icarealcyon

Pour les pierres polies, il s'agit de différentes variétés de quartz microcristallin. Les rouges-orange sont de la cornaline, les noirs, et les noirs zoné de blanc de l'onyx (agate zonée noir et blanc), avec un peu de rouge sur votre pierre la plus zonée, les gris-bleu et brun clair translucide de la calcédoine, les blancs, du quartz laiteux, les verts sont probablement du jaspe vert s'ils sont opaques, de l'aventurine s'ils sont translucides, la perle en forme d'anneau cylindrique parait être du jaspe rouge ou brun, Les autres roches, je ne me prononce pas.

Magnifiques photos, Nanil ! Il est bien difficile d'identifier les animaux de l'ambre quand on ne dispose pas d'éléments relatifs à leur origine. Si tu as quelques renseignements sur l'anciennenté de ces pièces, cela pourrait aider pour une localisation. Pendant très longtemps en Europe, on n'a connu que l'ambre balte comme seule source d'inclusions. Les fines craquelures visibles en surface ainsi que la couleur cognac foncée seraient compatibles avec un très vieil ambre balte. Dans cette série de photos, je reconnais au moins une inclusion, sans pouvoir la dater: c'est cet hyménoptère de la famille des Mimaridae, ce que les anglos-saxons nomment "Fairy wasps", guêpes-fées, bien caractéristiques avec leur ailes frangées de poils. Quant à donner une datation... cette gracieuse famille de mini-guêpes semble apparue au moins au Crétacé .

Oui, une belle bête et assurément authentique ! Pour ma part, les plus grands que j'aie pu observer devaient avoisiner les 40 cm de diamètre, c'étaient des bestioles en place dans l'Oolithe de Villers, à la falaise des Vaches Noires en Normandie. Là, on était dans l'Oxfordien inférieur. La conservation était très inégale et généralement très imparfaite pour ces gros volumes. Les plus grands nautiles des Vaches Noires que j'aie collectés mesurent autour de la vingtaine de cm de diamètre. Dans le Carixien des Grands Causses (Pliensbachien inférieur), le diamètre de 30 à 40 cm est assez fréquemment atteint chez les Nautiles, voir les beaux spécimens du Musée de Millau. Quand le pseudotest est présent, il montre une fine striation spirale. A l'époque actuelle, je pense que la taille maximale des plus grands Nautiles ne doit pas atteindre les 20 cm de diamètre.

Chez moi, maison à chats et à oiseaux heureux ! Pas évident de nourrir plusieurs dizaines d'abonnés ailés dans un jardin fréquenté par deux minets, avec une sécurité raisonnable pour tous, mais à force on y arrive ! Rouge-gorge (très) familier Fauvette tête noire femelle, cela fait deux hivers qu'on la garde Une de nos deux sitelles torchepot, un couple nicheur depuis au moins 3 ans Hôtes de passage hivernales comme les colorés pinsons du Nord, les mésanges longue queue, ou les vertueuses du collectivisme.

Bonjour, voir les géodes de Grootberg Pass, Namibie: on y trouve quartz et stilbite entre autres.

Non, pas sur la base de vestiges largement recristallisés et difficiles à définir. On ne peut pas les identifier, juste dire que l'origine de la formation est très vraisemblablement biologique; des éponges sont effectivement des candidats possibles. Même quand on peut arriver à identifier un fossile, cela ne permettra pas forcément de dater le caillou, il y a des "dateurs" meilleurs que d'autres. Les éponges ne sont pas dans la bonne catégorie !

Bonjour, voici une Phylloceras des marnes noires aptiennes de Hyèges, au pseudotest pyritisé, Moriez, Alpes de Haute-Provence, 3.8 cm de diamètre. Spécimen stable depuis sa récolte, en 1985 ! Autre bête autre époque, un Pleuroceras spinatum du Domérien supérieur de Unterstürmig, Allemagne, 5,3 cm

Bonjour, voici sur quoi je me base: c'est le guide Masson "Fossiles de France et des régions limitrophes" auteur Jean-Claude FISCHER, 1980. Depuis, bien des noms ont changé... et je n'ai pas suivi. Voir dessins 7-8 sur la planche. Cela indiquerait le Callovien supérieur.

Des cuboctaèdres ! pour moi on dirait vraiement une pyrite, avec une jolie patine de surface. On trouve de tels spécimens à la Falaise des Vaches Noires en Normandie dans les marnes oxfordiennes.

Bonjour, Je pense à Coelopis lunulata, un Astartidé Pour une forme microconque c'est trop grand, mais les macroconques atteignaient de grandes tailles.

