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phoscorite

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Tout ce qui a été posté par phoscorite

  1. 35 mm. Les boules ont été achetées à un mineur de Mapimi en 1980, avec un groupe d'hémimorphites qui, malheureusement, on perdu pas mal de cristaux dans le transport. Sur la photo 3, après les aurichalcites, je ne sais pas trop ce qu'est le minéral en batonnets ; de l'adamite aussi ? Bien amicalement
  2. phoscorite

    Magmatisme

    D1 : la réponse se trouve dans la colonne de droite de votre tableau. La composition du solide est variable (c'est une solution solide AxB(1-x). Vous pouvez remarquer que à toutes les temperatures de l'experience, le verre (i.e. le liquide, en fait) est toujours plus riche en B que le solide avec lequel il coexiste. Ce que l'on vous fait tracer, ce sont deux courbes qui représentent le liquidus et le solidus du système AB, avec une solution solide entre A et B. Vous n'avez presque plus de verre a 1281°C et votre composition de verre ne contient plus de A, donc la composition du verre est B pur (x=0) et celle du solide est B pur aussi. Autrement dit 1281° c'est la température de fusion du solide de composition B. D2: On ne vous dit pas ce qui se passe au dessus de 1400°, mais pour completer il faudrait avoir la temperature de fusion du solide A pur (pour x =1). Le solidus et le liquidus devraient se rejoindre en ce point, comme ils le font pour la composition B. Voici ce qui avait été fait en TD pour la partie A : https://www.cjoint.com/data/KEjl5FWdzhZ_PartieAdoc.pdf Je ne comprends pas du tout à quoi ça correspond.... Je n'ai pas accès à ce document
  3. phoscorite

    Magmatisme

    Les compositions F, D, H commencent a cristallise de la leucite quand elles arrivent sur le liquidus, mais a des temperatures de plus en plus basses (1650, 1550, 1480 à la louche) et le liquide qui reste s'enrichit en silice jusqu'à 1150°C. A 1150°C, leucite, orthose et un liquide de composition G peuvent coexister à l'équilibre. En-dessous, la composition F donne leucite + orthose, la H donne orthose + liquide, la D donne orthose seule. En dessous de 1000°C, la composition H (et la G) donneront orthose + tridymite
  4. phoscorite

