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phoscorite

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Tout ce qui a été posté par phoscorite

  1. Correct, mais encore faut-il qu'ils soient stables dans l'environnement chimique et à la température de l'intrusion. Un gabbro, c'est souvent trop froid ou trop hydraté pour que l'olivine reste stable. Azrou : Maroc ? secteur des Jebilet ?
  2. Si c'est bien une roche constituée essentiellement de carbonate, le couteau doit la rayer. Cherchez l'erreur.
  3. Est-ce que c'est siliceux ou carbonaté ?
  4. Un peu de géopoésie ne nuit pas, mais ça reste des conjectures. Pour aller vers un gabbro, il faudrait identifier au moins des amphiboles parmi les minéraux sombres, ce qui demande de regarder les clivages de près. On en reviendrait bien a la carte géologique pour voir si un complexe gabbro / basalte est vraisemblable, quel age il pourrait avoir, et si ça peut être du matériel calco-alcalin (association basique des granites hercyniens) ou une intrusion intraplaque indépendante. Que dit la carte à propos des basaltes ? Et une formation plutonique, même si elle contient des inclusions basaltiques ou ultrabasiques, ne va pas faire grossir miraculeusement les olivines dans ses xénolithes. Si c'est du matériel calco-alcalin basique repris en enclaves dans des granites (le plus fréquent), les olivines y sont le plus souvent rétromorphosées en hornblende.
  5. Au bout de la flèche, on dirait de l'épidote. Si le blanc n'est pas un carbonate, cela peut être du feldspath, et on se retrouve dans ce cas avec une roche grenue (type diorite ou gabbro) contenant des inclusions basiques (les parties sombres) a grain fin.
  6. Petite contribution du MEB sur le sujet passionnant du remplacement minéral (dissolution / précipitation) avec souvent de la pseudomorphose. Entroque (?) détritique remplacée en partie par du quartz diagénetique, dans les grès Cuisiens du groupe Hecho, Ainsa, Sobrarbe, province de Huesca, Espagne
  7. Je ne me souviens plus ce qui avait été fait comme tests sur celle ci : les parties blanches réagissent a l'acide ? Le passage entre brun et noir ressemble à de l'oxydation de surface, a peu prés sans conséquence sur le nom que l'on peut donner a une roche.
  8. basalte à enclaves de péridotite devrait faire l'affaire.
  9. Oui, j'ai oublié ça, mais c'est le plus fréquent comme inclusion. Par contre dans la diagenèse ultérieure, si le materiel est repris dans des sediments et enfoui plus profodnement, ces sulfates se retransforment souvent en carbonate. Si mon microscope (pétro polarisant) peut aider... avec plaisir.
  10. C'est très chouette, mais on ne peut pas vraiment savoir sans voir la bête au microscope. La première chose a regarder, ce serait de voir si la forme des inclusions est celle de cristaux négatifs (comme pour des inclusions fluides) ou si les inclusions ont des formes propres. Il n'est pas rare que le quartz diagénetique englobe des solides lors de sa croissance. Les quartz bipyramidés du Keuper, par exemple, contiennent souvent des inclusions de sel, de baryte et/ou de calcite. Alors pourquoi pas des argiles... Ici, ils sont repris et cimentes par de la calcite dans les gres Cuisiens du bassin d'Ainsa.
  11. C'est bien le cas, quoique pas dans tous les pyroxènes. Pour le stockage "minéral" du CO2, l'idée est de prendre dans des silicates des cations basiques (Ca, Mg) pour en faire des carbonates avec le CO2 des émissions. Les cibles sont donc tous les silicates Ca-Mg, olivines, pyroxenes, amphiboles, qui ne sont pas vraiment rares dans la nature... D’où un nombre incalculable d'études pour tester la réactivité de ces silicates calciques ou magnésiens et les procédés de cristallisation de carbonates (calcite, dolomie, magnésite) qui ne soient pas trop couteux en énergie.
  12. Il faudrait trouver un nodule pyriteux à cheval sur le cortex d'un silex et voir si la partie située à l'extérieur du silex a grossi davantage (ou pas) que la partie englobée par le silex.
