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phoscorite

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Tout ce qui a été posté par phoscorite

  1. Bien d'accord, ça complique le scenario. Il faudrait imaginer que la relique de grenat a été dissoute après transformation en cordiérite, ou bien que le grenat initial était déja pœcilitique avec du quartz dedans avant transformation. Les complications, ça n'est jamais très satisfaisant. Mais il faut noter que la boulette que je vois en lame mince n'est pas la plus typique, et son contour n'a pas vraiment une forme de grenat, contrairement a celles qui sont passées à la trappe.
  2. Salut Je n'ai pas de grenat dans la lame mince, mais bon, il pouvait y avoir des reliques dans les parties qui ont été arrachées. Pour le moment, la seule interprétation que j'aie a proposer, c'est une pseudomorphose partielle du grenat par de la cordiérite, suivie par une pinitisation de celle-ci. J'attribuerais volontiers la couleur un peu vert saule des formes cristallines de grenat repérées par @alex.tre à la couronne de pinite.
  3. L'Espagne est aussi le premier producteur de gypse d'Europe
  4. Compris, c'est très clair, même si ce n'est pas toujours facile de répondre. Le premier point à considérer, c'est que, à un moment donné, la hauteur d'eau n'est pas la même partout dans un bassin (comme dans une mer actuelle). Tu peux donc avoir un sable d'embouchure qui se dépose au point A (sous une tranche d'eau négligeable), et au même moment une argile offshore sans faune benthique (donc probablement sous une tranche d'eau suffisante pour que la lumière n'y arrive pas) qui se dépose au point B. Donc a ta question quelle tranche d'eau au Cuisien, la réponse serait une carte bathymétrique plutôt qu'une profondeur valable pour tout le bassin. Ensuite, sur l'aspect comblement du bassin, il ne faut pas imaginer qu'un bassin commence par se creuser, puis qu'il se comble. La vie d'un bassin se compte en dizaines de million d'années ou plus. Pendant ce temps, non seulement le niveau marin varie, ce qui fait effectivement varier la bathymétrie des dépôts de manière uniforme, mais le fond du bassin se déforme aussi, du fait des mouvements tectoniques, du tassement des sédiments, et cette fois ce n'est pas partout pareil. Ces déformations du fond du bassin (la subsidence, ou les inversions quand ça remonte) ont des amplitudes verticales bien supérieures à celles des fluctuations du niveau marin, ce qui fait que la bathymétrie au moment du dépôt a, au final, assez peu d'influence sur la morphologie a grande échelle des corps sédimentaires. Si une couche est épaisse ici, et plus mince à coté, c'est souvent parce que le fond s'y est enfoncé plus vite, pas parce ce que c'était plus profond. A titre d'exemple, au Dogger, le faciès dit de l'oolithe blanche que l'on trouve à l'affleurement dans les carrières de Bourgogne et vers 1000m de profondeur sous Paris, est un équivalent sédimentologique du grand banc des Bahamas, ce qui implique qu'il s'est formé sous une tranche d'eau très faible, et le bassin ne pouvait pas être très creux a cette époque. A ma connaissance, il n'y a pas de sédiment de grande profondeur dans ce bassin (pas de turbidite, par exemple), ça n'a jamais été une fosse océanique.
