasite (brun) contenant aussi de grands pyroxenes (vert d'eau) : L'idocrase est en grands cristaux (x mm) jointifs pas très sexy : Je zoome sur un idocrase en grande partie retransformé en clinozoïsite (teintes de polarisation anormales, couleur "blue jeans") avec un peu de calcite De l'autre coté de la même lame, la grenatopyroxénite contient aussi du sphène (très chagriné) et du feldspath (avec les macles polysynthétiques) Les pyroxènes (teintes jaune à bleu-violet) sont gros mais pœcilitiques et le grenat (noir en LPA) se présente en très petits cristaux sans forme. Il y a aussi pas mal de clinozoïsite de ce coté, mais cette fois c'est plutôt a la place du grenat. Ni ilvaite, ni scapolite la dedans. La partie centrale de la lame est occupée par une amphibolite massive, avec sphène et un opaque (sulfure ?) que je ne peux pas identifier.
  10. En cathodoluminescence aussi, l'apatite ça en jette pas mal... Celles-ci viennent de Kovdor (la mine de Fe, qui exploite le phosphate), péninsule de Kola, Russie les petites taches noires sont des olivines, et le minéral bleu en bas a gauche de la baddeleyite (ZrO2). Il y a aussi des carbonates (rouges) en inclusion et dans les joints.
  11. Bonjour Très chouette. Si on veut pinailler un peu, la zoisite est un minéral, pas une roche. Et il n'y a pas, à ma connaissance, de matériel sédimentaire qui, avant ou après être métamorphisé, aie cette composition chimique particulière. Le plus souvent, il s'agit d'une roche produite par réaction chimique dans le contact entre des marbres (riches en Ca) et des niveaux alumineux (pélites) au cours du métamorphisme.
  12. Je n'ai pas d'analyse chimique de cette roche, et je ne peux pas argumenter via la géochimie. Cependant, si c'était un niveau gréseux, ce serait une arkose, comme tu dis, vue la quantité de microcline que ça contient. Donc l'argument est surtout paléogéographique. La série encaissante contient des formations très alumineuses (avec pas mal d'andalousite), quelques quartzites, et de rares marbres impurs. Donc plutôt du matériel détritique mature. On ne voit pas bien des arkoses se mêler à ça... Visuellement, et à l'échelle du décimètre, l'autre argument en faveur d'une origine orthodérivée est l'apparente homogénéité : pas de reste visible de variation de grain, pas de concentration des phyllites dans des niveaux particuliers. Mais OK, dans une roche lourdement recristallisée, c'est un peu léger comme argument. Quant à la taille des "présumées" cordiérites anciennes, je suis aussi surpris, et aussi surpris qu'elles aient été initialement prismatiques. D'habitude, mais pas toujours, c'est plutôt pœcilitique. Il y avait une thèse sur les granites à cordiérite avec des morphotypes variés, mais j'ai perdu la référence. Et tu n'es pas "ch...". Dans les descriptions forcément sommaires que l'on peut faire ici et la, beaucoup de gens ne se rendent peut-être pas compte que dans un caillou tout est important, y compris et surtout ce qu'il y a (ou parfois ce qu'il n'y a pas) juste a coté.
  13. OK, merci. Donc pas de C/S, juste des fuseaux vus en section. Ce qui est clair c'est que la forme des lentilles ne suggère pas qu'il y a eu de rotation. Pour l'encaissant, on est bien dans une série para-dérivée, mais avec des intrusions de leucogranite complètement parallélisées avec la schistosité. Evite de te ballader dans le Velay, alors.