    Magmatisme

    Pour A : 1 constituant dans le premier cas (tous les mineraux ont la meme composition) 2 constituants dans le deuxieme (on peut reconstituer tous les mineraux cités avec uniquement SiO2 et Al2O3) Pour B : si on part de la composition diopside 30%, c'est la même chose que anorthite 70%, donc sur la droite du diagramme trace la verticale a partir de 70%, elle va couper le liquidus (coté anorthite) autour de 1450°C, c'est de l'anorthite qui apparait en premier. a température décroissante, on cristallise de l'anorthite pendant que le liquide s'enrichit en constituant diopside, jusqu'à atteindre l'eutectique (1274°C) ou liquide, diopside et anorthite peuvent coexister à l'équilibre. Tant qu'il restera du liquide, la température ne changera pas. Lorsque le liquide sera épuisé par formation de diopside + anorthite, on pourra refroidir le systeme en-dessous de 1274°C, et il ne restera plus que diopside (30%) et anorthite (70%). Les deux minéraux gardent toujours la meme composition chimique, quelle que soit la temperature; seule la composition du liquide peut varier (quand on est au-dessus de 1274°C)
  5. Merci, et un petit dernier de Mapimi, Durango
  6. Petits souvenirs du Mexique. La qualité des photos (diapos scannées) n'est pas irréprochable, malheureusement. Hémimorphite (Mapimi, Durango) Aurichalcites, Mapimi, Durango Wulfénite et ?? (les batonnets), Mapimi, Durango Et argent natif avec pyrite, Zacatecas (provenance précise inconnue)
  7. Regardez si vous voyez du marbre ou un calcaire a proximité, et dans ce cas s'il est en contact direct avec votre minéral vert
  8. C'est aussi mon impression, la partie verte pourrait être du diopside +/- hedenbergite
  9. Mon impression en voyant ces photos (surtout la dernière) est plutôt que la vesuvianite (brune) se développe aux dépens de la partie verte. La partie verte apparait en relique. Au fait, test à l'acide sur le vert ?
  10. Les lames minces, ça a toujours été dur a faire pour tout le monde. Je n'ai pas le matériel nécessaire pour un dépannage, et ça fait très très longtemps que je n'ai pas essayé d'en faire (avec un succès limité d'ailleurs). Dites-nous un peu quand même ce que vous avez comme matériel, on pourra peut-être avoir des idées... Trouver un microlithotomeur en activité qui accepterait de faire dans la perruque, c'est pas facile car il n'y en a plus beaucoup. Il y a la solution commerciale : tailler un sucre et l'envoyer a Nancy (c'est un privé qui fait un boulot impeccable, mais ça doit être dans les 50 euros la lame) L'autre option, c'est de se contenter de la lumière réfléchie et de rectifier et polir une face. OK, je suis dans le midi pour le moment Je repasse à mon autre chez moi avant le 20 mai, je cherche les lames et si je les trouve je vous préviens, vous me filez une adresse et c'est parti. Courage
  11. Et toc... Comme quoi, il faut toujours faire un test a l'acide et un test de dureté
  12. Si elle cette analyse est correcte, je n'ai pas grand mérite car j'ai échantillonné des enclaves dans les basaltes du Velay (en carrière à St Pierre Eynac, 43) et passé un peu de temps à essayer de comprendre les textures de réaction avec des moyens de labo (lame mince, microscope polarisant et cathodoluminescence). Si vous cherchez un exemple de granite porphyroïde partiellement fondu dans un basalte pour comparer avec votre cas, je peux vous envoyer des photos et même, peut-être retrouver les lames minces et vous les faire passer. Et on en rediscute ensuite... peut-être en messagerie directe plutôt que de saouler les autres. Un des éléments qui a attiré mon attention dans votre photo ci-dessus, c'est l’espèce de bulle que l'on voit en haut dans la partie jaune, et je comprends bien que vous ayez pensé à un début d'altération de l'olivine, mais je la soupçonne d'être une figure de dévitrification, un peu dans le genre ci-dessous du cas que je connais, dans les parties gris sombre en lumière polarisée. Par ailleurs, même quand ils ne fondent pas, les xénocristaux de quartz qui se retrouvent dans un basalte s'entourent fréquemment d'une couronne réactionnelle de diopside, qui est le minéral le plus riche en Si que le basalte soit capable de cristalliser. On voit bien cette couronne de bâtonnets en LP autour des reliques de quartz dans l'exemple ci-dessus, et elle est noyée dans le liquide lorsque l'enclave se met a fondre pour de bon. Vous pourriez peut-être en trouver la trace sur votre propre exemple. Bien amicalement
  13. Merci de m'éclairer un peu mais pas encore assez. Vous ne voulez pas dire que cette paragenèse minérale serait d'age tertiaire ?
  14. Cargneule, dolomie caverneuse. Tres courant dans le bassin parisien A la base c'est sédimentaire, le plus souvent un calcaire. Mais dans la transformation en dolomie de ce calcaire, on perd du volume, et parfois ca donne cet aspect mité.