  5. Bonjour @elasmo Je ne sais pas si ce qui t’intéresse vraiment c'est la bathymétrie (i.e. en milieu marin la profondeur à laquelle se déposent les couches sédimentaires) ou bien l'histoire d'enfouissement des ces couches (du fait de la subsidence, du tassement). En général, on reconstitue la bathymétrie a partir des faciès ou des figures sédimentaires : cette information est fournie par la granulométrie, les figures de courant, rides de vagues, de tempestites, de contourites, et des restes benthiques ou pélagiques, des traces de fouissement... Ça c'est du boulot de sédimentologue et ça se fait sur un log (sondage ou coupe) donc c'est une information localisée et il en sort une courbe de Z (bathymétrie) en fonction du temps pour la position (X, Y). L'histoire d'enfouissement s'étudie à l'échelle du bassin, avec une série de logs, ou de coupes corrélées via la strati séquentielle et/ou les bestioles. C'est surtout utile pour comprendre l'évolution des porosités, des perméabilités, et les effets diagénetiques ; du bon boulot de géologue pétrolier. Pour ce qui est du Bassin Parisien, il y a le papier de synthèse, mais pas facile à lire de Guillocheau, ci-joint. Il y a aussi les rapports des travaux effectués, notamment au BRGM, à l'occasion des études sur l'enfouissement du CO2 en France, parce que un site d'étude avait été choisi pour un pilote d'injection du CO2 dans le Dogger, et qu'à cette occasion le BRGM et d'autres avaient repris et essayé de faire la synthèse de toutes les coupes sismiques disponibles, plus les nombreux logs des forages géothermiques dans le centre du bassin parisien. Donc on a une assez bonne idee en 3D de la forme du bassin. ée en 3D de la forme du GeodinActa_2000_Guillocheau_BassinParis.pdf
  6. Lame mince arrivée, youpi.... quoique : La qualité laisse à desirer, le fabriquant a beaucoup rogné le sucre, et les parties les plus interessantes, en periphérie et surtout en bas, ont disparu. Il ne reste que le centre de la lame mince... grrrr On y voit la boulette située le plus en haut de la photo, et surtout l'assemblage de feldspath (blanc) + quartz (gris) qui est au-dessus Voici une vue composite (en LPA) de la zone interessante : Le feldspath (en haut et a gauche) est un plagioclase acide, sans zonation de composition, avec des paillettes de séricite. Les trainées dentelées dans le feldspath sont des arrachements (on voit l'araldite noire), la lame ayant été confectionnée sans ménagement. Il n'y a dans cette partie que des gros plagioclases, du quartz (non corrodé) et un peu de schorl, c'est donc une pegmatite ou un granite très leucocrate. La boulette, en bas et à droite, a un cœur constitué de quartz engrenés (avec un peu de muscovite) et une couronne micacée à texture très fine qui ressemble terriblement a de la pinite (cordiérite rétromorphosée en muscovite + chlorite, en gros). En haut a droite de la photo, on voit une forme prismatique rectangulaire, plus précise sur cette vue réduite de la même plage : Ici encore, c'est un assemblage de muscovite (les teintes vives du deuxième au troisième ordre) et de chlorite (gris-noir en LPA). Comme la chlorite n'est pas pléochroïque en LPNA, je suppose que c'est du clinochlore (pauvre en Fe). Je n'en suis pas sur, mais il me semble qu'il pourrait rester quelques petites plages de cordiérite (grise aussi, mais sans clivage) dans le centre de la forme rectangulaire. Les autres boulettes que l'on voyait sur le sucre ne sont pas visibles, elles ont été abrasées complètement, mais on voit le départ d'une deuxième couronne de pinite dans un coin de la photo. Le sucre qui m'a été retourné montre ceci. Cette fois, on voit bien le schorl dans la partie pegmatite, mais il ne reste qu'une seule boulette dans la partie basse. Miracle, on devine une forme automorphe... de grenat. Je reviens vers vous un peu plus tard pour vous dire ce que j'en pense. NB pour @alex.tre, la roche noire massive trouvée a coté est une tourmalinite (probablement une éponte tourmalinisée de la pegmatite)
  7. Bonjour En voyant cette photo très parlante je me dis que je suis peut-être allé un peu vite en pensant a une base de banc de grès retournée... En fait, quand les fentes de dessication s'ouvrent, elles laissent un espace qui peut être comblé par du sable fin déposé ultérieurement. Quand ça s'érode, cette partie plus sableuse peut aussi rester en relief, comme on le devine sur la photo de @jean francois06 Donc pour savoir si on a une face dessus ou dessous, il faut chercher la continuité de remplissage (ou pas) entre le contenu des fentes et le niveau fendu. En plus, autant que je me souvienne, le Permien est rarement en série inverse.
  8. Pas un minéral, ça n'a pas de forme cristalline, plutôt des fragments de roche. Du calcaire si ça fait effervescence a l'acide
  9. Vous voulez dire que le couteau la raye ? Voir si le blanc peut être de la baryte (très dense) ou mieux du gypse (blanchit et décrépite au chauffage) Comme @le sablais, j'ai l’impression que c'est une brèche cimentée par un minéral blanc qui se dissout facilement et laisse les autres éléments (anguleux) en relief.