  13. Bonjour à tous, je décode un peu pour ceux qui seraient intéressés. Le minéral attaqué dans cette manip est un pyroxène, du diopside pour être précis : provenance, la mine à phlogopite de Kovdor, Kola, Russie. Les grains initiaux sont issus du concassage/tamisage et ont le plus souvent des formes de baguettes allongées selon l'axe c du cristal. Le point remarquable dans cette dissolution est qu’elle est anisotrope. Sur les surfaces du cristal qui sont transverses sur l'axe c (d'allongement principal), il apparait au début de la manip (quelques heures) une couche de silice amorphe que l'on voit ci-dessus détachée de son substrat (après séchage des grains), mais qui reste évidemment sur la surface pendant la manip, comme sur cette vue déjà postée : La couche de silice amorphe a été identifiée au MEB et par XPS sur cristaux orientés, elle fait dans les 2 microns d'épaisseur et donne cet aspect de moquette sur les surfaces, mais elle n'est présente que sur les surfaces qui coupent l'axe c avec un angle assez fort. Comme à ce stade d'avancement la chimie indique que le bilan de la dissolution est stœchiométrique (le fluide exporte une mole de Ca, une de Mg+Fe pour deux de Si), cela signifie que la couche de silice (probablement hydratée) recule, mais ne change pas d'épaisseur de manière mesurable quand la réaction progresse. A près quelques mois de percolation et >50% de réaction, on obtient des prismes très raccourcis avec une surface transverse sur l'axe c en dômes et bassins ou avec des cheminées de fées dont voici deux exemples typiques. Pour ce qui est des autres surfaces (contenant l'axe c), on observe des etch pits avec des formes discoïdes, mais la réaction dans ces directions contribue trop peu au bilan chimique de la dissolution pour que l'on puisse l'évaluer dans cette manip : il faudrait monter une manip en cristal tournant avec un grain de diopside taillé parallèlement a l'axe c pour avoir une chance de la mesurer.
  14. Il y a bien une thèse qui parle de ces manips. Mais ce n'est pas un feldspath. Peut-être les clivages (voire les macles) sont plus parlants sur celles-ci :
  15. Eh non, cette fois, ce n'est pas un carbonate. La dissolution du carbonate dans une eau aussi acide et à 60°C se ferait en quelques minutes. Ici, il a fallu des mois, et l'une des manips a duré plus d'un an, sans venir à bout du minéral soumis a la dissolution. Merci pour le lien de la thèse en génie des procédés. Typiquement mon activité en fin de carrière professionnelle. Le minéral qui est attaqué ici n'est pas de l'olivine, mais on n'en est pas très loin. Quelques images supplémentaires des grains attaqués, en espérant piquer votre curiosité...
  16. Et les mêmes après quelques mois dans le percolateur, corrodés par une solution de HNO3 0.01M (pH 2) à 60°C.
  17. Bonjour Je ressors des cartons les images d'une manip assez ancienne (2008-2010) effectuée dans le cadre de travaux liés à la séquestration du CO2. Elle avait donné des structures de corrosion inattendues et permis de comprendre un peu mieux les mécanismes de dissolution minérale. Voici des photos MEB du matériel qui a été soumis à l'attaque ... Je vous laisse deviner de quel minéral il peut bien s'agir
  18. Pourtant, je ne suis pas sur que les gens qui travaillent sur la diagenèse aient bien noté ce point. C'est pourtant très interessant d'un point de vue genetique, ca suggere que dans les deux cas, la transformation de la matiere organique dans la diagenese precoce joue un role important dans la localisation des concretions. C'est un modele standard pour la pyrite (et les autres sulfures de Fe), mais je ne me souviens pas d'avoir trouvé de discussion sur ce role dans le cas de la silice... et pourtant...
  19. Très intéressant, merci. Le caillou qui contient ça est il poreux ?
  20. Un bon test, c'est encore mieux.
  21. Ça ressemble plutôt à ça, l'hémimorphite (localité ultraclassique, Mapimi, Mexique)
  22. Pas expert mais la forme des terminaisons des cristaux ne colle pas avec l'hemimorphite. Sinon, un test simple pour verifier que c'est bien du gypse. Prendre une baguette cassée, et approcher une flamme. Si ca blanchit, c'est du gypse.
  23. Moi aussi. Regardez les prismes dans le sens de la longueur : s'ils ont une section a peu près triangulaire, c'est probablement de la tourmaline. Mais pas dans une pegmatite, dans un micashiste. Comme un autre silicate d'Al du métamorphisme, la tourmaline peut etre disseminée dans une métapélite.
  24. Sans doute, mais tu pourrais décoder STP ? L'apophyllite, c'est ce qui a l'air quadratique ?, la stilbite, c'est la plaquette un peu jaune ? Pour le premier, j'ai l'impression que c'est un morceau de granite. Le deuxieme ressemble plus a une forme de silice (calcedoine ?)
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