  15. Pourriez-vous expliciter un peu ce qui précède ? Cet aspect du problème m’intéresse beaucoup, surtout si vous avez une expérience directe de la solidification et de ses complexités du fait de votre bagage en métallurgie.
  16. OK pour feldspath et épidote, sur albite je doute un peu quand même Sur la première photo, il y a vers le bas et à gauche deux sillons bien droits qui laissent penser qu'il y avait aussi un mica en flaque (biotite ?). Comme ça a plutôt un aspect de pegmatite, ça pourrait être un pegmatoïde associé a des roches plutoniques un peu basiques (gabbros) A part ça, je n'ai pas pigé la remarque sur Alpin
  17. D Si votre inclusion est bien la-dedans, alors ce n'est peut-être pas une olivine. Ce que je vois sur cette photo, c'est une enclave de roche dans un basalte. Le basalte c'est la matrice fine, avec des microlithes de plagioclase bien visibles a gauche et en bas a droite et des petits oxydes dispersés (magnetites ?) brillants en lumière réfléchie. Mais votre enclave ne ressemble pas à une péridotite, mais plutôt a un morceau de granite (ou de gneiss) qui aurait partiellement fondu. Les taches grises que l'on voit sur le pourtour de l'enclave (une en haut à droite, trois en bas) me semblent être d'anciens feldspaths fondus. Donc je soupçonne que votre inclusion de mica se trouve dans un quartz (la partie jaune qui occupe le centre de l'enclave).
  18. . Il n'y a pratiquement pas de solution solide pour le quartz, mais la surface de saturation du quartz, par contre, est très étendue C'est un point que je conteste : la surface de saturation du plagioclase est plus étendue que celle du feldspath K. J'admets que, expérimentalement, l'étendue de cette surface dépend de l'activité du constituant Ca, qui est mineur mais sacrément important. C'est peut-être là que l'on ne se comprend pas. Selon moi, et d'autres, on ne part PAS d'un liquide riche en K, mais plutôt d'un liquide avec Na > K. Dans un liquide granitique, on ne cristallise pas le plagioclase après le fK mais plutôt avant (pour les compositions calciques) et en mème temps vers la fin. Même si le liquide a tendance à s'enrichir en K dans le processus, le liquide résiduel est encore saturé en plagioclase et, sous forte pH2O, il est encore très riche en Na. Partir d'un liquide très potassique, c'est possible à haute température et faible pression d'eau (rhyolite). Dans ce cas, il existe l'équivalent microgrenu d'une texture graphique ("granophyre") dans lequel on cristallise directement un assemblage quartz + fK ternaire, sans plagioclase avec une solution solide étendue du fK vers Na et Ca.
  19. Désolé, je n'avais pas vu votre post. Si c'est vraiment une olivine, phlogopite reste mon meilleur choix. Mais elle est quand même bizarre cette olivine, on a l'impression qu'elle contient des inclusions fluides (sur la gauche, au milieu en hauteur). Il est très difficile de trouver des olivines en bon état car ça s'altère vite, donc pour la chasse aux inclusions c'est pas gagné.
  20. OK, merci, j'admets que le grenat peut exister au liquidus. Cela ne disqualifie pas l'autre hypothèse, a mon sens, mais ce n'est pas la question. Ce que je conteste, plus précisément, c'est l'idée que grenat + quartz puisse représenter un assemblage eutectique de fin de cristallisation. Je pense qu'il y a beaucoup d'autres minéraux (notamment les feldspaths) qui doivent cristalliser en même temps, même si ce n'est pas au même endroit exactement dans la roche.
  21. Je ne suis pas sur de comprendre ce que vous voulez dire. Pour un eutectique ternaire on devrait obtenir, soit un enchevêtrement à 3 cristaux (quartz, fK, plagioclase) dans lequel chaque solide est une sorte de dendrite qui s’interpénètre avec les autres, soit des bandes alternées (emboitées et périodiques) de quartz, de fK et de plagioclase, comme dans une structure dissipative (oscillante) standard. A ma connaissance, on ne voit jamais le premier cas de figure (quartz interpénétré avec deux feldspaths). C'est pourquoi j'avais insisté, tout au début de notre discussion, sur le caractère non isochimique de la texture graphique : analysée comme un tout, l'intercroissance quartz+fK (avec perthites) ne peut pas représenter la composition d'un minimum melt : le rapport Si/Al est correct, mais c'est trop riche en K et il manque du Na et un peu de Ca par rapport a un minimum melt raisonnable (expérimental) à 600-700°C, en équilibre avec quartz et deux felspaths. Pour la deuxième option de cristallisation oscillante, il est bien possible que l'on trouve des oscillations avec des zones monominérales de quartz, de fK et de plagio dans certaines pegmatites (ou aplites), mais ça dépasse mes connaissances naturalistes sur la question.
  22. On dirait bien
  23. OK, va pour de la diffusion entre niveaux adjacents. La transformation n'est pas isochimique, au moins localement, et le niveau adjacent doit être complémentaire et riche en Si (riche en diopside). Merci pour la suggestion
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