  10. Bonjour Avec une photo SVP...
  11. Bonjour Pour les fentes de dessication, OK. Si le maillage est en relief, comme on en a l'impression sur les photos, cela signifie que la face qui est photographiée est en fait la face basale d'un petit banc de grès qui s'est deposé juste par dessus une argilite qui avait séché et formé les fentes ("mud cracks" pour les anglophones). Peut être pouvez-vous vérifier que la roche qui porte ces empreintes est bien un grès (le quartz raye le verre et le couteau) plutôt qu'une argilite.
  12. Oui, la zinnwaldite, ça ressemble a de la phlogopite en macro, et c'est souvent repris par (et englobé dans) de la muscovite normale dans les zones greisenisées. Notre @lois.monnierdoit en avoir des exemples sur Beauvoir.
  13. Donc un milieu typiquement pauvre en Mg, avec des rapports Fe/Mg et Mn/Fe plus élevés que la moyenne. Difficile de cristalliser une biotite magnésienne la-dedans. Les cailloux sont toujours très chouettes, et on retrouve encore les contacts corrodés.
  14. La phlogopite coexiste rarement avec la muscovite. Dans une pegmatite, ce serait vraiment insolite. Mais ça peut arriver dans certains systèmes hydrothermaux qui lessivent le Fe, @zunyitedoit connaitre dans la zone albitisée Nord Pyrénéenne. Peut-être qu'à Ambazac on est dans une situation similaire.
  15. Merci bien. Dans la dissolution-précipitation, il est toujours très difficile de savoir si les réactions sont couplées, ou simplement se succèdent. On arrive après la bataille.
  16. Merci pour le lien. Je suis allé voir par curiosité. Très académique, en effet.
  17. Les zonations entre muscovite et micas lithinifères (pas seulement lépidolite) sont fréquentes dans les granites à métaux rares de la famille sodolithique (type Beauvoir, Argemela au Portugal). L'interprétation, c'est une autre affaire, l'histoire post-magmatique de ces intrusions étant ... longue (pour faire court).
  18. Très bizarre, ce caillou vert et blanc. Pas de forme cristalline visible, les inclusions blanches dans le vert ne ressemblent pas non plus a des fragments de roche. On dirait presque un verre (artificiel). On aimerait bien voir l'autre face (tout blanc ?)
  19. Super ce papier de Médard, tu en as d'autres sur les gogotes ?
  20. Bien grignotée sur les bords, très parlant. Merci Alex
  21. Bonjour Fluorite je pense. Vérifiez la dureté (se raye au couteau) et la densité si vous pouvez Si c'est elle qui raye le couteau, améthyste c'est mieux
  22. Salut Alex Pas si courant quant même que la muscovite entoure complètement la biotite. Probablement plus facile a réaliser dans une pegmatite. Dans les granites a deux micas, on les voit souvent accolés, mais pas souvent emboités. Les biotites cristallisant souvent sur les faces des feldspaths, il n'y a de place que d'un coté pour une surcroissance. De plus, il est fréquent que le contact biotite-muscovite ne soit pas régulier, la formation de la muscovite, plus tardive, se faisant en partie au détriment de celle de la biotite, d'ou des contacts un peu "corrosifs". Champ 3mm, à gauche les muscovite(s), pas un monocristal mais plusieurs petits cristaux a peu près orientés comme la biotite (au centre)
  23. Difficile d'aller plus loin sans microsonde. Pas vu de triphylite, ni d'elbaite dans cette lame. Pas vu non plus de K feldspath albitisé. La graftonite me parait une possibilité raisonnable pour le présumé phosphate tardif. NB: la roche a albite saccharoide est déformée, les macles d'Ab sont tordues, sans parler des quartz qui sont granulés ; le phosphate tardif (quel qu'il soit) n'a pas l'air d'avoir subi cette déformation. Pour la transformation de l'amblygonite, je n'ai trouvé que ceci, qui peut etre assez similaire : tiré du papier en fichier attaché OreGeo2017_Rao_Nanping pegmatite post-magmatic phosphates.pdf
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