AMEDE

Très sympa, je n'en avais jamais vu

Oups ! C'est corrigé 😉

Je pense également comme icarealcyon

Je regarde sur mon ordi tout a l'heure, je verrai mieux. Mais ce qui me chagrine, c'est qu'on ne voit aucun cristal de ce dépôt encroutant, ni même d'aspect granuleux, ce qui me parait très incohérent pour de la pyrite dans ce contexte. Au passage, l'épaisseur n'est pas discriminante, les gros encroutements d'oxydes de fer sont courants. En y regardant bien c'est vrai que ça pourrait faire pyrite, une vue rapprochée permettrait de trancher. La chalcopyrite me paraît improbable dans un encroutement de ce type.

Bienvenue ! Je fais mes études aux cézeaux également en géologie 😉 Revue sympa au passage, même si la volcano n'est pas mon sujet de prédilection, c'est toujours intéressant.

J'aurais plutôt tendance à dire oxyde de fer pour l'encroutement. Si c'est le cas, un bon bain de phosphorique serait bénéfique a la pièce. Quand a déterminer la provenance, je ne suis pas assez calé niveau Morvan pour pouvoir en juger.

Après vérification, le bore provient probablement d'un fondant.

Peut être que c'est du au minerais, qui ne sont jamais parfaitement purs et aux fondants ajoutés ? Pour le magnétisme, si, c'est courant dans les résidus de fonderie.

Pour le coup ça ressemble beaucoup à ce que j'ai en Creuse, les fractures sont imprégnés d'oxyde de fer, d'où la couleur jaune orangé, mais si on nettoie on obtient bien un béryl verdâtre translucide.

Très chouette

Super pièce !

En y revenant cents vrai que ça ressemble beaucoup plus à une chennelette ou environs.

Merci ☺️ Pour déterminer un gisement et un minéral, il y a une démarche, que l'on expose pas forcément certes (car ça finirait par être diablement long), mais qui pour moi est bien scientifique. Elle repose notamment sur l'analyse d'un grand nombre d'échantillons vus dans le passé, en sois une démarche naturaliste.

Pour faire partie de "relève", je suis un grand fan de biblio, une exception a la règle peut être, mais je n'espère pas

Presque une tête auvergnate cette calcédoine

Cristaux d'alun pour moi aussi.

On est d'accord, plutôt pyrite.

Un des ces 4 pourquoi pas, mais pas tout de suite

Ce ne serait pas toi qui a contacté le BDE de géologie de Clermont Ferrand par hasard ?

Vraiment triste nouvelle, je suis abonné depuis que ma passion pour les minéraux a commencé a être dévorante, c'est a dire depuis environ 3 ans. C'était un bonheur de lire a chaque fois leurs nouvelles parutions. Je possède un bon tiers de la collection, et je compte bien l'avoir en totalité, c'est une telle mine d'informations. Je m'étais même dit que d'ici quelques années je leur proposerai un article sur mes pegs creusoises, histoire qu'il y ai une trace écrite. Chronique de cristallier et le livre de Julien dont je n'ai plus le titre en tête sont pour moi des incontournables, et que dire des hors série ....

Au top ! Tu dégage ça comment ? Percuteur et sableuse j'imagine ?

Je vois mal, mais vers la gauche il y a un truc qui a une tête de réalgar, attention.

C'est bon c'est fonctionnel pour moi. Balèze le brut.

Si je ne m'abuse il s'agit ici d'un dépôt de surface, et non pas d'hématite incluse, il ne s'agit donc pas de quartz hématoïde à proprement parler. Il y a aussi la possibilité d'une fine pellicule de silice déposé en phase tardive, c'est commun sur pas mal de gisements, mais là l'éclat ne me semble pas coller. Il y a une méthode simple pour savoir si il s'agit d'hématoïde ou non : il suffit de mettre un morceau dans HCl quelques jours, si les oxydes ne sont pas inclus, ils disparaîtront, au moins en partie.

Un polypiers minéralisé en cuivre ce serait chose rare. Non, ici on voit bien des cristaux octaèdriques un peu noircis par l'oxydation, donc plutôt pyrite, selon le système cristallin. Le chalcopyrite forme parfois des pseudos octaèdres mais ça reste rare. De lis aucune trace d'oxydés de cuivre vert ou bleutés. Et si on on se base uniquement sur un ordre de probabilité, la pyrite reste beaucoup plus commune que la chalcopyrite, surtout dans un contexte sédimentaire de minéralisation de polypiers, loin des filons métallifères où elle est commune. Pour pascal : il s'agit de polypiers (coraux) dans le coeur, resté vide, c'est mineralisée en silice (quartz et calcédoine) avec ici probablement de la pyrite.