C'est en effet une technique de prise de vues qui est sensée atténuer la brillance et les reliefs de surface. On préconise même l'eau sucrée à cause d'un indice de réfraction plus proche ! Ben non, je n'ai jamais essayé. A tenter pour comparer. Il n'y a pas de danger de dégradation, je pense. Sauf s'il y a de la pyrite, assez fréquente dans les ambres de Birmanie ! Celui-ci n'en contient pas, du moins pas visible à la bino. Ce fragment a été laissé brut, sauf la face principale polie (par mes soins) le plus uniformément possible. Cela a permis de mieux voir l'ensemble de la libellule, mais il y a encore des creux et bosses. Je n'ose plus aller plus loin, je préfère laisser à la libellule une marge de protection de plusieurs millimètres d'épaisseur d'ambre. Donc, ça fait des reflets. En plus, il est chargé d'inclusions: autres insectes, débris végétaux et grains de sable, et des veines de calcite dans tous les sens, la spécialité de ces gisements birmans.. Non, c'est quasiment impossible pour un occidental d'aller sur place ! C'est un achat aux enchères chez un marchand spécialisé dans cet ambre. Merci Chantal, c'est exactement ce que je me suis dit en entrant dans l'arène. Un bon anti-blues !

Et moi, au début de l'Oxfordien, aux Vaches Noires.

Je crois bien me souvenir que oui ! On rencontre parfois des surprises dans des petites géodes de calcite des premiers bancs de l'Aalénien. Du quartz (plus ou moins) rosé en boules , avec de très petits cristaux aciculaires noirs à éclat métallique, ou bruns-rouge quand ils sont en inclusion dans le quartz. S'il y en a un peu partout, quand ils sont présents, ils se concentrent cependant sur et dans le quartz. Cristaux noirs regroupés en agrégats

Bonjour, il s'agit bien d'une Pholade, Goniomya literata.

Voici un autre spécimen de Ojuela, amusant car très riche en espèces associées. On pourrait presque le nommer : "50 nuances de vert" ! avec wulfénite en fines tablettes jaunes, conichalcite, mottramite, aurichalcite, rosasite, etc... de tous les côtés. 10.5 X 6.5 cm.

Opale bicolore de Biot, 2 vues du même spécimen.

Une mini-libellule de 2 centimètres de long dans un ambre de Hkamti, Albien terminal, Birmanie Elle fait à peu près la même taille que la plus petite libellule connue actuellement, la bien nommée déesse précieuse.

Après le bain de Cristocline, qui est incontournable, les galènes du Buisson ont toujours un dépôt blanc plus ou moins épais et extrêmement tenace. En-dessous, le cristal est sain. N'ayant pas de micro-sableuse, j'utilise pour enlever le dépôt blanc une brosse à dents dure et du dentifrice (le dentifrice le plus basique étant le meilleur, comme pour polir l'ambre). Mais le résultat est loin d'arriver à la cheville de ce qu'obtient Chantal avec le micro-sablage !

Oui et non, la plupart du temps, la forme extérieure de la coquille des ammonites est généralement préservée. C'est ce que l'on observe, même si la coquille elle-même a été dissoute. Les ammonites avaient une coquille remarquablement fine. Pour illustrer ce que je veux dire, voici 2 exemplaires d'Euaspidoceras de la Falaise des Vaches Noires en Normandie, qui sont des moules internes, avec des serpules et des huitres incrustées dessus. Dans ce gisement en particulier, la coquille elle-même peut être fossilisée en calcite, ou en une pellicule d'oxydes de fer, ou bien dissoute. On a tous ces cas de figure sur ces deux spécimens. Mais l'aspect extérieur de la coquille est préservé.

Non, pas étrange, c'est le cas de beaucoup de roches incorporant une certaine quantité d'argile.

Chouette reportage avant-après ! Merci Chantal !

Je ne comprends pas bien la question. Les serpules se fixaient sur les coquilles d'ammonites autant du vivant de celles-ci qu'après leur mort avant qu'elles soient recouvertes de sédiments sur le fond marin. Dans le cas du vivant, il arrivait que la croissance du tour de l'ammonite recouvre en partie la serpule.

+1 avec Kayou, ce qui serait bien, surtout pour apprendre, et pour la suite de vos découvertes: 1/ les numéroter, et aussi les mettre en format paysage sur le forum (eventuellement recadrées) 2/ de faire un test HCL avec un coton-tige dans un coin de chaque caillou 3/ de tester la dureté avec une pointe de couteau, un bout de verre ordinaire et nous dire qui raye qui !

Bonjour Prémolaire de carnassier, assez grosse bête quand même ! Gros chien ou loup ! Voir la réponse d'Elasmo sur un sujet similaire: "Le loup me semble être un bon candidat, après le fait qu'il se retrouve dans une grotte, est peux être lié à de la prédation par les ours (hypothèse) ou alors il est tombé dans un endroit karstique ou un aven ?" Voir ces prémolaires supérieures !

Le nettoyage de ces galènes est optimal ! Bravo Chantal pour ce beau résultat ! Pour les cristaux tétraédriques (tennantite d'après l'inventaire BRGM), il y en a, ils sont rares, mais souvent regroupés à plusieurs si on a la chance de tomber sur un morceau riche. Sur le dernier spécimen de ce type que j'aie trouvé, les cristaux tétraédriques étaient apparemment intacts à l'extérieur mais entièrement corrodés à l'intérieur. Aucun n'a survécu au nettoyage.