  14. En effet, j'ai vérifié la ou j'ai pu que ce n'était pas du quartz (ce n'est pas uniaxe), et la biréfringence est un peu plus élevée : ça monte dans le jaune alors que le quartz reste gris... J'ai essayé les franges de Becke en bout de lentille, la ou les contacts avec les mineraux de la matrice ne sont pas pollués par les fibres intersticielles. Le relief est bien supérieur à celui du microcline, et bien inférieur a celui de micas ; les contacts avec le quartz sont rares, et pas très concluants. Par ailleurs, on voit ces débuts d'altération dans des microfissures, qui ont l'air bien phylliteuses, donc la cordiérite est mon meilleur choix, ou plutôt je n'en ai pas d'autre. Je ne pige pas tes remarques a propos de la déformation, et dans le cas d'un plissement qui est isoclinal à l'échelle macroscopique, je ne saisis pas quelle différence il peut y avoir entre aplatissement et cisaillement. Quand on fait de l'aplatissement et que les corps durs se fragmentent, on ne peut pas obtenir uniquement des plans parallèles (une schistosité), il faut bien qu'il y ait des cisaillements quelque part pour que ça coulisse. Ce n'est pas juste une question d'échelle ?
  15. Oui, ils devaient être assez gros (centimétriques) et prismatiques dans le granite initial, ce qui n'est pas si fréquent. D'habitude, la cordiérite est plutôt en cocardes (pœcilitique). Merci à tous pour vos retours, ça fait plaisir... Et les trouvailles d'Alex sont croustillantes à souhait. Il y a un autre détail qui m'a frappé, c'est la zonation que l'on voit dans l'amande de cordiérite. La taille des cristaux ne varie pas, mais on a une couronne claire et un cœur qui est plus chagriné, et la limite entre les deux est assez nette : dans mon langage, on voit un front de réaction. En y regardant de près, les cordiérites de la zone chagrinée sont bourrées d'inclusions en aiguilles (sillimanite, je suppose), et le même minéral en fibres est présent dans les joints de grain entre les cordiérites Dans la zone claire, par contre, les aiguilles incluses dans la cordiérite sont moins nombreuses, et surtout celles qui sont dans les joints de grain ont disparu, remplacées par des petits micas (plus pléochroïques, mais ce n'est pas hyper visible sur la photo) Je pense que ce front correspond à l'avancement de la rétromorphose de la sillimanite en muscovite, les aiguilles incluses dans les cordiérites étant en partie "protégées" de la réaction avec le fluide. Un petit souci, quand même, le gisement (mas Consul, près de Valmy) est censé être dans la zone de l'andalousite du métamorphisme hercynien, pas celle de la sillimanite.
  16. La lame mince nouvelle est arrivée sur cette autre trouvaille de @alex.tre, avec celle de la pseudomorphose de grenat. C'est bien des nodules de cordiérite, mais l'histoire a l'air un peu plus compliquée, comme d'habitude. Voici le sucre qui a été préparé. NB: le nodule qu'il contient n'était pas bleu, et il n'est peut être pas représentatif de tous les autres. On voit en particulier que ce n'est pas monocristallin, c'est finement maillé. La matrice claire est un leucogranite a grain fin, avec beaucoup de microcline, quelques rares biotites et de petits grenats. Les micas sont orientés, mais à part ça, le quartz et les feldspaths ont du recristalliser, car ils ne sont pas déformés. Le nodule de cordiérite a une structure assez complexe : C'est bien de la cordiérite, même pas altérée, mais en petits cristaux en fuseau, orientés selon la foliation macroscopique. On dirait bien ce qui reste des structures C/S chères aux structuralistes. Une vue plus détaillée de cet assemblage A première vue, ça ressemblerait a un ancien cristal de cordiérite (du magmatisme Ordovicien ?) qui a été très déformé, puis recristallisé à l'hercynien.
  17. Mais il faudra y repasser pour trouver un morceau plus facile a tailler et/ou faire refaire la lame mince par un labo plus soigneux. C'est une trouvaille très sympa, Alex. Sympa pour les amateurs de grenat, bien sur. Mais aussi, de mon point de vue, et si je ne suis pas dans les choux avec ma cordiérite, pour essayer de comprendre quel type de fluide est capable de transformer un minéral très ferrifère comme l'almandin en un truc très magnésien comme la cordiérite, et quelles autres transformations des roches avoisinantes peuvent accompagner cette réaction. On peut se demander si ce n'est pas une manifestation supplémentaire de ces fluides magnésiens dont on voit les effets, selon @zunyite, dans la même aire géographique que les albitisations.
  18. Bien d'accord, ça complique le scenario. Il faudrait imaginer que la relique de grenat a été dissoute après transformation en cordiérite, ou bien que le grenat initial était déja pœcilitique avec du quartz dedans avant transformation. Les complications, ça n'est jamais très satisfaisant. Mais il faut noter que la boulette que je vois en lame mince n'est pas la plus typique, et son contour n'a pas vraiment une forme de grenat, contrairement a celles qui sont passées à la trappe.
  19. Salut Je n'ai pas de grenat dans la lame mince, mais bon, il pouvait y avoir des reliques dans les parties qui ont été arrachées. Pour le moment, la seule interprétation que j'aie a proposer, c'est une pseudomorphose partielle du grenat par de la cordiérite, suivie par une pinitisation de celle-ci. J'attribuerais volontiers la couleur un peu vert saule des formes cristallines de grenat repérées par @alex.tre à la couronne de pinite.
  20. L'Espagne est aussi le premier producteur de gypse d'Europe
  21. Compris, c'est très clair, même si ce n'est pas toujours facile de répondre. Le premier point à considérer, c'est que, à un moment donné, la hauteur d'eau n'est pas la même partout dans un bassin (comme dans une mer actuelle). Tu peux donc avoir un sable d'embouchure qui se dépose au point A (sous une tranche d'eau négligeable), et au même moment une argile offshore sans faune benthique (donc probablement sous une tranche d'eau suffisante pour que la lumière n'y arrive pas) qui se dépose au point B. Donc a ta question quelle tranche d'eau au Cuisien, la réponse serait une carte bathymétrique plutôt qu'une profondeur valable pour tout le bassin. Ensuite, sur l'aspect comblement du bassin, il ne faut pas imaginer qu'un bassin commence par se creuser, puis qu'il se comble. La vie d'un bassin se compte en dizaines de million d'années ou plus. Pendant ce temps, non seulement le niveau marin varie, ce qui fait effectivement varier la bathymétrie des dépôts de manière uniforme, mais le fond du bassin se déforme aussi, du fait des mouvements tectoniques, du tassement des sédiments, et cette fois ce n'est pas partout pareil. Ces déformations du fond du bassin (la subsidence, ou les inversions quand ça remonte) ont des amplitudes verticales bien supérieures à celles des fluctuations du niveau marin, ce qui fait que la bathymétrie au moment du dépôt a, au final, assez peu d'influence sur la morphologie a grande échelle des corps sédimentaires. Si une couche est épaisse ici, et plus mince à coté, c'est souvent parce que le fond s'y est enfoncé plus vite, pas parce ce que c'était plus profond. A titre d'exemple, au Dogger, le faciès dit de l'oolithe blanche que l'on trouve à l'affleurement dans les carrières de Bourgogne et vers 1000m de profondeur sous Paris, est un équivalent sédimentologique du grand banc des Bahamas, ce qui implique qu'il s'est formé sous une tranche d'eau très faible, et le bassin ne pouvait pas être très creux a cette époque. A ma connaissance, il n'y a pas de sédiment de grande profondeur dans ce bassin (pas de turbidite, par exemple), ça n'a jamais été une fosse océanique.
  22. Bonjour @elasmo Je ne sais pas si ce qui t’intéresse vraiment c'est la bathymétrie (i.e. en milieu marin la profondeur à laquelle se déposent les couches sédimentaires) ou bien l'histoire d'enfouissement des ces couches (du fait de la subsidence, du tassement). En général, on reconstitue la bathymétrie a partir des faciès ou des figures sédimentaires : cette information est fournie par la granulométrie, les figures de courant, rides de vagues, de tempestites, de contourites, et des restes benthiques ou pélagiques, des traces de fouissement... Ça c'est du boulot de sédimentologue et ça se fait sur un log (sondage ou coupe) donc c'est une information localisée et il en sort une courbe de Z (bathymétrie) en fonction du temps pour la position (X, Y). L'histoire d'enfouissement s'étudie à l'échelle du bassin, avec une série de logs, ou de coupes corrélées via la strati séquentielle et/ou les bestioles. C'est surtout utile pour comprendre l'évolution des porosités, des perméabilités, et les effets diagénetiques ; du bon boulot de géologue pétrolier. Pour ce qui est du Bassin Parisien, il y a le papier de synthèse, mais pas facile à lire de Guillocheau, ci-joint. Il y a aussi les rapports des travaux effectués, notamment au BRGM, à l'occasion des études sur l'enfouissement du CO2 en France, parce que un site d'étude avait été choisi pour un pilote d'injection du CO2 dans le Dogger, et qu'à cette occasion le BRGM et d'autres avaient repris et essayé de faire la synthèse de toutes les coupes sismiques disponibles, plus les nombreux logs des forages géothermiques dans le centre du bassin parisien. Donc on a une assez bonne idee en 3D de la forme du bassin. ée en 3D de la forme du GeodinActa_2000_Guillocheau_BassinParis.pdf
  23. Lame mince arrivée, youpi.... quoique : La qualité laisse à desirer, le fabriquant a beaucoup rogné le sucre, et les parties les plus interessantes, en periphérie et surtout en bas, ont disparu. Il ne reste que le centre de la lame mince... grrrr On y voit la boulette située le plus en haut de la photo, et surtout l'assemblage de feldspath (blanc) + quartz (gris) qui est au-dessus Voici une vue composite (en LPA) de la zone interessante : Le feldspath (en haut et a gauche) est un plagioclase acide, sans zonation de composition, avec des paillettes de séricite. Les trainées dentelées dans le feldspath sont des arrachements (on voit l'araldite noire), la lame ayant été confectionnée sans ménagement. Il n'y a dans cette partie que des gros plagioclases, du quartz (non corrodé) et un peu de schorl, c'est donc une pegmatite ou un granite très leucocrate. La boulette, en bas et à droite, a un cœur constitué de quartz engrenés (avec un peu de muscovite) et une couronne micacée à texture très fine qui ressemble terriblement a de la pinite (cordiérite rétromorphosée en muscovite + chlorite, en gros). En haut a droite de la photo, on voit une forme prismatique rectangulaire, plus précise sur cette vue réduite de la même plage : Ici encore, c'est un assemblage de muscovite (les teintes vives du deuxième au troisième ordre) et de chlorite (gris-noir en LPA). Comme la chlorite n'est pas pléochroïque en LPNA, je suppose que c'est du clinochlore (pauvre en Fe). Je n'en suis pas sur, mais il me semble qu'il pourrait rester quelques petites plages de cordiérite (grise aussi, mais sans clivage) dans le centre de la forme rectangulaire. Les autres boulettes que l'on voyait sur le sucre ne sont pas visibles, elles ont été abrasées complètement, mais on voit le départ d'une deuxième couronne de pinite dans un coin de la photo. Le sucre qui m'a été retourné montre ceci. Cette fois, on voit bien le schorl dans la partie pegmatite, mais il ne reste qu'une seule boulette dans la partie basse. Miracle, on devine une forme automorphe... de grenat. Je reviens vers vous un peu plus tard pour vous dire ce que j'en pense. NB pour @alex.tre, la roche noire massive trouvée a coté est une tourmalinite (probablement une éponte tourmalinisée de la pegmatite)
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